RFI - Le troisième congrès du parti islamiste Tawassoul s'est ouvert vendredi soir 22 décembre à Nouakchott en Mauritanie.
Des dizaines d'invités de marque sont présents, comme Khaled Mechaal, l'ancien chef du Hamas, des responsables politiques gambiens, guinéens, maliens, des leaders de partis d'obédience islamiste sénégalais, tunisiens, ou encore marocains.
Créé le 3 août 2007, le parti revendique aujourd'hui plus de 100 000 militants. Depuis les dernières législatives boycottées par l'opposition en 2013, mais auquel le parti avait participé, Tawassoul assure le leadership de l'opposition à l'Assemblée avec ses 16 députés.
Son président, Jemil Ould Mansour, leader historique de la mouvance islamiste politique mauritanienne, passera la main ce week-end. Une nouvelle ère en perspective pour un parti qui a réussi à s'imposer en quelques années.
Prouver que l'alternance et la démocratie sont possibles en interne. Voilà l'objectif du troisième congrès du parti Tawassoul qui va élire son nouveau président, le charismatique Jemil Ould Mansour ne pouvant effectuer que deux mandats selon les statuts.
Ce samedi, les délégués vont choisir leurs candidats. Seront déclarés éligibles tous ceux qui auront eu plus de 40 voix. Le président sera ensuite élu en un ou deux tours, selon sa popularité. Quelle sera la tendance qui l'emportera ? C'est la question du week-end.
L'actuel leader, qui n'a jamais caché sa proximité avec les Frères musulmans, jouit d'une réputation de « modéré ». Aura-t-il un successeur qui lui ressemble ou une tendance plus radicale va-t-elle prendre le dessus ? Une dizaine de noms circulent pour l'instant et il faudra attendre la fin du week-end pour que la question soit tranchée.
Le nouveau leader devra ensuite rapidement se mettre au travail. Les deux prochaines années s'annoncent chargées avec des élections municipales et législatives l'année prochaine, et présidentielle l'année suivante. A ce stade, Tawassoul, qui n'a jamais brigué la magistrature suprême, n'affiche toujours pas d'ambition pour 2019. La priorité aujourd'hui, assure Jemil Ould Mansour, c'est avant tout l'unité de l'opposition pour que l'alternance soit possible.
Par RFI
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Des dizaines d'invités de marque sont présents, comme Khaled Mechaal, l'ancien chef du Hamas, des responsables politiques gambiens, guinéens, maliens, des leaders de partis d'obédience islamiste sénégalais, tunisiens, ou encore marocains.
Créé le 3 août 2007, le parti revendique aujourd'hui plus de 100 000 militants. Depuis les dernières législatives boycottées par l'opposition en 2013, mais auquel le parti avait participé, Tawassoul assure le leadership de l'opposition à l'Assemblée avec ses 16 députés.
Son président, Jemil Ould Mansour, leader historique de la mouvance islamiste politique mauritanienne, passera la main ce week-end. Une nouvelle ère en perspective pour un parti qui a réussi à s'imposer en quelques années.
Prouver que l'alternance et la démocratie sont possibles en interne. Voilà l'objectif du troisième congrès du parti Tawassoul qui va élire son nouveau président, le charismatique Jemil Ould Mansour ne pouvant effectuer que deux mandats selon les statuts.
Ce samedi, les délégués vont choisir leurs candidats. Seront déclarés éligibles tous ceux qui auront eu plus de 40 voix. Le président sera ensuite élu en un ou deux tours, selon sa popularité. Quelle sera la tendance qui l'emportera ? C'est la question du week-end.
L'actuel leader, qui n'a jamais caché sa proximité avec les Frères musulmans, jouit d'une réputation de « modéré ». Aura-t-il un successeur qui lui ressemble ou une tendance plus radicale va-t-elle prendre le dessus ? Une dizaine de noms circulent pour l'instant et il faudra attendre la fin du week-end pour que la question soit tranchée.
Le nouveau leader devra ensuite rapidement se mettre au travail. Les deux prochaines années s'annoncent chargées avec des élections municipales et législatives l'année prochaine, et présidentielle l'année suivante. A ce stade, Tawassoul, qui n'a jamais brigué la magistrature suprême, n'affiche toujours pas d'ambition pour 2019. La priorité aujourd'hui, assure Jemil Ould Mansour, c'est avant tout l'unité de l'opposition pour que l'alternance soit possible.
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Source : RFI
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