Une vaste campagne de désinformation s’est enclenchée depuis quelques jours m’attribuant des propos inauthentiques relatifs aux douloureux événements vécus sur notre territoire et entre le Sénégal et laMauritanie.
Contrairement à l’orientation sciemment dévoyée donnée à ces propos diffusés sur les ondes de Radio Mauritanides, mes réponses aux questions posées et toujours disponibles en archives pour la consultation, étaient explicites et sans équivoque aucune.
En toute vraisemblance, on a mis en exergue la question du journaliste au détriment de ma réponse qui a été complètement occultée au profit d’une réplique entièrement confectionnée dans la rue ou dans les officines de fabrique de la rumeur et de la propagande malveillante et intéressée.
Pour dessiller les yeux de ceux qui ne perçoivent pas la vérité, il aurait tout simplement suffi de revenir à mes propos tels qu’ils ont été livrés. Dans l’interview , objet de cette clarification, le journaliste me pose, sans lien direct avec l’architecture globale du propos, la question ou plutôt l’affirmation que ceux qui étaient revenus, n’étaient donc pas de la nationalité mauritanienne. Ce à quoi, j’avais répondu que, n’étant pas en charge de ces dossiers, il fallait s’adresser à ceux qui avaient rapatrié ces compatriotes.
Corrélativement à ce point, ce que j’ai par ailleurs ajouté, se rapportait au dossier du passif humanitaire où j’ai précisé que sur les volets le composant, la police que je dirigeais à l’époque en ma qualité de Directeur Général de la Sûreté, un seul la concernait : celui de l’enquête de nationalité. Là-dessus, des enquêtes minutieusement menées ont été diligentées dans le strict respect des procédures pour identifier les personnes de nationalité sénégalaise qui ont été par la suite acheminées vers leur pays d’origine.
Je peux comprendre que des propos tenus dans un salon ou en aparté, puissent subir une telle altération, mais quand ils sont diffusés sur les ondes d’une radio, il faudrait une grande dose de mauvaise foi ou poursuivre un dessein inavoué pour pouvoir les déformer.
Aussi, saurais-je gré à Radio « Mauritanides FM » de rediffuser avec traduction en français et dans les langues nationales de la partie dénaturée de mon interview. La TVM et Radio Mauritanie, ayant alimenté et poursuivi cette entreprise de diffamation devront faire de même aussi.
A mes compatriotes qui ont manifesté leur indignation face à mes propos ainsi tronqués, tout en leur assurant ma sensibilité à leur attitude, je leur demanderais de revenir à la source et consulter les archives sonores de la radio. Ce faisant, ils seront édifiés et fixés sur la provenance de cette manipulation de bas étage à laquelle ceux qui l’ont fomenté nous ont habitués. Ceux-là qui dénaturent toutes les vérités en assimilant une rébellion d’un individu à une rectification salvatrice, un coup d’Etat à la sauvegarde de la démocratie et empiètent sans vergogne sur les compétences constitutionnelles des pouvoirs judiciaire et législatif.
De telles œuvres ne peuvent provenir que d’un pouvoir balbutiant et aux abois, empêtré dans les difficultés, naviguant à vue, sans boussole. Pour se dépêtrer de l’impasse politique sans issue, avec lui, dans laquelle il a plongé le pays, il cherche à détourner l’opinion ici et ailleurs en semant la haine et la discorde entre nos communautés.
Quant au volet de ce dossier concernant le manifeste du négro mauritanien, le rôle de la police s’est limité à ouvrir une enquête, déterminer les responsables et déférer les auteurs de la publication à la justice. Ce qui a pu se produire, par la suite, ne relevait plus du service de la police.
S’agissant des événements consécutifs à la tentative de coup d’Etat à caractère ethnique survenu dans les années 90 et leurs conséquences au sein des Forces Armées, je rappelle que je n’étais nullement concerné, car j’avais quitté toutes responsabilités militaires depuis 1985.
Pour ma part, et les Mauritaniens le savent, je demeure convaincu que la solution de tous nos problèmes réside dans la mise en place des bases solides et bien ancrées d’une démocratie véritable d’où seront bannis le mensonge, les contre-vérités et la mésentente entre nos différentes communautés. C’est l’unique voie pour nous permettre de nous réconcilier entre nous, avec l’Histoire et avec nous-mêmes. Et c’est à cela que nous nous sommes attelés durant la phase de transition que j’ai eu l’honneur de diriger. Je demeure serein, car convaincu que le mensonge et la manipulation sont de mauvaises herbes qui croissent dans les terres incultes de la dictature et la transparence et la vérité fleurissent dans les vertes prairies de la démocratie.
Il me reste à préciser, qu’afin d’éviter une nouvelle déformation de mon propos de la part de ceux qui n’ont pas une maîtrise parfaite du français, je publierai en langue arabe une traduction du texte de ce communiqué.
