Depuis quelques jours le microcosme politique ou ce qu'il en reste s'agite après les déclarations ou la sortie médiatique deEly Ould Mohamed Vall sur la justification des années Taya ou de braise . La logique voudrait que les ballons d'essai soient ignorés mais c'était sans compter sur l'aubaine que représente une telle sortie pour se rapprocher du maître du moment .
Les défenseurs zélés du régime de tayanaguère appelés zoulous ont saisi cette occasion pour se souvenir qu'ils appartiennent maintenant à une communauté et que l'heure de la défense de celle ci a sonné .Ces agissement loin d'être anecdotiques expriment l'hypocrisie dans laquelle est plongée une part importante de l'élite du pays qui n'a d'autre boussole que l'appel au festin des charognards .
Les positions d'Ely Ould Mohamed Vall bien que condamnables et la pseudo crise politique sont un épiphénomène eut égard aux menaces qui peuvent anéantir à jamais l'existence même de la Mauritanie .
Ce pays de l'indépendance à nos jours est le lit d'antagonismes criants que les différents pouvoirs qui se sont succédés font semblant d'ignorer mais qui se retourneront un jour ou l'autre tel un boomerang contre lui . Le premier est l'inexistence d'une nation mauritanienne .
Il n'est un secret pour personne qu'en Mauritanie se côtoient deux communautés arabe ou berbère et négro africaine mais qui n'ont pas grand chose en commun et qui sont de fait des voisins et non des compatriotes avec ce que cette notion comporte de vivre ensemble ;de partage de valleurs et de destin commun.
Dans un pays où les uns ignorent les us et coutumes des autres ;où les brassages sont rares à part sur les lieux de travail ;où même les relations d'amitié entre gens de communautés différentes sont rares ;il est difficile de bâtir une nation avec son corollaire de destin commun et d'éviter tôt ou tard un affrontement si ce n'est une partition .
A cet antagonisme duquel découle un partage inéquitable des richesses ;s'ajoute le fléau anachronique de l'esclavage et de ses séquelles . L'on ne bâtira jamais un état démocratique tant qu'une partie du peuple demeure à la merci d'une autre . Nos hommes politiques ou ceux qui s'en réclamme devraient faire de la question de l'égalité et de la nation leur cheval de bataille .
Une conférence nationale sur ces questions doit être la pierre angulaire de l'action politique et elle devait poser les bases du formatage de l'homo mauritanicus. Tout autre combat est luxe inutile . Alors les partisans d'un gouvernement d'union nationale ;ceux du changement du régime et ceux nouveaux défenseurs de la veuve et de l'orphélin ;n'avez vous pas tiré le bouchon loin .Ces préoccupations concernent elles les Mauritaniens réduits en esclaves ;règlent elles la question de l'identité mauritanienne . Le peuple vous demande : et nous dans tout ça?
Les défenseurs zélés du régime de tayanaguère appelés zoulous ont saisi cette occasion pour se souvenir qu'ils appartiennent maintenant à une communauté et que l'heure de la défense de celle ci a sonné .Ces agissement loin d'être anecdotiques expriment l'hypocrisie dans laquelle est plongée une part importante de l'élite du pays qui n'a d'autre boussole que l'appel au festin des charognards .
Les positions d'Ely Ould Mohamed Vall bien que condamnables et la pseudo crise politique sont un épiphénomène eut égard aux menaces qui peuvent anéantir à jamais l'existence même de la Mauritanie .
Ce pays de l'indépendance à nos jours est le lit d'antagonismes criants que les différents pouvoirs qui se sont succédés font semblant d'ignorer mais qui se retourneront un jour ou l'autre tel un boomerang contre lui . Le premier est l'inexistence d'une nation mauritanienne .
Il n'est un secret pour personne qu'en Mauritanie se côtoient deux communautés arabe ou berbère et négro africaine mais qui n'ont pas grand chose en commun et qui sont de fait des voisins et non des compatriotes avec ce que cette notion comporte de vivre ensemble ;de partage de valleurs et de destin commun.
Dans un pays où les uns ignorent les us et coutumes des autres ;où les brassages sont rares à part sur les lieux de travail ;où même les relations d'amitié entre gens de communautés différentes sont rares ;il est difficile de bâtir une nation avec son corollaire de destin commun et d'éviter tôt ou tard un affrontement si ce n'est une partition .
A cet antagonisme duquel découle un partage inéquitable des richesses ;s'ajoute le fléau anachronique de l'esclavage et de ses séquelles . L'on ne bâtira jamais un état démocratique tant qu'une partie du peuple demeure à la merci d'une autre . Nos hommes politiques ou ceux qui s'en réclamme devraient faire de la question de l'égalité et de la nation leur cheval de bataille .
Une conférence nationale sur ces questions doit être la pierre angulaire de l'action politique et elle devait poser les bases du formatage de l'homo mauritanicus. Tout autre combat est luxe inutile . Alors les partisans d'un gouvernement d'union nationale ;ceux du changement du régime et ceux nouveaux défenseurs de la veuve et de l'orphélin ;n'avez vous pas tiré le bouchon loin .Ces préoccupations concernent elles les Mauritaniens réduits en esclaves ;règlent elles la question de l'identité mauritanienne . Le peuple vous demande : et nous dans tout ça?
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