jeudi 7 février 2019

Ghazwani, le meilleur choix après le meilleur des présidents, Mohamed Abdel Aziz


lundi 4 février 2019

Après plus de dix ans de réalisations titanesques, l’un des meilleurs présidents que la Mauritanie a connus, bâtisseur de la IIème République, Mohamed Abdel Aziz, est sorti par la grande porte, en refusant de toucher à la Constitution pour se représenter à un troisième mandat que le peuple mauritanien était prêt à lui offrir sur un plateau d’argent. Une première dans un continent africain et dans un monde arabe, où la règle est la pérennisation au pouvoir, dût-il être sur des cadavres et sur les décombres d’Etats saignés à blanc, dépouillés à sec.
En choisissant un homme du sérail, ancien général de l’armée, connaisseur du monde public ainsi que des rouages de la géostratégie politique et sécuritaire de la région, tout en étant conscient du lourd héritage qui lui est légué, le président Mohamed Abdel Aziz, a le souci de la succession dans la continuité, pour préserver les acquis, assurer la stabilité d’un pays entouré de zones d’instabilité et poursuivre l’œuvre de développement à l’orée d’importantes exploitations gazières qui ne manqueront pas d’attiser les convoitises.
En effet, l’important projet de construction, entamée en 2008, sous les auspices de Mohamed Abdel Aziz, doit se poursuivre sans secousses telluriques. Une transmission du pouvoir, déjà largement plébiscitée, qui est synonyme de maturité dans l’exercice démocratique, valant à la Mauritanie des avancées spectaculaires sur le plan diplomatique. Cette œuvre de construction qui s’est traduite par la mise sur pied d’une armée restructurée, fer de lance de la politique sécuritaire au sein du G5 dont la Mauritanie assure le leadership, est la pierre angulaire qui scelle la confiance accordée par les partenaires internationaux à la lutte contre le terrorisme dans le Sahel.
Si le départ du pouvoir de Mohamed Abdel Aziz pouvait constituer un élément d’inquiétude de la part des acteurs au Sahel, l’arrivée de Mohamed Cheikh dit Ghazwani, comble parfaitement ces frémissements. Longtemps chef d’Etat-major des Forces armées mauritaniennes et artisan de toutes les réformes qu’a connu l’armée, le candidat à la prochaine présidentielle, est en effet l’homme du consensus tant sur le plan de la sécurité dans la région, que dans le domaine des réformes politiques entamées depuis deux décennies.
Abdallahi dit Alioune Sarr

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