mardi 17 juillet 2012

Plaidoyer pour la libération du Président de l'IRA.


Poussé par la citoyenneté, je me fais le devoir de dire au moins ce que je pense sur certains sujets brulants que notre pays ne cesse de faire face. Cependant, avant de débuter, j’aimerais dire en préambule comme je l’ai déjà fait dans tous mes articles, que je n’ai aucune intention de causer un tort à qui que ce soit et encore moins de proférer des insultes et j’implore le Seigneur de m’en préserver.

Toutefois, si critiques dérangeant il y’a, elles sont destinées plutôt à l’homme public de l’Etat, qu’il soit du Temporel ou du Spirituel. C’est dans cet état d’esprit que j’ai toujours intervenu dans la rubrique de Cridem, Libre expression. Etant faillible, il se peut qu’un abus de langage puisse trahir mes propos mais, encore une fois, mon intention est d’être constructif.

C’est ce principe directeur qui m’anime depuis que j’ai commencé à fréquenter Cridem en 2009, d’ailleurs qui est le seul site que je connais. Ainsi donc, il y’a exactement une année que mon précédent article intitulé « Enrôlement, le président va répondre aux demandes d’explications » était publié le 17 juillet 2011.

Avant cela, « Ce que je crois du mandat du nouveau Président », au lendemain de l’élection du président MOAZ et « Mon réquisitoire contre l’Etat » l’ont été respectivement le 24/04/2009, le 2/07/2011. Dans tous ces trois écrits j’avais presque évoqué toutes nos difficultés depuis notre indépendance jusqu’à nos jours et mieux, dans certains cas j’avais même avancé quelques ébauches de solutions. Au fond de moi-même je me disais qu’avec ces trois articles toujours d’actualité et pour utiliser une métaphore, j’avais presque « épuisé toutes mes cartouches ».

Or, voici qu’aujourd’hui un autre feuilleton surgit, l’affaire du président de l’IRA. je dois tout d’abord dire qu’en fait, ce monsieur n’a usé qu’une méthode Parmi d’autres pour manifester sa réprobation vis-à-vis d’un écrit sur un sujet à controverses- l’esclavage.

Il faut qu’à même le rappeler, c’est au temps de Haidallah si mes souvenirs sont exacts, que pour la première foi il y’a eu la première tentative de lutter contre l’esclavage et depuis lors et contrairement à ce qui se dit officiellement, on ne cesse de signaler d’un peu partout et fréquemment certains cas avérés d’esclavage classé comme on le sait « Crime contre l’humanité » et naturellement des scandales éclatent.

En vérité, comme j’ai eu toujours à le souligner, notre Etat a été toujours laxiste dans la gestion des grands dossiers qui constituent les véritables goulots d’étranglement du pays. Cette forme d’hypocrisie dans la gestion des problèmes fait que rien n’est pris au sérieux ; on fait le faux semblant pour éviter la communauté internationale notamment la France, les Etats-Unis … et on diabolise tout celui qui dénonce cette politique. La conséquence fut naturellement l’émergence de mouvements contestataires et des hommes qui se sont levés pour dire Halte ! ça suffit.

Je ne peux imaginer un seul instant qu’un grand homme aussi honorable que courageux comme Boubacar O/ Messaoud que l’histoire honorera sans doute un jour, anti- esclavagiste avéré et reconnu, physiquement usé par plus de deux décennies de lutte et de « souffrances », puisse consacrer toute sa vie à une chose qui n’existe pas. Ne pas reconnaitre l’existence du phénomène relève simplement d’une plaisanterie inacceptable.

Allah LST dans le verset 42 « Laa talbissul haggha bil badhili wa taktumuna al haggh wa antoum taalamuna (SA) Et ne mêlez pas le faux de la vérité, Ne cacher pas sciemment la Vérité ». L’amère réalité est que tout est ramené à une question de race disons-le et, l’Etat par sa politique deux poids deux mesures se comporte comme un meurtrier en fuite, dés qu’on attire l’attention sur lui, il croit être découvert. C’est cela qui, naturellement déclenche cet instinct de repli sur soi de ceux qui en sont accusés et que l’Etat qui n’est qu’une mosaïque de certains groupes et lobbies, protège et persiste à nier la réalité.