Ancien Président
Ely Ould Mohamed Vall
Contrairement à l’orientation sciemment dévoyée donnée à ces propos diffusés sur les ondes de Radio Mauritanides, mes réponses aux questions posées et toujours disponibles en archives pour la consultation, étaient explicites et sans équivoque aucune.
En toute vraisemblance, on a mis en exergue la question du journaliste au détriment de ma réponse qui a été complètement occultée au profit d’une réplique entièrement confectionnée dans la rue ou dans les officines de fabrique de la rumeur et de la propagande malveillante et intéressée.
Pour dessiller les yeux de ceux qui ne perçoivent pas la vérité, il aurait tout simplement suffi de revenir à mes propos tels qu’ils ont été livrés. Dans l’interview , objet de cette clarification, le journaliste me pose, sans lien direct avec l’architecture globale du propos, la question ou plutôt l’affirmation que ceux qui étaient revenus, n’étaient donc pas de la nationalité mauritanienne. Ce à quoi, j’avais répondu que, n’étant pas en charge de ces dossiers, il fallait s’adresser à ceux qui avaient rapatrié ces compatriotes.
Corrélativement à ce point, ce que j’ai par ailleurs ajouté, se rapportait au dossier du passif humanitaire où j’ai précisé que sur les volets le composant, la police que je dirigeais à l’époque en ma qualité de Directeur Général de la Sûreté, un seul la concernait : celui de l’enquête de nationalité. Là-dessus, des enquêtes minutieusement menées ont été diligentées dans le strict respect des procédures pour identifier les personnes de nationalité sénégalaise qui ont été par la suite acheminées vers leur pays d’origine.
Je peux comprendre que des propos tenus dans un salon ou en aparté, puissent subir une telle altération, mais quand ils sont diffusés sur les ondes d’une radio, il faudrait une grande dose de mauvaise foi ou poursuivre un dessein inavoué pour pouvoir les déformer.
Aussi, saurais-je gré à Radio « Mauritanides FM » de rediffuser avec traduction en français et dans les langues nationales de la partie dénaturée de mon interview. La TVM et Radio Mauritanie, ayant alimenté et poursuivi cette entreprise de diffamation devront faire de même aussi.
A mes compatriotes qui ont manifesté leur indignation face à mes propos ainsi tronqués, tout en leur assurant ma sensibilité à leur attitude, je leur demanderais de revenir à la source et consulter les archives sonores de la radio. Ce faisant, ils seront édifiés et fixés sur la provenance de cette manipulation de bas étage à laquelle ceux qui l’ont fomenté nous ont habitués. Ceux-là qui dénaturent toutes les vérités en assimilant une rébellion d’un individu à une rectification salvatrice, un coup d’Etat à la sauvegarde de la démocratie et empiètent sans vergogne sur les compétences constitutionnelles des pouvoirs judiciaire et législatif.
De telles œuvres ne peuvent provenir que d’un pouvoir balbutiant et aux abois, empêtré dans les difficultés, naviguant à vue, sans boussole. Pour se dépêtrer de l’impasse politique sans issue, avec lui, dans laquelle il a plongé le pays, il cherche à détourner l’opinion ici et ailleurs en semant la haine et la discorde entre nos communautés.
Quant au volet de ce dossier concernant le manifeste du négro mauritanien, le rôle de la police s’est limité à ouvrir une enquête, déterminer les responsables et déférer les auteurs de la publication à la justice. Ce qui a pu se produire, par la suite, ne relevait plus du service de la police.
S’agissant des événements consécutifs à la tentative de coup d’Etat à caractère ethnique survenu dans les années 90 et leurs conséquences au sein des Forces Armées, je rappelle que je n’étais nullement concerné, car j’avais quitté toutes responsabilités militaires depuis 1985.
Pour ma part, et les Mauritaniens le savent, je demeure convaincu que la solution de tous nos problèmes réside dans la mise en place des bases solides et bien ancrées d’une démocratie véritable d’où seront bannis le mensonge, les contre-vérités et la mésentente entre nos différentes communautés. C’est l’unique voie pour nous permettre de nous réconcilier entre nous, avec l’Histoire et avec nous-mêmes. Et c’est à cela que nous nous sommes attelés durant la phase de transition que j’ai eu l’honneur de diriger. Je demeure serein, car convaincu que le mensonge et la manipulation sont de mauvaises herbes qui croissent dans les terres incultes de la dictature et la transparence et la vérité fleurissent dans les vertes prairies de la démocratie.
Il me reste à préciser, qu’afin d’éviter une nouvelle déformation de mon propos de la part de ceux qui n’ont pas une maîtrise parfaite du français, je publierai en langue arabe une traduction du texte de ce communiqué.
Ancien Président
Ely Ould Mohamed Vall
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