A quelques jours du procès du leader de l’IRA Ould Abeid le 27 juin prochain àNouakchott, le président mauritanien prend les devants en nommant Ould Cheikh Mohamedou Hamed président du Haut conseil islamique qui sera appelé à jouer un grand rôle dans cette procédure judiciaire qu’il a choisi lui-même.
L’IRA met en garde le régime de Ould Azizcontre les risques d’une mascarade judiciaire en rappelant dans un communiqué publié cette semaine que le chef de l’Etat en a déjà prononcé le verdict en demandant en plein conseil des ministres que le châtiment soit le plus exemplaire.
Une mauvaise nouvelle pour tous les défenseurs des droits de l’homme qui sont inquiets de la tournure des événements malgré les injonctions de l’érudit mauritanien Cheikh Ahmed El Hady qui a pointé du doigt le non fondé des accusations officielles qui ne tiennent pas compte que ces ouvrages incinérés n’ont plus de valeur au 21éme siècle.
Ecrits à une certaine époque, ils ont même été abandonnés par les peuples pour lesquels ils étaient destinés et en dernier ressort ce ne sont pas des ouvrages sacrés pour les musulmans, a précisé le théologien au cours d’une de ses Fatwas.
Même sentiment de frustration également chez les leaders d’opinion de la société civile et d’organisations non gouvernementales nationales et internationales et même certains partis politiques de la coalition de l’UPR, parti majoritaire qui ont appelé à la clémence du leader de l’IRA inculpé de « violation des valeurs islamiques du peuple mauritanien ».
Mais c’est encore plus dur et insupportable psychologiquement pour les militants anti-esclavagistes qui ne baissent pas les bras en mettant en garde tout suite dès l’annonce du procès au premier magistrat du pays en particulier contre les risques de mascarade que pourrait constituer le procès en rappelant dans un communiqué qu’ils viennent de publier que le chef de l’Etat en a déjà prononcé le verdict en demandant en plein conseil des ministres que le châtiment soit le plus exemplaire.
En dépit des excuses de l’IRA et de son président Ould Abeid, Ould Aziz tient à instrumentaliser davantage la religion pour atteindre son objectif c'est-à-dire liquider physiquement et politiquement le noyau dur de cette ONG dont le succès dépasse les frontières mauritaniennes.
Pour les observateurs c’est un procès de l’esclavage qui va s’ouvrir le 27 juin prochain àNouakchott. Un procès voulu d’abord par le président mauritanien contraint au pas de charge de créer une haute instance de la Fatwa placée sous sa tutelle pour se couvrir et conduire l’affaire jusqu’au bout sans en rendre compte à personne. Et pour parer au plus pressé il confie la gouvernance à Ould Cheikh qui a désormais rang de ministre et entouré de 4 collaborateurs.
Leurs principales missions consistent à émettre des avis juridiques religieux dans le respect du rite malékite. Autrement dit les dés sont déjà jetés parce que Ould Abeid ne sera pas jugé pour avoir brûlé des écrits religieux mais pour le motif d’avoir offensé tous les mauritaniens et tous les musulmans et par ricochet d’avoir brisé l’unité nationale.
Les oulémas et Imams sérieux mauritaniens ou étrangers soucieux de la vérité sont d’accord que ce geste du leader de l’IRA ne peut en aucun cas être qualifié de mécréance ou d’apostasie encore moins d’hérésie ou de déviance. Sur cette base Ould Abeid doit être acquitté et qu’il doit présenté publiquement ses excuses. Ce sera donc un procès sous haute surveillance. Le monde entier regardera la Mauritanie surtout ses institutions.
A quelques jours de l’évènement c’est l’extrême tension qui règne dans le camp des militants anti- esclavagistes qui voient venir la main du président mauritanien. Une ingérence qui rompt l’indépendance de la justice et leur offre ainsi une occasion d’en découdre avec le régime.
Pour les observateurs les chances d’un procès équitable sont minces. Le tribunal va rester inactif parce qu’il s’agit d’un règlement de compte au plus haut sommet de l’Etat qui s’apparente à un simulacre d’exécution dont l’objectif est de mettre définitivement hors-jeu Ould Abeid et quelques uns de ses amis.
Dans cette perspective les autorités de Nouakchott devront se résoudre à des réactions de l’opinion publique et internationale qui fâchent si le verdict est sévère. Ce n’est pas un problème pour le locataire de la Maison brune dont le projet passe par une castration de l’IRA et de tous les militants anti-esclavagistes.