Il ne faut pas le cacher, toutes les sociétés mauritaniennes sont stratifiées de la même façon, chez les Peulhs par exemple le Maccughghu (Serviteur) comme le Cubulaaghu (pécheur), le « Ghawlagu (groupe des GRIOTS), Torodhaagou (dont plusieurs lettrés sont issus) etc. existent par contre le Ndiaagguu (étymologiquement, le fait qu’une personne appartienne à une autre, donc l’esclavage) n’existe que de nom.

Dans les cérémonies de mariages ou baptêmes il y’a des gens qui se glorifient d’être Maccubé (serviteurs) ou Horbé (féminin) et font de ce statut un fonds de commerce et en soutirent beaucoup de profits. Chez les Ouolofs il y’a le Diaam (esclave) mais cela tire aujourd’hui plutôt vers le cousinage. C’est cela la réalité et elle est vérifiable à tout moment.

Le traitement par le travail forcé donc non rémunéré et la séquestration s’ils existaient, ont totalement disparu chez ces deux composantes. Contrairement à ce que certains disent dans leur méa culpa à sa voir « On nous accuse et pourtant c’est la même chose chez les autres !!! ». Cela se comprend car l’homme n’aime pas se sentir seul face à une difficulté.

Pour autant, cela ne doit pas empêcher la dénonciation de certaines pratiques et comportements résiduels et visibles que certaines gens tendent à pérenniser dans certaines localités. Nous avions tous en mémoire la nomination pendant le règne de Taya d’un Ministre qui n’a pu rester que deux mois à son poste à cause de ses origines et c’était paradoxalement des individus de son propre village qui lui en avaient empêché.

Ensuite, il y’a l’autre fait qui existe toujours dans certains villages, le « distinguo » entre les cimetières réservés aux soi-disant nobles et aux esclaves alors qu’en réalité dans la prière dite sur les morts tous sont esclaves et fils ou filles d’esclaves devant Allah. Tous ces exemples ne sont que les conséquences directes du phénomène.

C’est dans ce cadre de lutte pour l’éradication totale de l’esclavage sous toutes ses formes, que je dirais et c’est ma conviction, que le tollé provoqué par l’affaire de Birame n’a pas sa raison d’être. Seulement, C’est presque devenu une règle, tout celui qui prône la justice ou dénonce l’injustice est frappé d’ostracisme puis pris comme ennemi public et extrémiste. Comme ce monsieur dérangeait beaucoup, il fallait attendre un faux pas pour sauter sur l’occasion.

Bien que la « conjecture ne sert à rien contre la vérité » verset 28, l’Etoile, j’ai qu’à même des suspicions sur la possibilité que son entourage ait été infiltré pour lui faire commettre le forfait. En tout cas, les réactions ne sont pas fait attendre. Comme l’opportunisme est la chose la mieux partagée au pays du million de poètes, des messages ont fusé d’un peu partout pour « condamner avec la dernière énergie cet acte ignoble et … ». 

Certains Ulémas dont les connaissances ne font ombre d’aucun doute mais qui n’excellent que quand il y’a de pareils scénarios, se sont mis à disserter sur la gravité de l’acte, alors qu’en réalité Monsieur Birame n’a fait que désapprouver ce qu’un mortel comme vous et moi a écrit.

Quand on n’est pas le Prophète SAS, tout ce que l’on dit ou écrit sur l’Islam n’est qu’interprétation de ce que Allah a dit donc ; susceptible d’être critiqué et même réfuté, la preuve en est que pour préserver, protéger et verrouiller les paroles du Prophète (SAS), Allah ST dit dans la sourate Abajm « l’Etoile » versets 3à4 « Il (Le Prophète SAS) ne prononce rien sous la contrainte de la passion – ce n’est rien d’autre qu’une révélation inspirée » ; Qui d’autre dans ce monde a eu ce privilège ? Personne. La seule erreur commise par M. Birame, c’est d’avoir usé d’une méthode inédite en Mauritanie, qu’on ne voit qu’à la télévision.

