Le mauritanien semble ces derniers temps pris par la fièvre de la critique acerbe, voire des insultes et des invectives gratuites. C'est à croire que les règles de politesse sur lequel chaque enfant de ce pays a été élevé par des parents jaloux des traditions et soucieux avant tout de faire de leur descendance un exemple de bonté, d'altruisme de politesse, et de bonne relation avec les autres, se sont évanouis avec les nouvelles générations.
Toutes ces règles et tous ces enseignements ont été relégués au second plan, pour laisser place à une animosité tout azimut, qui guette la moindre occasion pour charcuter n'importe quelle proie qu'on leur jette sur les plateaux de ces sites internet.
La "Qiba" (médisance), de laquelle Allah a dit : "L'un de vous voudrait il manger de la chair de son frère décédé?", est devenue une mode dans le pays du Coran et de la foi. Nos intellectuels dispersés un peu partout à travers le monde, ne manque jamais de se retrouver, par la plume, pour se délecter de cette chair fraiche, que les hommes politiques n'hésitent pas à fournir régulièrement et généreusement du cadavre de l'ennemi abattu, ou à abattre.
La politique est une bien mauvaise chose. Mais de tout temps la vertu a constitué un rempart, un garde fou, pour les écarts trop acerbes de tout bord. Le dernier festin constitué par les propos de l'ancien président Ely ould Mohamed Val, a été à tous les égards un écart très grave et une entorse au devoir de chacun de respecter la Mauritanie. De couvrir sa nudité et cacher ses faiblesses.
Je ne défends nullement l'homme et je ne connais pas ce qu'il a fait, je ne cherche pas a le savoir, mais je sais que ce fut un président de ce pays, un symbole national. On peut le juger (normalement par le biais de la justice dans un pays de droit) dans le respect de la personne humaine, de la plus haute dignité de l'Etat qu'il a occupée, mais surtout des cheveux blancs sur sa tête. N'avons-nous pas un adage qui dit que "Les cheveux blancs sont respectés par Allah et les anges?"
Les propos que certain ont proférés à l' endroit de cet homme m'ont porté préjudice ici au Moyen Orient. Quel serait le sentiment de l'un de vous qu'un étranger lui dit en face: " Votre ancien président est un véritable…?". Qu'en serait-il de la Mauritanie en général? Du mauritanien dans le monde. Que sommes nous quand nous chantons a tue tête que ceux qui nous ont dirigés, ceux derrière lesquels nous avons couru par tous les climats en chantant et en applaudissant, nos griots, nos klaxons, nos fanfares, ceux qui ont signé des dizaines voire des centaines d'accords au nom de notre pays, ne sont que des renégats? Et ce sont nous-mêmes qui le disons au monde!
Comment prouveront-nous au monde désormais que nous ne sommes pas tous des renégats? Des vaux riens? Des tout ce que nos intellectuels ont excellé mashallah à créer et à crier pour noircir l'image d'une personne. Quand un mauritanien fait une faute, il doit être châtié décemment, sans tambour ni trompette. " Le linge sale se lave en famille."
Le drame le plus grave, c'est quand on lit dans les écrits de certains des propos carrément racistes qui dénigrent telle ou telle communauté, ou qui prêchent la division et l'animosité entre les différentes composantes de notre pays. C'est une maladresse mortelle. On ne doit pas critiquer une chose et faire pire.
Ou est la responsabilité devant Dieu et devant les hommes? Si ce sont nos intellectuels qui font un tel tintamarre, que deviendrait notre peuple, menacé par les grands défis de ces nouveaux temps? Quand aux hommes politiques, vos interventions sont beaucoup plus douloureuses et plus désastreuses.
On assiste ces derniers temps à des discours et des propos d'éminents acteurs politiques sur les ondes, qui frisent le langage de la rue. Chacun déploie le maximum d'effort pour"exterminer" l'adversaire, oubliant qu'un responsable avant d'être candidat pour diriger les hommes, doit d'abord gouverner sa langue et ses sentiments. Il doit discipliner sa famille, ses enfants, sa tribu, s'il tient vraiment à ce bijoux, qui ne rime pas avec la justice sociale qu'il prétend vouloir instaurer.
La liberté d'expression, la facilité de la communication entre tous ceux qui veulent s'exprimer, ou communiquer, ont ouvert de larges horizons aux hommes. Comme tous nouveaux outils, il faut pouvoir distinguer entre les avantages et les inconvénients que ces facilités octroyées par Dieu "Qui a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas." Et les utiliser à bon escient.
Les jours du monde passeront très vite. Chacun de nous doit penser à quel dossier il voudrait présenter a Dieu le jour ou ses proches le jetteront dans une fosse très loin des habitations. Qu'il soit président, ministre, homme important, simple applaudisseur ou vendeur de charbons, il lui sera demandé des comptes sur ce que sa langue a dit et ce que ses mains ont fait.
Le prophète (psl) a dit " Celui qui croit en Dieu et au jour du jugement doit dire du bien ou se taire." Enfin, il serait très bien de se demander à chaque fois, est ce que ce que l'on va dire se situe dans le plateau du bien ou du mal. C'est ainsi que nous équilibrerons nos balances, le jour les plateaux vont pencher vers un Paradis éternel ou un Enfer brûlant. "Rappelle, le rappel profite aux croyants." Coran.
