Se présentant comme une force politique déterminante sur l’échiquier national, profondément attachée à la démocratie et farouchement opposée aux systèmes dictatoriaux et militaires, la COD intrigue ces dernières semaines par le caractère contradictoire de son militantisme, qui traduit à la fois ses chers souhaits pour une chose et pour son contraire, pour un multipartisme puisant ses forces du peuple et pour un système totalement centralisée aux mains de minorités.
En occupant la rue et en mobilisant les citoyens à sa cause visant à réclamer le départ du président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz, l’opposition apparait dans l’habit de l’antidémocrate, puisqu’elle tient à déloger un chef d’Etat élu par le peuple et auquel, les partis qui la composent lui avaient apportés un à un leur bénédiction, jouant depuis aout 2009, le jeu multipartiste de contrepouvoirs corrects avant de basculer 2 ans plus tard dans une lutte anticonstitutionnelle visant à exiger à tout prix le départ du président, par des voies autres que celles de la consultation du peuple.
Ce qui étonne encore dans cet acharnement sans précédent des opposants, appelés plutôt à réguler l’action du pouvoir, c’est le fait que la COD joue au pyromane dans le domaine de la démocratie alors que c’est elle-même qui est censée l’assurer et en donner le bon exemple, au lieu de se draper dans les habits des usurpateurs de la légitimité et de l’Etat de droit dans le seul but de réaliser les desseins de ses membres, au risque très dangereux de replonger le pays dans le cercle vicieux des coups d’Etat et des systèmes dirigés par une mainmise des minorités.
Si l’opposition est réellement une force politique démocratique, pourquoi ne veut-elle pas prendre son mal en patience et attendre que le président achève son mandat quinquennal, pour préparer d’ici là cette chère alternative qui ne la laisse plus dormir ? Pourquoi, les opposants nient en bloc toutes les réalisations faites par l’actuel pouvoir, refusant jusqu’à même de le créditer d’un seul acquis ?
Quelle chance de stabilité offre « Rahil » Ould Abdel Aziz du régime, si la COD unie actuellement pour un objectif antidémocratique arrive au pouvoir et constate au grand jour des profondes divergences entre ces partis qui dépassent la dizaine, au risque de transformer le pays en carcasse assagie par des charognards s’entretuant les uns les autres su les restes du cadavre ?
Ces questions se posent aussi au président de la république. De son côté Ould Abdel Azizdoit inviter officiellement une seconde fois et sur les antennes des médias publics, ses opposants au dialogue, pour rassurer le peuple que les portes de la concentration sont ouvertes et que ce n’est pas le pouvoir qui persévère à maintenir le pays dans l’impasse politique.
Mohamed Salem Ould Haiba
En occupant la rue et en mobilisant les citoyens à sa cause visant à réclamer le départ du président de la république Mohamed Ould Abdel Aziz, l’opposition apparait dans l’habit de l’antidémocrate, puisqu’elle tient à déloger un chef d’Etat élu par le peuple et auquel, les partis qui la composent lui avaient apportés un à un leur bénédiction, jouant depuis aout 2009, le jeu multipartiste de contrepouvoirs corrects avant de basculer 2 ans plus tard dans une lutte anticonstitutionnelle visant à exiger à tout prix le départ du président, par des voies autres que celles de la consultation du peuple.
Ce qui étonne encore dans cet acharnement sans précédent des opposants, appelés plutôt à réguler l’action du pouvoir, c’est le fait que la COD joue au pyromane dans le domaine de la démocratie alors que c’est elle-même qui est censée l’assurer et en donner le bon exemple, au lieu de se draper dans les habits des usurpateurs de la légitimité et de l’Etat de droit dans le seul but de réaliser les desseins de ses membres, au risque très dangereux de replonger le pays dans le cercle vicieux des coups d’Etat et des systèmes dirigés par une mainmise des minorités.
Si l’opposition est réellement une force politique démocratique, pourquoi ne veut-elle pas prendre son mal en patience et attendre que le président achève son mandat quinquennal, pour préparer d’ici là cette chère alternative qui ne la laisse plus dormir ? Pourquoi, les opposants nient en bloc toutes les réalisations faites par l’actuel pouvoir, refusant jusqu’à même de le créditer d’un seul acquis ?
Quelle chance de stabilité offre « Rahil » Ould Abdel Aziz du régime, si la COD unie actuellement pour un objectif antidémocratique arrive au pouvoir et constate au grand jour des profondes divergences entre ces partis qui dépassent la dizaine, au risque de transformer le pays en carcasse assagie par des charognards s’entretuant les uns les autres su les restes du cadavre ?
Ces questions se posent aussi au président de la république. De son côté Ould Abdel Azizdoit inviter officiellement une seconde fois et sur les antennes des médias publics, ses opposants au dialogue, pour rassurer le peuple que les portes de la concentration sont ouvertes et que ce n’est pas le pouvoir qui persévère à maintenir le pays dans l’impasse politique.
Mohamed Salem Ould Haiba
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