L'Authentique - En ouverture officielle du Total CHAN 2018 Maroc, ce samedi 13 janvier 2018, les Mourabitounes n’ont tenu que 65 minute devant le pays organisateur.
Ils ont sombré comme d’habitude dans les vingt-cinq dernières minutes de la rencontre, 4 buts à 0, dans un Stade Mohamed V de Casablanca archi-comble. Le coach Corentin Martins supporte l’entière responsabilité de cette lourde défaite, lui qui a voulu coûte que coûte obtenir le match nul, en oubliant que la meilleure défense est l’attaque.
Les Mauritaniens y ont cru jusqu’à la 65ème minute. Battre le Maroc devant son public. Un miracle face au pays organisateur du CHAN 2018, jouant devant son public et devant son Prince héritier, avec un championnat et un palmarès très largement supérieur. Cela aurait en effet créé un grand séisme dans le monde du football africain tout en offrant un bon viatique pour le reste de la compétition.
Hélas, Corentin Martins a tué cet espoir, en adoptant une tactique défensive qui n’est plus une recette dans le métier. Résultat, les Mourabitounes ont résisté, avec beaucoup de baraka, pendant 65 minutes, avant de sombrer sans armes ni bagages dans les vingt-cinq dernières minutes du match, encaissant coup sur coup, quatre buts. Ayoub El Kaâbi à la 66ème minute, El Haddad 70ème, El Kaâbi à la 80ème puis enfin, le jeune prodige du WAC, Achraf Bencharki à la 92ème.
Finalement, le coach marocain, Jemal Selami qui prédisait un match difficile face à la Mauritanie lors de la conférence de presse d’avant-match doit être le premier à être surpris par la facilité avec laquelle ses joueurs se sont défaits des Mourabitounes. En quelques petites minutes.
Les Mauritaniens ont en effet succombé à la malédiction du dernier quart, que Corentin Martins, en quatre ans de coaching à la tête de la sélection, n’est jamais parvenue à vaincre que rarement.
Une équipe fantôme
Bessam, Ely Cheikh Voulany, Palaye, Wade, Baghayoko, et consorts n’ont été que l’ombre d’eux-mêmes. Pendant 90 minutes, les Mourabitounes n’ont nullement inquiété ni la défense ni le gardien de but marocain.
Un seul tir cadré pendant toute la durée de la rencontre. Un axe défensif poreux que l’attaque marocaine a perforé à plusieurs reprises, s’offrant plusieurs occasions nettes de scorer.
En réalité, l’équipe de Mauritanie était absente, effacée, inefficace, pratiquant un jeu amateur, avec des joueurs qui ont manqué d’engagement, de poigne, d’opportunisme et de hargne.
Ils n’ont offert en définitive aucune joie ni à leurs supporters venus des confins du Royaume et de la Mauritanie, ni au public marocain venu découvrir un tigre que lui agitait sans cesse sa presse locale et qui se révéla être un tigre en papier.
Ainsi, à force de reculer dans leur moitié de terrain, avec une défense passoire, des ailes fragiles, un axe central fébrile et sans inspiration, un milieu effacé et une attaque fantomatique, les Mourabitounes ont pris la raclée à l’ouverture de la compétition du CHAN. Si Corentin Martins maintien cette tactique à la Hussarde, les Mourabitounes sortiront de la compétition par la petite porte dès le premier tour.
Mais rien n’est encore perdu pour l’équipe, si le coach libère cette énergie extraordinaire des Mourabitounes qui ne manquent ni de ressources ni de techniques pour inscrire des buts.
La défaite des Mourabitounes devant le Maroc se réduit finalement à une grossière erreur de coaching. La sélection mauritanienne a été entravée, tenue par la bride, par des consignes techniques qui n’étaient pas les bonnes face à une équipe aussi offensive que le Maroc.
Résultat, pendant 90 minutes, les hommes du Roi se sont promenés sur leur propre moitié de terrain, avec toute la sérénité qui leur a permis de préparer tranquillement les offensives qui ont nourri la verve débordante de leur attaque.
Heureusement que les Mourabitounes s’en sont tirés à si bon compte. Si les Marocains avaient concrétisé toutes les occasions nettes qu’ils ont ratées, le score aurait pu être bien plus lourd.
Tirer les leçons
A Corentin Martins de tirer les leçons de cette cuisante défaite et offrir au moins, à défaut d’une qualification, le vrai visage des Mourabitounes, celle qui a émerveillé les amateurs du ballon rond lors de leur première participation au CHAN 2014 en Afrique du Sud. Montrer enfin, que la Mauritanie a bien progressé et que sa fédération a réellement apporté une touche nouvelle qui mérite tous les éloges dont elle est l’objet.
Certes, le public mauritanien qui a suivi la rencontre à la télévision a été profondément déçu. Il reste cependant toujours soudé derrière son équipe avec l’espoir que le staff technique arrivera à rectifier le tir face au Soudan et à la Guinée, respectivement le 17 et le 21 janvier prochain à Casablanca puis à Marrakech.
Sinon, les jolis costumes avec laquelle la délégation s’est pavanée lors de son périple au Maroc, pourront ressortir sans se froisser de leur valise, dans les huit jours à venir pour le voyage retour à Nouakchott.
Cheikh Aidara
Ils ont sombré comme d’habitude dans les vingt-cinq dernières minutes de la rencontre, 4 buts à 0, dans un Stade Mohamed V de Casablanca archi-comble. Le coach Corentin Martins supporte l’entière responsabilité de cette lourde défaite, lui qui a voulu coûte que coûte obtenir le match nul, en oubliant que la meilleure défense est l’attaque.
Les Mauritaniens y ont cru jusqu’à la 65ème minute. Battre le Maroc devant son public. Un miracle face au pays organisateur du CHAN 2018, jouant devant son public et devant son Prince héritier, avec un championnat et un palmarès très largement supérieur. Cela aurait en effet créé un grand séisme dans le monde du football africain tout en offrant un bon viatique pour le reste de la compétition.
Hélas, Corentin Martins a tué cet espoir, en adoptant une tactique défensive qui n’est plus une recette dans le métier. Résultat, les Mourabitounes ont résisté, avec beaucoup de baraka, pendant 65 minutes, avant de sombrer sans armes ni bagages dans les vingt-cinq dernières minutes du match, encaissant coup sur coup, quatre buts. Ayoub El Kaâbi à la 66ème minute, El Haddad 70ème, El Kaâbi à la 80ème puis enfin, le jeune prodige du WAC, Achraf Bencharki à la 92ème.
Finalement, le coach marocain, Jemal Selami qui prédisait un match difficile face à la Mauritanie lors de la conférence de presse d’avant-match doit être le premier à être surpris par la facilité avec laquelle ses joueurs se sont défaits des Mourabitounes. En quelques petites minutes.
Les Mauritaniens ont en effet succombé à la malédiction du dernier quart, que Corentin Martins, en quatre ans de coaching à la tête de la sélection, n’est jamais parvenue à vaincre que rarement.
Une équipe fantôme
Bessam, Ely Cheikh Voulany, Palaye, Wade, Baghayoko, et consorts n’ont été que l’ombre d’eux-mêmes. Pendant 90 minutes, les Mourabitounes n’ont nullement inquiété ni la défense ni le gardien de but marocain.
Un seul tir cadré pendant toute la durée de la rencontre. Un axe défensif poreux que l’attaque marocaine a perforé à plusieurs reprises, s’offrant plusieurs occasions nettes de scorer.
En réalité, l’équipe de Mauritanie était absente, effacée, inefficace, pratiquant un jeu amateur, avec des joueurs qui ont manqué d’engagement, de poigne, d’opportunisme et de hargne.
Ils n’ont offert en définitive aucune joie ni à leurs supporters venus des confins du Royaume et de la Mauritanie, ni au public marocain venu découvrir un tigre que lui agitait sans cesse sa presse locale et qui se révéla être un tigre en papier.
Ainsi, à force de reculer dans leur moitié de terrain, avec une défense passoire, des ailes fragiles, un axe central fébrile et sans inspiration, un milieu effacé et une attaque fantomatique, les Mourabitounes ont pris la raclée à l’ouverture de la compétition du CHAN. Si Corentin Martins maintien cette tactique à la Hussarde, les Mourabitounes sortiront de la compétition par la petite porte dès le premier tour.
Mais rien n’est encore perdu pour l’équipe, si le coach libère cette énergie extraordinaire des Mourabitounes qui ne manquent ni de ressources ni de techniques pour inscrire des buts.
La défaite des Mourabitounes devant le Maroc se réduit finalement à une grossière erreur de coaching. La sélection mauritanienne a été entravée, tenue par la bride, par des consignes techniques qui n’étaient pas les bonnes face à une équipe aussi offensive que le Maroc.
Résultat, pendant 90 minutes, les hommes du Roi se sont promenés sur leur propre moitié de terrain, avec toute la sérénité qui leur a permis de préparer tranquillement les offensives qui ont nourri la verve débordante de leur attaque.
Heureusement que les Mourabitounes s’en sont tirés à si bon compte. Si les Marocains avaient concrétisé toutes les occasions nettes qu’ils ont ratées, le score aurait pu être bien plus lourd.
Tirer les leçons
A Corentin Martins de tirer les leçons de cette cuisante défaite et offrir au moins, à défaut d’une qualification, le vrai visage des Mourabitounes, celle qui a émerveillé les amateurs du ballon rond lors de leur première participation au CHAN 2014 en Afrique du Sud. Montrer enfin, que la Mauritanie a bien progressé et que sa fédération a réellement apporté une touche nouvelle qui mérite tous les éloges dont elle est l’objet.
Certes, le public mauritanien qui a suivi la rencontre à la télévision a été profondément déçu. Il reste cependant toujours soudé derrière son équipe avec l’espoir que le staff technique arrivera à rectifier le tir face au Soudan et à la Guinée, respectivement le 17 et le 21 janvier prochain à Casablanca puis à Marrakech.
Sinon, les jolis costumes avec laquelle la délégation s’est pavanée lors de son périple au Maroc, pourront ressortir sans se froisser de leur valise, dans les huit jours à venir pour le voyage retour à Nouakchott.
Cheikh Aidara
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Source : L'Authentique (Mauritanie)
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