Mohamed Hanefi Koweit.
Toutes ces règles et tous ces enseignements ont été relégués au second plan, pour laisser place à une animosité tout azimut, qui guette la moindre occasion pour charcuter n'importe quelle proie qu'on leur jette sur les plateaux de ces sites internet.
La "Qiba" (médisance), de laquelle Allah a dit : "L'un de vous voudrait il manger de la chair de son frère décédé?", est devenue une mode dans le pays du Coran et de la foi. Nos intellectuels dispersés un peu partout à travers le monde, ne manque jamais de se retrouver, par la plume, pour se délecter de cette chair fraiche, que les hommes politiques n'hésitent pas à fournir régulièrement et généreusement du cadavre de l'ennemi abattu, ou à abattre.
La politique est une bien mauvaise chose. Mais de tout temps la vertu a constitué un rempart, un garde fou, pour les écarts trop acerbes de tout bord. Le dernier festin constitué par les propos de l'ancien président Ely ould Mohamed Val, a été à tous les égards un écart très grave et une entorse au devoir de chacun de respecter la Mauritanie. De couvrir sa nudité et cacher ses faiblesses.
Je ne défends nullement l'homme et je ne connais pas ce qu'il a fait, je ne cherche pas a le savoir, mais je sais que ce fut un président de ce pays, un symbole national. On peut le juger (normalement par le biais de la justice dans un pays de droit) dans le respect de la personne humaine, de la plus haute dignité de l'Etat qu'il a occupée, mais surtout des cheveux blancs sur sa tête. N'avons-nous pas un adage qui dit que "Les cheveux blancs sont respectés par Allah et les anges?"
Les propos que certain ont proférés à l' endroit de cet homme m'ont porté préjudice ici au Moyen Orient. Quel serait le sentiment de l'un de vous qu'un étranger lui dit en face: " Votre ancien président est un véritable…?". Qu'en serait-il de la Mauritanie en général? Du mauritanien dans le monde. Que sommes nous quand nous chantons a tue tête que ceux qui nous ont dirigés, ceux derrière lesquels nous avons couru par tous les climats en chantant et en applaudissant, nos griots, nos klaxons, nos fanfares, ceux qui ont signé des dizaines voire des centaines d'accords au nom de notre pays, ne sont que des renégats? Et ce sont nous-mêmes qui le disons au monde!
Comment prouveront-nous au monde désormais que nous ne sommes pas tous des renégats? Des vaux riens? Des tout ce que nos intellectuels ont excellé mashallah à créer et à crier pour noircir l'image d'une personne. Quand un mauritanien fait une faute, il doit être châtié décemment, sans tambour ni trompette. " Le linge sale se lave en famille."
Le drame le plus grave, c'est quand on lit dans les écrits de certains des propos carrément racistes qui dénigrent telle ou telle communauté, ou qui prêchent la division et l'animosité entre les différentes composantes de notre pays. C'est une maladresse mortelle. On ne doit pas critiquer une chose et faire pire.
Ou est la responsabilité devant Dieu et devant les hommes? Si ce sont nos intellectuels qui font un tel tintamarre, que deviendrait notre peuple, menacé par les grands défis de ces nouveaux temps? Quand aux hommes politiques, vos interventions sont beaucoup plus douloureuses et plus désastreuses.
On assiste ces derniers temps à des discours et des propos d'éminents acteurs politiques sur les ondes, qui frisent le langage de la rue. Chacun déploie le maximum d'effort pour"exterminer" l'adversaire, oubliant qu'un responsable avant d'être candidat pour diriger les hommes, doit d'abord gouverner sa langue et ses sentiments. Il doit discipliner sa famille, ses enfants, sa tribu, s'il tient vraiment à ce bijoux, qui ne rime pas avec la justice sociale qu'il prétend vouloir instaurer.
La liberté d'expression, la facilité de la communication entre tous ceux qui veulent s'exprimer, ou communiquer, ont ouvert de larges horizons aux hommes. Comme tous nouveaux outils, il faut pouvoir distinguer entre les avantages et les inconvénients que ces facilités octroyées par Dieu "Qui a enseigné à l'homme ce qu'il ne savait pas." Et les utiliser à bon escient.
Les jours du monde passeront très vite. Chacun de nous doit penser à quel dossier il voudrait présenter a Dieu le jour ou ses proches le jetteront dans une fosse très loin des habitations. Qu'il soit président, ministre, homme important, simple applaudisseur ou vendeur de charbons, il lui sera demandé des comptes sur ce que sa langue a dit et ce que ses mains ont fait.
Le prophète (psl) a dit " Celui qui croit en Dieu et au jour du jugement doit dire du bien ou se taire." Enfin, il serait très bien de se demander à chaque fois, est ce que ce que l'on va dire se situe dans le plateau du bien ou du mal. C'est ainsi que nous équilibrerons nos balances, le jour les plateaux vont pencher vers un Paradis éternel ou un Enfer brûlant. "Rappelle, le rappel profite aux croyants." Coran.
Mohamed Hanefi Koweit.

Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire