Le Reflet - Le Président Mohamed Ould Abdel Aziz a une nouvelle fois plaidé pour la finalisation de l’accord d’Association entre la Mauritanie et la Communauté Economique des Etats d’Afrique de l’Ouest (CEDEAO), ce samedi 16 décembre 2017 à Abuja.
Invité à participer à la 52e session des Chefs d’Etats et de gouvernements de la CEDEAO, Ould Abdel Aziz n’a pas tari d’éloges à l’endroit de ses pairs ouest africains. Mais le parachèvement de l’accord n’est pas pour toute de suite.
Depuis la signature de l’accord d’association, la diplomatie mauritanienne tape des pieds et des mains pour accélérer le processus de validation et de mise en oeuvre de l’accord. Ce fut le cas lors du 52e session des Chefs d’Etats de gouvernements de la CEDEAO qui s’est tenu à Abuja.
Sur les 579 mots de son discours fait pour la circonstance, Ould Abdel Aziz a consacré près de la moitié (278 mots) à remercier les décideurs de l’organisation sous régionale pour raviver la flamme éteinte il y’a 17 ans.
Je tiens à vous adresser, Excellences chefs d’Etat et de gouvernement, les remerciements du peuple et du gouvernement mauritaniens pour votre décision unanime, en faveur de l’établissement d’un accord d’association entre la CEDEAO et la République Islamique de Mauritanie.
Le Président de la République qui rappelle que la Mauritanie et les pays de la CEDEAO sont liés, par la géographie et par des liens humains indéfectibles, assure que le pays qui est sorti de la CEDEAO en 2000 au profit de l’Union du Maghreb Arabe est « résolument engagé, à favoriser la création d’un cadre efficace d’échange et de partenariat avec la CEDEAO ».
Pour étayer son propos, Mohamed Ould Abdel Aziz indique que le « pays s’est préparé à cette perspective à travers notamment la transformation de son économie nationale (…), l’amélioration sensible de la production de l’énergie »entres autres réformes.
…la sécurité…
Toujours au cours de son allocution, le Président mauritanien a joué la carte de la sécurité et lutte contre l’immigration irrégulière » pour amener l’assistance à accélérer le retour de la Mauritanie au sein de la CEDEAO.
« Nos Etats se doivent d’adopter une approche collective susceptible d’apporter les réponses appropriées, car il s’agit de problématiques communes à tous nos pays », dira Ould Abdel Aziz.
Notons en outre, que pour le le numéro 1 mauritanien, « cet accord ouvre des perspectives prometteuses en faveur de la prospérité de nos peuples et de l’intégration économique régionale ».
En effet, l’accord signé le 9 août 2017 à Lomé en marge du Forum Amérique Afrique, permettra d’intensifier les échanges entre la Mauritanie et les Etats membres de la CEDEAO. Le mal que se donnent les autorités mauritaniennes ne passe pas inaperçu, ils devront cependant patienter.
Soulignons par ailleurs que la validation du Maroc en tant que membre a été repoussée au prochain sommet. Même si ce n’est pas un refus, l’intégration du Maroc à la CEDEAO pose plusieurs questions. Selon les textes, explique RFI « la Cédéao concerne la région ouest-africaine.
C’est à dire une région définie juridiquement par l’espace géographique couvert aujourd’hui par 16 pays, à savoir les 15 membres de l’organisation plus la Mauritanie».
Nul doute que les tractations vont se poursuivre, pour le retour de la Mauritanie parmi les siens (pays de l’Afrique de l’Ouest) et l’entrée du géant marocain. Les semaines à venir nous en diront certainement plus.
Par LA RÉDACTION
Invité à participer à la 52e session des Chefs d’Etats et de gouvernements de la CEDEAO, Ould Abdel Aziz n’a pas tari d’éloges à l’endroit de ses pairs ouest africains. Mais le parachèvement de l’accord n’est pas pour toute de suite.
Depuis la signature de l’accord d’association, la diplomatie mauritanienne tape des pieds et des mains pour accélérer le processus de validation et de mise en oeuvre de l’accord. Ce fut le cas lors du 52e session des Chefs d’Etats de gouvernements de la CEDEAO qui s’est tenu à Abuja.
Sur les 579 mots de son discours fait pour la circonstance, Ould Abdel Aziz a consacré près de la moitié (278 mots) à remercier les décideurs de l’organisation sous régionale pour raviver la flamme éteinte il y’a 17 ans.
Je tiens à vous adresser, Excellences chefs d’Etat et de gouvernement, les remerciements du peuple et du gouvernement mauritaniens pour votre décision unanime, en faveur de l’établissement d’un accord d’association entre la CEDEAO et la République Islamique de Mauritanie.
Le Président de la République qui rappelle que la Mauritanie et les pays de la CEDEAO sont liés, par la géographie et par des liens humains indéfectibles, assure que le pays qui est sorti de la CEDEAO en 2000 au profit de l’Union du Maghreb Arabe est « résolument engagé, à favoriser la création d’un cadre efficace d’échange et de partenariat avec la CEDEAO ».
Pour étayer son propos, Mohamed Ould Abdel Aziz indique que le « pays s’est préparé à cette perspective à travers notamment la transformation de son économie nationale (…), l’amélioration sensible de la production de l’énergie »entres autres réformes.
…la sécurité…
Toujours au cours de son allocution, le Président mauritanien a joué la carte de la sécurité et lutte contre l’immigration irrégulière » pour amener l’assistance à accélérer le retour de la Mauritanie au sein de la CEDEAO.
« Nos Etats se doivent d’adopter une approche collective susceptible d’apporter les réponses appropriées, car il s’agit de problématiques communes à tous nos pays », dira Ould Abdel Aziz.
Notons en outre, que pour le le numéro 1 mauritanien, « cet accord ouvre des perspectives prometteuses en faveur de la prospérité de nos peuples et de l’intégration économique régionale ».
En effet, l’accord signé le 9 août 2017 à Lomé en marge du Forum Amérique Afrique, permettra d’intensifier les échanges entre la Mauritanie et les Etats membres de la CEDEAO. Le mal que se donnent les autorités mauritaniennes ne passe pas inaperçu, ils devront cependant patienter.
Soulignons par ailleurs que la validation du Maroc en tant que membre a été repoussée au prochain sommet. Même si ce n’est pas un refus, l’intégration du Maroc à la CEDEAO pose plusieurs questions. Selon les textes, explique RFI « la Cédéao concerne la région ouest-africaine.
C’est à dire une région définie juridiquement par l’espace géographique couvert aujourd’hui par 16 pays, à savoir les 15 membres de l’organisation plus la Mauritanie».
Nul doute que les tractations vont se poursuivre, pour le retour de la Mauritanie parmi les siens (pays de l’Afrique de l’Ouest) et l’entrée du géant marocain. Les semaines à venir nous en diront certainement plus.
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Source : Le Reflet (Mauritanie)
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