Les mouvances politiques actives enMauritanie au cours des décennies 80 et 90, se sont rejeté la responsabilité dans les évènements dramatiques que le pays a connus et qui se sont soldés par la déportation, au Sénégal, de plus de 20.000 Négro-mauritaniens.
L’ancien ministre Isselmou 0uld Abdel Kader, que l’on range dans le camp de la mouvance MND (Mouvement national démocratique) a accusé les nationalistes arabes, nasséristes et baathistes, d’avoir été derrière « la mobilisation raciale » ayant conduit aux exactions d’avril 1989 et, plus tard, à la purge au sein de l’armée, en 1991.
En réponse à ces accusations, le député Khalil Ould Tiyib a déclaré, dans une table-ronde organisée par le journal électronique « Aqlam » qu’il ne s’agit que d’allégations et qu’aucun document, officiel ou non, ne peut apporter la preuve de ces accusations.
Il a indiqué qu’un rapport de la gendarmerie auquel Ould Abdel Kader a pris part, en tant qu’inspecteur général au ministère de l’Intérieur, à l’époque, sur les exactions dans la Vallée établissait que trois des quatre walis dans les régions du sud (Guidimagha, Brakna, Trarza,Gorgol) appartenaient au MND. Il a ajouté que le rapport indique que seule le Trarza, où officiait alors Mohamed Lemine Ould Dah, réputé sympathisant du courant nassériste, avait enregistré des exactions moindres, selon les propos de Ould Tiyib.
De son côté, le secrétaire général de l’Alliance populaire progressiste (APP), Ladji Traoré, a renvoyé dos à dos les deux camps, accusant « les extrémistes des deux bords d’avoir des responsabilités partagées dans les exactions dont furent victimes les Négro-mauritaniens », ajoutant que, « depuis les années 60, le discours des uns et des autres était orienté vers la haine et l’exacerbation des tensions ne pouvant qu’aboutir à l’irréparable.
Il a cependant loué le comportement de bon nombre de mauritaniens, au cours des évènements d’avril 89, quand ils ont refusé de participer aux saccages et aux tueries, allant même jusqu’à offrir protection et refuge à ceux qui étaient pris pour cible.
L’ancien ministre Isselmou 0uld Abdel Kader, que l’on range dans le camp de la mouvance MND (Mouvement national démocratique) a accusé les nationalistes arabes, nasséristes et baathistes, d’avoir été derrière « la mobilisation raciale » ayant conduit aux exactions d’avril 1989 et, plus tard, à la purge au sein de l’armée, en 1991.
En réponse à ces accusations, le député Khalil Ould Tiyib a déclaré, dans une table-ronde organisée par le journal électronique « Aqlam » qu’il ne s’agit que d’allégations et qu’aucun document, officiel ou non, ne peut apporter la preuve de ces accusations.
Il a indiqué qu’un rapport de la gendarmerie auquel Ould Abdel Kader a pris part, en tant qu’inspecteur général au ministère de l’Intérieur, à l’époque, sur les exactions dans la Vallée établissait que trois des quatre walis dans les régions du sud (Guidimagha, Brakna, Trarza,Gorgol) appartenaient au MND. Il a ajouté que le rapport indique que seule le Trarza, où officiait alors Mohamed Lemine Ould Dah, réputé sympathisant du courant nassériste, avait enregistré des exactions moindres, selon les propos de Ould Tiyib.
De son côté, le secrétaire général de l’Alliance populaire progressiste (APP), Ladji Traoré, a renvoyé dos à dos les deux camps, accusant « les extrémistes des deux bords d’avoir des responsabilités partagées dans les exactions dont furent victimes les Négro-mauritaniens », ajoutant que, « depuis les années 60, le discours des uns et des autres était orienté vers la haine et l’exacerbation des tensions ne pouvant qu’aboutir à l’irréparable.
Il a cependant loué le comportement de bon nombre de mauritaniens, au cours des évènements d’avril 89, quand ils ont refusé de participer aux saccages et aux tueries, allant même jusqu’à offrir protection et refuge à ceux qui étaient pris pour cible.
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