Omdan/Barry - Décidément l’opposition mauritanienne qui compte parmi elle de très brillants universitaires et cadres compétents pouvant assuré une alternance démocratique dans notre pays, n’arrive pas à s’entendre sur un candidat consensuel en son sein pour occuper le prestigieux poste de futur Président de la République.
Après avoir tenté plusieurs fois de faire partir le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz par des méthodes antidémocratiques -il faut le rappeler- en faisant recours à la rue et à des slogans genre « Aziz dégage » susceptibles, selon le FNDU, de favoriser un soulèvement populaire contre le régime en place, l’opposition est entrain de vivre des moments délicats à l’issue desquels ce conglomérat de partis pourraient se disloquer avec un no deal.
Pourtant nul ne peut ignorer le rôle appréciable joué par le FNDU dans la lutte contre les dérives économiques et politiques du régime actuel et précédent, et les inégalités sociales, dérives qui ont systématiquement été dénoncées par ce front par des manifestations et marches de protestations ou dans les médias et au Parlement.
Aujourd’hui ce conglomérat de formations politiques risque encore de commettre l’une de ses plus grosses erreurs de stratégie politique en voulant porter son choix sur l’un des plus dévoué serviteur de l’ex président Maouiya Ould Sid Ahmed Taya, en la personne de Sidi Mohamed Ould Boubacar, administrateur de régies financières et ancien Premier Ministre de Maouiya pendant dix ans.
Cette opposition semble avoir une courte mémoire en ignorant les crimes imprescriptibles commis par Maouiya et ses plus proches collaborateurs parmi les civils et les militaires, crimes qu’elle a, par ailleurs, toujours dénoncé avec vigueur et sans complaisance.
Comment alors, peut-on critiquer aussi longtemps un régime et avoir, maintenant, l’idée de vouloir proposer, comme son candidat, à la présidence de la république, celui qui l’avait symbolisé dans tous ses crimes. Si certains semblent l’oublier, c’est sous la gouvernance de Sidi Mohamed Ould Boubacar, également, que les liens avec les organisations ouest-africaines ont été fortement dégradées jusqu’à la sortie inopportune de note pays de la CEAO et de la CEDEAO.
Il est évident que si le candidat retenu par l’opposition s’avère être, Mr Sidi Mohamed Ould Boubacar, ce dernier n’aura aucune chance d’être élu face au candidat actuel du Pouvoir qui est un homme neuf et n’ayant pas les mains tachées de sangs d’innocents citoyens ; car tous ceux qui avaient été victimes des exactions extrajudiciaires de 1989 n’apporteront guère leur soutien à un candidat qui avait appliqué à la lettre, et sans remords, la politique génocidaire et discriminatoire de l’ex- Président Maouiya.
Omdan/Barry
Après avoir tenté plusieurs fois de faire partir le régime de Mohamed Ould Abdel Aziz par des méthodes antidémocratiques -il faut le rappeler- en faisant recours à la rue et à des slogans genre « Aziz dégage » susceptibles, selon le FNDU, de favoriser un soulèvement populaire contre le régime en place, l’opposition est entrain de vivre des moments délicats à l’issue desquels ce conglomérat de partis pourraient se disloquer avec un no deal.
Pourtant nul ne peut ignorer le rôle appréciable joué par le FNDU dans la lutte contre les dérives économiques et politiques du régime actuel et précédent, et les inégalités sociales, dérives qui ont systématiquement été dénoncées par ce front par des manifestations et marches de protestations ou dans les médias et au Parlement.
Aujourd’hui ce conglomérat de formations politiques risque encore de commettre l’une de ses plus grosses erreurs de stratégie politique en voulant porter son choix sur l’un des plus dévoué serviteur de l’ex président Maouiya Ould Sid Ahmed Taya, en la personne de Sidi Mohamed Ould Boubacar, administrateur de régies financières et ancien Premier Ministre de Maouiya pendant dix ans.
Cette opposition semble avoir une courte mémoire en ignorant les crimes imprescriptibles commis par Maouiya et ses plus proches collaborateurs parmi les civils et les militaires, crimes qu’elle a, par ailleurs, toujours dénoncé avec vigueur et sans complaisance.
Comment alors, peut-on critiquer aussi longtemps un régime et avoir, maintenant, l’idée de vouloir proposer, comme son candidat, à la présidence de la république, celui qui l’avait symbolisé dans tous ses crimes. Si certains semblent l’oublier, c’est sous la gouvernance de Sidi Mohamed Ould Boubacar, également, que les liens avec les organisations ouest-africaines ont été fortement dégradées jusqu’à la sortie inopportune de note pays de la CEAO et de la CEDEAO.
Il est évident que si le candidat retenu par l’opposition s’avère être, Mr Sidi Mohamed Ould Boubacar, ce dernier n’aura aucune chance d’être élu face au candidat actuel du Pouvoir qui est un homme neuf et n’ayant pas les mains tachées de sangs d’innocents citoyens ; car tous ceux qui avaient été victimes des exactions extrajudiciaires de 1989 n’apporteront guère leur soutien à un candidat qui avait appliqué à la lettre, et sans remords, la politique génocidaire et discriminatoire de l’ex- Président Maouiya.
Omdan/Barry
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Source : Omdan/Barry
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