Force est de constater que dans certains pays musulmans on voit des individus qui réfutent certains hadiths et même qui essayent de jeter du discrédit sur le sacré et pourtant personne ne dit mot. L’Etat, dont le rôle premier est normalement de chercher à réparer le mal, n’a trouvé comme meilleures solutions que de l’arrêter puis de mettre sur pied un comité ou une commission d’Ulémas qui, en fait ne fera qu’enfoncer le clou. Ce sera des individus comme ceux qui avaient aidé Taya a faire avaler à la population que « ne pas travailler le Vendredi était de l’innovation », Bidda et que par conséquent, ce jour ne doit pas être un jour de repos pour le musulman.

Ces nouveaux choisis pourront aller jusqu’à décréter des Fatwas biaisées pour plaire au politique et cela ne fera qu’exacerber la vie des populations. De nos jours, tout se voit et tout est possible. C’est la raison pour laquelle il faut faire très attention afin de ne pas faire de l’amalgame. Ce n’est pas parce que tel ou tel récitent le Coran par cœur et connaissent le Figh, la Charia et la Sira qu’ils soient forcément Moumine et sages.

Ces deux notions (Imane et Sagesse) sont des degrés élevés dans la foi d’un musulman et croyez-moi peu de gens l’ont. Généralement, que disent-ils à ceux qui les écoutent ? « Faites ce que nous vous disons, mais n’imitez pas ce que nous faisons ». 

Pour revenir à l’acte commis, bien que comparaison n’est pas raison, si par exemple ce que vous êtes en train de lire était écrit en Arabe et que vous le bruliez, vous devriez être traité comme Birame car vous avez brulé un document qui contient les paroles de Allah et des Hadiths du Prophète SAS que je cite pour étayer ou justifier mes pensées. Or, les idées que j’ai développées peuvent vous paraitre farfelues et même offensantes à votre égards et, si votre seuil de tolérance n’est pas élevé, vous pourrez aller jusqu’à les bruler à défaut à votre manière soit en le supprimant ou en cliquant sur un autre article plus doux.

Est ce que réellement vous avez commis un acte de profanation ou de blasphème en déchiquetant l’écrit ou en le brulant ? – Non ! Par contre, ce serait différent si vous le faites sur le Coran ou sur les Hadiths surtout en public avec l’intention de faire du scandale. Jadis à l’école coranique, j’avais souvent ramassé des feuilles du saint livre et l’on nous avait appris que, pour préserver la pureté des écritures il valait mieux les bruler que de les laisser trainer.

D’ailleurs j’ai acquis ce reflexe vis-à-vis des feuilles volantes, il suffit que je vois même une feuille d’un écolier sur laquelle est mentionné Bismi'llahi Arahmani 'Rahimi pour je réagisse avec le feu et il est hors de question de la déchiqueter et de le mettre dans la poubelle. Les caractères en eux même sont moins importants par rapport à ce qu’ils renferment. De toutes les manières c’est Allah qui a dit que c’est Lui Qui a fait descendre le Coran (Zikr) et c’est Lui –même qui le Préserve, où se trouve donc le problème ?

Il ne faut pas être plus loyal que le Roi. Je poserais ma main sur le livre saint pour affirmer queBirame n’a pas brulé les paroles d’Allah ni celles du Prophète SAS loin de là, par contre il n’a fait que nier ce que l’auteur a dit. En d’autres termes il n’a commis que ce qu’on appelle en Psychanalyse la répression « rejet hors de la conscience d’un contenu représenté comme déplaisant ou inacceptable ».

Si un acte est répréhensible, on doit d’abord évaluer le degré de l’intention. « Inamal amaal bi niyaat». L’Auteur du livre brulé est sans doute un Erudit et est une référence pour nous Malékites mais, une fois encore rien ne dit qu’on ne doit pas le désapprouver ni le contester. C’est cela même qui explique la multiplicité des écoles, le Chiisme, Chafiisme, le Hanbalisme, et le Sunnisme. D’autres ramifications ont même émergé pratiquant un Islam douteux rendant actuellement notre vie difficile.

