La décision du Tribunal spécial pour la Sierra Leone (TSSL), qui a reconnu jeudi l'ex-président libérien Charles Taylorcoupable de crimes contre l'humanité, est un message fort contre l'impunité, ont estimé les organisations Amnesty International et Human Rights Watch (HRW).
Il ne fait aucun doute que le verdict d'aujourd'hui envoie un message important aux hauts responsables étatiques: qui que vous soyez et quelles que soient vos fonctions, vous serez traduits en justice pour les crimes commis, a déclaré le chef du bureau d'Amnesty en Sierra Leone, Brima Abdulai Sheriff, dans un message transmis à l'AFP à Dakar.
Ce verdict peut aussi être vu comme un rappel pour le Liberia, pays d'origine de M. Taylorayant également connu une série de guerres civiles, et ceux qui sont responsables des crimes commis pendant le conflit au Liberia doivent être traduits en justice, a-t-il ajouté.
Pour Elise Keppler, responsable pour HRW des questions de justice internationale, la condamnation de M. Taylor envoie un puissant message selon lequel même ceux qui occupent les postes les plus élevés peuvent être tenus de rendre des compte pour les crimes graves qu'ils auront commis. C'est une victoire pour les victimes sierra-léonaises, et tous ceux qui réclament justice lorsque les pires abus sont commis, a poursuivi Mme Keppler.
Charles Taylor a été reconnu coupable jeudi de crimes commis lors de la guerre en Sierra Leone (1991-2001), devenant ainsi le premier ex-chef d'Etat condamné par la justice internationale depuis Nuremberg. Sa peine doit être prononcée le 30 mai, il purgera sa peine dans une prison britannique.
Pour le responsable d'Amnesty en Sierra Leone Brima Abdulai Sheriff, ce verdict rend justice, dans une certaine mesure, aux populations de Sierra Leone mais les décisions contre M. Taylor et les autres condamnés devant le TSSL ne sont que la pointe de l'iceberg.
Des milliers de personnes soupçonnées d'être criminellement responsables pour les meurtres, viols, violences sexuelles, mutilations et l'utilisation d'enfants comme combattants dans le conflit armé en Sierra Leone n'ont jamais fait l'objet d'enquêtes, et encore moins de poursuites, a-t-il affirmé.
Elise Keppler de HRW a souligné que jamais, depuis (le tribunal de) Nuremberg, une cour internationale de justice ou une juridiction mixte sur les questions de crimes de guerre n'a rendu un arrêt contre un chef de l'Etat en exercice ou un ancien chef de l'Etat.
Le jugement du TSSL est le premier contre un ancien chef d'Etat rendu par la justice pénale internationale depuis celui prononcé en 1946 par le tribunal militaire international deNuremberg contre Karl Dönitz qui avait succédé à Adolf Hitler à la fin de la Seconde guerre mondiale. Il avait été condamné à dix ans de prison pour crimes de guerre.
AFP
Il ne fait aucun doute que le verdict d'aujourd'hui envoie un message important aux hauts responsables étatiques: qui que vous soyez et quelles que soient vos fonctions, vous serez traduits en justice pour les crimes commis, a déclaré le chef du bureau d'Amnesty en Sierra Leone, Brima Abdulai Sheriff, dans un message transmis à l'AFP à Dakar.
Ce verdict peut aussi être vu comme un rappel pour le Liberia, pays d'origine de M. Taylorayant également connu une série de guerres civiles, et ceux qui sont responsables des crimes commis pendant le conflit au Liberia doivent être traduits en justice, a-t-il ajouté.
Pour Elise Keppler, responsable pour HRW des questions de justice internationale, la condamnation de M. Taylor envoie un puissant message selon lequel même ceux qui occupent les postes les plus élevés peuvent être tenus de rendre des compte pour les crimes graves qu'ils auront commis. C'est une victoire pour les victimes sierra-léonaises, et tous ceux qui réclament justice lorsque les pires abus sont commis, a poursuivi Mme Keppler.
Charles Taylor a été reconnu coupable jeudi de crimes commis lors de la guerre en Sierra Leone (1991-2001), devenant ainsi le premier ex-chef d'Etat condamné par la justice internationale depuis Nuremberg. Sa peine doit être prononcée le 30 mai, il purgera sa peine dans une prison britannique.
Pour le responsable d'Amnesty en Sierra Leone Brima Abdulai Sheriff, ce verdict rend justice, dans une certaine mesure, aux populations de Sierra Leone mais les décisions contre M. Taylor et les autres condamnés devant le TSSL ne sont que la pointe de l'iceberg.
Des milliers de personnes soupçonnées d'être criminellement responsables pour les meurtres, viols, violences sexuelles, mutilations et l'utilisation d'enfants comme combattants dans le conflit armé en Sierra Leone n'ont jamais fait l'objet d'enquêtes, et encore moins de poursuites, a-t-il affirmé.
Elise Keppler de HRW a souligné que jamais, depuis (le tribunal de) Nuremberg, une cour internationale de justice ou une juridiction mixte sur les questions de crimes de guerre n'a rendu un arrêt contre un chef de l'Etat en exercice ou un ancien chef de l'Etat.
Le jugement du TSSL est le premier contre un ancien chef d'Etat rendu par la justice pénale internationale depuis celui prononcé en 1946 par le tribunal militaire international deNuremberg contre Karl Dönitz qui avait succédé à Adolf Hitler à la fin de la Seconde guerre mondiale. Il avait été condamné à dix ans de prison pour crimes de guerre.
AFP
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire