Le président américain a dévoilé, jeudi 14 juin, sa nouvelle stratégie pour le développement du continent. Les axes principaux de celle-ci ? Le renforcement de la sécurité face à la menace Al-Qaïda et la contre-attaque face à l'offensive économique chinoise sur le continent.
Le président Obama a révélé, jeudi 14 juin, une partie de ses intentions pour l'Afrique. D'après un responsable américain, le plan présidentiel vise à encourager le potentiel économique « sensationnel » du continent en matière de croissance pour tirer des millions d'Africains de la pauvreté.
La Maison Blanche se focalise sur quatre points : renforcer les institutions démocratiques, stimuler la croissance et les investissements, donner la priorité à la paix et la sécurité et promouvoir le développement. « Au moment où nous regardons vers l'avenir, il apparaît clairement que l'Afrique est plus importante que jamais pour la sécurité et la prospérité de la communauté internationale et pour les Etats-Unis en particulier », a déclaré le président américain dans un communiqué.
Le Washington Post a d'ailleurs révélé jeudi que l'armée américaine avait mis en place, depuis 2007, un réseau de bases aériennes en Afrique pour surveiller secrètement les mouvements islamistes ou rebelles à l'aide de petits avions ou drones. Une tentative de faire échec au projet d'Al-Qaïda de s'implanter du Mali à la Somalie, en passant pas le Nigeria.
L'actualisation de la stratégie africaine de la Maison Blanche est énoncée près de trois ans après que Barack Obama, dont le père était kényan, eut arrêté ses priorités pour l'Afrique au cours d'un voyage au Ghana, le seul de son mandat au sud du Sahara. On remarquera qu'entre temps, le lyrisme a fait place à un ton bien plus pragmatique.
Meilleur taux de retour sur investissement
Aux États-Unis nous adorons nous décrire comme le pays où il y a une chance pour tout le monde. Au XXIe siècle, c'est en Afrique que tout le monde a une chance.
Hillary Clinton, secrétaire d'État.
La secrétaire d'État Hillary Clinton a pour sa part déclaré que Barack Obama croyait « passionnément » en l'avenir de l'Afrique. Elle a notamment souligné le fait que ce continent abritait six des dix économies qui ont connu la croissance la plus forte au cours de la décennie passée.
« Je veux que tous mes compatriotes américains, et particulièrement les entrepreneurs, entendent ça : l'Afrique offre le meilleur taux de retour sur investissements indirectes dans le monde », a-t-elle déclaré. « Aux États-Unis nous adorons nous décrire comme le pays où il y a une chance pour tout le monde. C'est un élément de notre fierté nationale. Au XXIe siècle, c'est en Afrique que tout le monde a une chance », a-t-elle poursuivi.
L'administration a également pris soin de souligner les progrès qui ont été enregistrés enAfrique sous le mandat de Barack Obama : naissance du Soudan du Sud, alternance démocratique en Côte d'Ivoire, ou encore envoi de forces spéciales pour aider les troupes africaines à mettre la main sur le rebelle ougandais Joseph Kony.
Regain d'intérêt confirmé
Le regain d'intérêt américain pour l'Afrique, initié il y a cinq ans, se confirme à un moment où laChine accentue ses investissements en direction du continent et cherche à fortifier ses liens diplomatiques.
D'après le responsable de l'administration américaine, la Chine apporte un capital dont l'économie africaine a un « besoin vital » et pourrait jouer un rôle pour assurer une paix durable au Soudan. Le commerce entre la Chine et l'Afrique a en effet atteint 120 milliards de dollars en 2011, un bond de 100 milliards en dix ans.
Le président Obama a révélé, jeudi 14 juin, une partie de ses intentions pour l'Afrique. D'après un responsable américain, le plan présidentiel vise à encourager le potentiel économique « sensationnel » du continent en matière de croissance pour tirer des millions d'Africains de la pauvreté.
La Maison Blanche se focalise sur quatre points : renforcer les institutions démocratiques, stimuler la croissance et les investissements, donner la priorité à la paix et la sécurité et promouvoir le développement. « Au moment où nous regardons vers l'avenir, il apparaît clairement que l'Afrique est plus importante que jamais pour la sécurité et la prospérité de la communauté internationale et pour les Etats-Unis en particulier », a déclaré le président américain dans un communiqué.
Le Washington Post a d'ailleurs révélé jeudi que l'armée américaine avait mis en place, depuis 2007, un réseau de bases aériennes en Afrique pour surveiller secrètement les mouvements islamistes ou rebelles à l'aide de petits avions ou drones. Une tentative de faire échec au projet d'Al-Qaïda de s'implanter du Mali à la Somalie, en passant pas le Nigeria.
L'actualisation de la stratégie africaine de la Maison Blanche est énoncée près de trois ans après que Barack Obama, dont le père était kényan, eut arrêté ses priorités pour l'Afrique au cours d'un voyage au Ghana, le seul de son mandat au sud du Sahara. On remarquera qu'entre temps, le lyrisme a fait place à un ton bien plus pragmatique.
Meilleur taux de retour sur investissement
Aux États-Unis nous adorons nous décrire comme le pays où il y a une chance pour tout le monde. Au XXIe siècle, c'est en Afrique que tout le monde a une chance.
Hillary Clinton, secrétaire d'État.
La secrétaire d'État Hillary Clinton a pour sa part déclaré que Barack Obama croyait « passionnément » en l'avenir de l'Afrique. Elle a notamment souligné le fait que ce continent abritait six des dix économies qui ont connu la croissance la plus forte au cours de la décennie passée.
« Je veux que tous mes compatriotes américains, et particulièrement les entrepreneurs, entendent ça : l'Afrique offre le meilleur taux de retour sur investissements indirectes dans le monde », a-t-elle déclaré. « Aux États-Unis nous adorons nous décrire comme le pays où il y a une chance pour tout le monde. C'est un élément de notre fierté nationale. Au XXIe siècle, c'est en Afrique que tout le monde a une chance », a-t-elle poursuivi.
L'administration a également pris soin de souligner les progrès qui ont été enregistrés enAfrique sous le mandat de Barack Obama : naissance du Soudan du Sud, alternance démocratique en Côte d'Ivoire, ou encore envoi de forces spéciales pour aider les troupes africaines à mettre la main sur le rebelle ougandais Joseph Kony.
Regain d'intérêt confirmé
Le regain d'intérêt américain pour l'Afrique, initié il y a cinq ans, se confirme à un moment où laChine accentue ses investissements en direction du continent et cherche à fortifier ses liens diplomatiques.
D'après le responsable de l'administration américaine, la Chine apporte un capital dont l'économie africaine a un « besoin vital » et pourrait jouer un rôle pour assurer une paix durable au Soudan. Le commerce entre la Chine et l'Afrique a en effet atteint 120 milliards de dollars en 2011, un bond de 100 milliards en dix ans.
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