Il y’a dans chaque problématique soulevée en Islam des contradictions notoires mais, très heureusement Allah qualifie ces contradictions de Miséricorde ; et cela ne fait que confirmer la grandeur de Dieu, C’est au moment ou on commence à le comprendre que débute notre ignorance sur lui. Il est incompréhensible. Pour autant, je ne cautionne pas l’acte et mieux je le désapprouve car, toutes nos Cultures différentes soient elles, désapprouvent tout acte « violent » dans les faits ou dans les propos.

La Mauritanie est sans doute le seul pays au monde qui est à 100% musulman et mieux encore tous sont sunnites et du même rite (Malékite), ce couple n’existe nulle part ailleurs selon mes investigations (Vous prenez n’importe quel pays musulman à 100% vous y trouverez au moins deux confessions). D’où l’incompréhension de l’acte par beaucoup de mauritaniens. Je suis né un peu avant l’indépendance et je n’ai jamais assisté ou ouïe dire qu’il y’a eu un conflit confessionnel quelque part comme il y’en a dans beaucoup de pays.
Tous les mauritaniens ont toujours eu la même approche de modération et de tolérance. L’extrémisme, la violence des propos dans les sermons sont importés de l’extérieur. Les « allahou dammir, yattim etc. » relèvent peut être d’une passion excessive, car comment allah peut dire « nous avons crée l’homme et l’avons honore » et que toi Homme, tu puisses implorer le même créateur, de détruire et de le rendre orphelin le même homme.

En tout état de cause dans le verset 148 de la sourate An-Nissa, les Femmes il est dit « Qu’Allah n’aime pas qu’on profère de mauvaises paroles sauf quand on a été injustement provoqué. Et Allah est Auditent et Omniscient ».

Boubacar O/ Messaoud ne ferait certainement pas un acte pareil à celui de Birame ; c’est pourquoi je mets l’acte dans le compte de manque d’expérience et de maturité politique édictés par la fougue de la jeunesse. Les Psychologues et sociologues ne me démentiront pas, quand je dis que le « syndrome Bouazzizi » est dans l’inconscient de tout jeune luttant pour la justice sociale. A défaut de l’immolation par le feu, on brûlera des symboles et même peut être et Qu’Allah nous en préserve, le pire est à venir. 

Cela dit, dans toute lutte pour l’instauration de la justice il y’a toujours un prix à payer et Biramen’a fait, par son acte, qu’offrir un beau cadeau à ses détracteurs mais, une chose est certaine, la Vérité finit toujours par l’emporter sur le faux. Encore faut-il un peu de sagesse et de patience. Aujourd’hui, je crois que la balle est dans le camp des juristes qui doivent nous éclairer sur les questions suivantes : peut- on arrêter quelqu’un pour avoir détruit un document rédigé par un tiers qui, de surcroit n’a pas porté plainte ? Y’a-t-il une Jurisprudence pour ce cas précis ? Si donc Birame devrait être jugée, sur quelles bases le serait-il ? 

A ce je sache, le Droit musulman ne prévoit aucune peine à moins qu’il y’ait recours aux fameuses Fatwas. Le Droit moderne peut se focaliser plus sur la notion de « Trouble à l’ordre publique » que sur l’acte lui-même mais, pour cela ne sommes-nous pas en démocratie ? C’est pourquoi, je pense que, comme à l’accoutumée la justice finira par découvrir et proclamer que le dossier du président de l’IRA est vide et que par conséquent il sera relaxé au pire des cas dans ce mois béni du Ramadan. 

En conclusion, je voudrais mentionner que mon recours au Coran peut donner l’impression que je fais de la Prêche, non ! Dirais-je, je n’en ai ni la prétention et encore moins les capacités ; Seulement le Coran n’est que le bon sens que nous partageons tous. Je le (ce recours) justifie plutôt par la simple raison que nous sommes tous d’accord que ce sont les principes de l’Islam qui régulent notre quotidien mais que, paradoxalement tout ce qui est à la base de nos problèmes et difficultés provient du non respect de ces principes. D’où la prédominance de l’Injustice, source de tous nos maux. 

C’est dans ce même ordre d’idées que je me dis que nous n’avons pas besoin de partis qui se réclament de l’islam car chaque parti qu’on crée en Mauritanie est avant tout un parti « islamiste» qui n’a rien de péjoratif, c'est-à-dire qui a comme base les Préceptes de l’islam. 

C’est pour ces raisons que je souhaite que les Mauritaniens se ressaisissent pour mettre en valeur et préserver ce qui les unit et essayer de forcer la main à cet Etat pour qu’il cesse d’être« un Etat pyromane » pour qu’enfin toutes les difficultés existantes et latentes puissent être aplanies et trouver des solutions pérennes. Nos Ulémas savent ce qu’ils doivent faire.

Les connaissances qu’Allah a placées en eux ne sont pas pour eux. Ils doivent à chaque fois que la fitna se réveille porter leurs chaussures et essayer de jouer aux pompiers et ne pas comme l’ont très souvent fait certains, se taire ou utiliser les moyens d’information pour jeter la confusion dans les esprits. Le Mahatma Grandi disait : « Celui qui voit un problème et qui ne fait rien, fait partie du problème ». Et mieux un Hadith dit « Quiconque voit un Fajir (malfaiteur), doit impérativement le ramener à la raison par sa main, sa langue ou qu’il le boycott (par le cœur) et cela est le degré le plus faible de l’Imane (croyance)»

Ils ont du pain sur la planche car à ce moment précis il y’a des choses qui devraient attirer leur attention, ils doivent être plus préoccupé par cet envahissement ostensible qui, à court terme menace même la « cohésion religieuse » de notre pays.

Aujourd’hui il y’a une sorte d’envahissement de certaines habitudes et de pratiques (même)dans les prières, dans l’habillement et dans le comportement que nous ne connaissions guère alors que notre pays était reconnu comme étant une terre de connaissances islamiques, d’humilité et de modération dans l’Islam. Rares sont les grands Erudits des pays environnant qui ne sont venus s’abreuver ici en Mauritanie.

Pour rappel, c’est un danger similaire que les Marocains avaient senti venir dans le Royaume et ont mis rapidement fin à cela. Encore « vaut mieux prévenir que de guérir ». Que sont devenus les enseignements de Bouddahah O/ Bousseiry que je connais le mieux par sa sagesse et sa connaissance ? Sont-ils obsolètes? Qu’est ce qu’il ne nous a pas dit pendant ses prêches de vendredis et des deux Ids ? Qu’est ce qu’il n’a pas montré pour ceux qui se sont rapprochés de lui ?

Le feuilleton Birame va continuer à alimenter nos discussions et débats mais nous ne devons pas nous lasser de prier pour que cette grande sagesse qu’Allah évoque dans le Coran Sourate « la vache » verset 268 et dans lequel il dit 268: « Il donne la Hikma (la Sagesse) à qui IL veut. Et celui à qui la Hikma est donnée, vraiment, c’est un bien immense qui lui est donné. Mais seuls les doués d’intelligence s’en souviennent » prions disais-je pour que cette Sagesse habite ceux qui nous dirigent car réellement le peuple est exténué de toutes ces difficultés crées de « toute pièce ». 

Je suis convaincu qu’il suffit aujourd’hui que les choses changent « nous changeons) dans la bonne direction pour que notre pays devienne un eldorado puisqu’il y’a du tout : Fer, poissons, or, gypse, pétrole et que sais-je et des permis de prospection sont hebdomadairement délivrés mais tout cela a comme base l’homme avec tous ses bons qualificatifs, sinon tout cela devient mirages. 

Quelqu’un disait avec humour à la veille de la production du premier baril de pétrole de notre pays, que « Nous ne sentirons que l’odeur du pétrole comme nous l’avons fait avec celle du poisson » et cela est très, très significatif. Qu’à même, méditons encore sur ce verset 57 An-Nisa : « le bon pays, sa végétation pousse facilement avec la grâce de son Seigneur, quant au mauvais pays, sa végétation ne sort qu’insuffisamment. Ainsi Déployons-nous les évidences pour les gens reconnaissants ». SA. Alors, que devons-nous faire pour être un bon pays ? A vous de répondre. A bon entendeur, Salut

Wa Salam




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