dimanche 8 avril 2012
Nous avons lu avec indignation les accusations non fondées du pseudo journaliste Abdoulaye Diagana responsable du site et radio Kassataya.com traitant le phénomène d’esclavage en Mauritanie de « fond de commerce » des abolitionnistes Mauritaniens. Nous vous rappelons que Mr Diagana est un esclavagiste soninké, il se croit supérieur aux autres par son statut de « noble » complexé dans la société Soninké de Kaédi, une ville située au sud de la Mauritanie et capitale régionale du Gorgol. Il est installé en France depuis un certains temps, un opportuniste très pressé pour brouter, sucer, dilapider comme ces aînés les biens publics. L’homme vient de soutenir un doctorat en géographie le 7 décembre 20011à MONT SAINT AIGNAN , voila pourquoi il fait tout pour attirer l’attention du pouvoir esclavagiste et raciste de Nouakchott avec le coin d’un clin d’œil prêt à s’associer avec le diable pour écraser les esclaves ou castés en Mauritanie. Abdoulaye Diagane n’a pas hésité de qualifier le problème de l’esclavage en Mauritanie de « fond de commerce ». Quelle ignominie de sa part! L'esclavage chez les soninkés est une réalité incontestable, vu par le réalisateur Ousmane Diagana «La blessure d’esclavage» au village de la biodiversité n’en déplaise à notre pseudo journaliste même bardé de diplômes, il ne pourra entraver ni nuire les actions des abolitionnistes sur le terrain et à l’extérieur. Ce film qui s’inspire de l’expérience de son réalisateur est une coproduction Mauritano-Française, et un regard dur sur le phénomène des castes, cloisonnées, dans la société soninké. Voir le film sur ce lien pour vraiment comprendre la mauvaise foie de Abdoulaye Diagana :http://www.dailymotion.com/video/xm3v5n_cinema-la-blessure-de-l-esclavage-d-ousmane-diagana-integral_news
Je vous cite les propos de Abdoulaye Diagana : « Ce qui est en revanche –presque- nouveau, c’est l’attitude de M. Biram Ould Dah envers M. Ould Boulkheir, président de l’Assemblée Nationale et leader emblématique de la lutte pour la libération des haratines en Mauritanie. Jusqu’ici, M. Biram Ould Dah a soigneusement évité d’attaquer frontalement son ainé. Sans doute parce qu’en son for intérieur, le leader abolitionniste caressait l’espoir de voir M. Ould Boulkheir l’adouber comme héritier en lui léguant le leadership et le fonds de commerce de la lutte pour l’émancipation des haratines. Mais dans un entretien avec KASSATAYA, M. Ould Dah dit considérer que « Boidiel Ould Hoummeid et Messaoud ould Boulkheir sont dans le camp qui s’oppose à l’émancipation des haratines ». Pourquoi un tel revirement ? »
Ici nous constatons Abdoulaye Diagana joue le jeu distraire et diviser les haratine victimes de l’esclavage en Mauritanie. C’est pour cette raison, l’interview accordée au site haratine.com trouve toute sa place sur la scène de la dénonciation du système hégémonique en Mauritanie vue la pertinence des questions posées.
6 ) A.H.M.E. : Pourquoi selon vous, y a t-il ce fossé entre les Haratine et la communauté négro-mauritanienne, qui rend difficile l'unité des victimes de l'esclavage et du racisme ?
Le fossé entre Haratine et Negro-mauritaniens a été cultivé, entretenu depuis avant la création de la Mauritanie. Les noirs sont les premiers intellectuels de ce pays, jamais ils n’ont cherché à aider les Haratine à se libérer. Ils ont toujours cherché le pouvoir sans se soucier des problèmes des Haratine qui sont pourtant majoritaires. Ils ont occupé des postes administratifs de haut niveau et ils avaient un pouvoir de décision non négligeable avant les événements 1987-1989. Rappelez-vous du premier manifeste des 19 en Février 1966, ils dénonçaient le racisme d’Etat mais pas l’esclavage. Les Arabo-berbères ont été beaucoup plus intelligents. Quand on regarde les œuvres des intellectuels noirs Mauritaniens, on comprend aisément pourquoi ce fossé existe. Certains ont du mal à reconnaitre rien que la négritude des Haratine, comment voulez vous qu’il n’y ait pas de fossé ? Pendant qu’une minorité féodale tentait d’arracher le pouvoir entre les mains des Arabo-berbères, ces derniers préparaient leur plan de nettoyage ethnique en utilisant les Haratine qu’ils ont mis en marge de la société négro-africaine. Ce qui rend vraiment l’unité des victimes de l’esclavage et du racisme d’Etat difficile, ce sont ces intellectuels féodaux qui n’ont aucun intérêt qu’un changement réel intervient. Malheureusement, ils sont plus nombreux sur le terrain parce qu’ils sont diplômés et recrutés par le pouvoir. C’est vrai que les mentalités commencent à évoluer mais nous avons perdu pratiquement 52 ans. Lisez l’intégralité de l’interview en cliquant sur ce lien :http://www.haratine.com/interview111.htm
Je vous remercie, le combat va se poursuivre malgré l’exhibitionnisme de certains lettrés faux intellectuels, oiseaux de mauvais augures.
Film:
Définition : Fond de commerce
RépondreSupprimer1- Définition « Terrain considéré comme un bien immeuble. Ex Fonds de commerce Synonyme immeuble de business »
2-Dictionnaire juridique et contractuel des affaires et projets
Ensemble constitué des biens mobiliers, corporels et incorporels, qu'un commerçant, qu'il soit personne physique ou personne morale, affecte à une activité commerciale.
Il comprend notamment, au titre des éléments corporels, le mobilier commercial, le matériel, l'outillage servant à l'exploitation du fonds, les marchandises et, au titre des éléments incorporels, l'enseigne, le nom commercial, la clientèle et l'achalandage (ces deux termes recouvrant en pratique la même réalité), les droits de propriété industrielle, littéraire ou artistique attachés à l'activité.
Le fonds de commerce ne comprend pas les immeubles (par nature ou par destination) ni les dettes, disponibilités, créances, contrats et documents comptables.
Le fonds de commerce peut être exploité par son propriétaire ou mis en location gérance. Il peut être cédé ou apporté en société.
3-Definition
Juridiquement, le fonds de commerce représente l'ensemble des éléments mobiliers corporels comme le matériel, l'outillage ou le mobilier, et incorporels comme la clientèle, le nom commercial (brevets, marques, licences, enseigne ...) ou encore le droit au bail que possède une entreprise commerciale ou industrielle.
Dans la pratique, on utilise ce terme plus souvent pour désigner un commerce de détail que l'on voudrait acquérir, mais légalement cela s'applique à tous types de commerce.
Bien souvent l'acquisition se limite au droit au bail, dans le cas contraire cela signifie que l'on pratique la même activité que le commerce existant.
Abdoulaye Diagana a bien tord. Mr Diagana n’est pas économiste ni titulaire d’un doctorat en gestion. Ce que les haratine ne supportent plus, c’est la mauvaise foi de certains intellectuels négro-africains qui croient être plus intelligents que tout le monde. Il serait plus louable pour un géographe de localiser l’empire du Ghana autre fois soninké ou les mouvements des nomades. Diagana n’est pas non plus journaliste, la preuve, il ne sait pas mesurer l’impact du choix de mots et phrases qu’il tente d’utiliser. Journalisme est un métier sacré et doué d’intelligence qui s’apprend non par l’improvisation ni l’amateurisme.