Et l’on peut affirmer sans ambages que la révision constitutionnelle sur la criminalisation de l’esclavage est un pur leurre et ne relève que d’ effets d’annonce et du populisme. Le moment viendra où cette lecture posera plus d’équation à ceux-là mêmes qui ont initié cette loi et bien d’autres.
L’IRA met en garde le régime de Ould Azizcontre les risques d’une mascarade judiciaire en rappelant dans un communiqué publié cette semaine que le chef de l’Etat en a déjà prononcé le verdict en demandant en plein conseil des ministres que le châtiment soit le plus exemplaire.
Une mauvaise nouvelle pour tous les défenseurs des droits de l’homme qui sont inquiets de la tournure des événements malgré les injonctions de l’érudit mauritanien Cheikh Ahmed El Hady qui a pointé du doigt le non fondé des accusations officielles qui ne tiennent pas compte que ces ouvrages incinérés n’ont plus de valeur au 21éme siècle.
Ecrits à une certaine époque, ils ont même été abandonnés par les peuples pour lesquels ils étaient destinés et en dernier ressort ce ne sont pas des ouvrages sacrés pour les musulmans, a précisé le théologien au cours d’une de ses Fatwas.
Même sentiment de frustration également chez les leaders d’opinion de la société civile et d’organisations non gouvernementales nationales et internationales et même certains partis politiques de la coalition de l’UPR, parti majoritaire qui ont appelé à la clémence du leader de l’IRA inculpé de « violation des valeurs islamiques du peuple mauritanien ».
Mais c’est encore plus dur et insupportable psychologiquement pour les militants anti-esclavagistes qui ne baissent pas les bras en mettant en garde tout suite dès l’annonce du procès au premier magistrat du pays en particulier contre les risques de mascarade que pourrait constituer le procès en rappelant dans un communiqué qu’ils viennent de publier que le chef de l’Etat en a déjà prononcé le verdict en demandant en plein conseil des ministres que le châtiment soit le plus exemplaire.
En dépit des excuses de l’IRA et de son président Ould Abeid, Ould Aziz tient à instrumentaliser davantage la religion pour atteindre son objectif c'est-à-dire liquider physiquement et politiquement le noyau dur de cette ONG dont le succès dépasse les frontières mauritaniennes.
Pour les observateurs c’est un procès de l’esclavage qui va s’ouvrir le 27 juin prochain àNouakchott. Un procès voulu d’abord par le président mauritanien contraint au pas de charge de créer une haute instance de la Fatwa placée sous sa tutelle pour se couvrir et conduire l’affaire jusqu’au bout sans en rendre compte à personne. Et pour parer au plus pressé il confie la gouvernance à Ould Cheikh qui a désormais rang de ministre et entouré de 4 collaborateurs.
Leurs principales missions consistent à émettre des avis juridiques religieux dans le respect du rite malékite. Autrement dit les dés sont déjà jetés parce que Ould Abeid ne sera pas jugé pour avoir brûlé des écrits religieux mais pour le motif d’avoir offensé tous les mauritaniens et tous les musulmans et par ricochet d’avoir brisé l’unité nationale.
Les oulémas et Imams sérieux mauritaniens ou étrangers soucieux de la vérité sont d’accord que ce geste du leader de l’IRA ne peut en aucun cas être qualifié de mécréance ou d’apostasie encore moins d’hérésie ou de déviance. Sur cette base Ould Abeid doit être acquitté et qu’il doit présenté publiquement ses excuses. Ce sera donc un procès sous haute surveillance. Le monde entier regardera la Mauritanie surtout ses institutions.
A quelques jours de l’évènement c’est l’extrême tension qui règne dans le camp des militants anti- esclavagistes qui voient venir la main du président mauritanien. Une ingérence qui rompt l’indépendance de la justice et leur offre ainsi une occasion d’en découdre avec le régime.
Pour les observateurs les chances d’un procès équitable sont minces. Le tribunal va rester inactif parce qu’il s’agit d’un règlement de compte au plus haut sommet de l’Etat qui s’apparente à un simulacre d’exécution dont l’objectif est de mettre définitivement hors-jeu Ould Abeid et quelques uns de ses amis.
Dans cette perspective les autorités de Nouakchott devront se résoudre à des réactions de l’opinion publique et internationale qui fâchent si le verdict est sévère. Ce n’est pas un problème pour le locataire de la Maison brune dont le projet passe par une castration de l’IRA et de tous les militants anti-esclavagistes.
Et l’on peut affirmer sans ambages que la révision constitutionnelle sur la criminalisation de l’esclavage est un pur leurre et ne relève que d’ effets d’annonce et du populisme. Le moment viendra où cette lecture posera plus d’équation à ceux-là mêmes qui ont initié cette loi et bien d’autres.
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