Les armateurs européens ont reçu hier, de la Direction Générale des Affaires Maritimes et des Pêches de la Commission Européenne, un fax leur intimant l’ordre de quitter au plus tard le lundi 23 Avril 2à12 à minuit pour cause d’épuisement du quota prévu au titre de l’article 15(4) du Conseil de la Régulation (EC) № 1006/2008 et qui est de 250 000 tonnes.
Selon le Fax au mardi la quantité pêchée serait de 252 654 tonnes dans la catégorie 9 des chalutiers congélateurs de pêche pélagique. En conséquence, il était demandé à tous les États membres concernés (Allemagne, Pays-Bas, la Lettonie, la Lituanie, leRoyaume-Uni, Pologne) d'interdire les activités de pêche de leurs navires impliqués dans cette pêcherie.
L’échec des rounds de négociation portant sur le renouvellement des accords de pêche entre la Mauritanie et l'Union européenne, entamées le 13 décembre dernier, laissait présager un scénario catastrophe pour les deux parties.
Les négociateurs européens et mauritaniens dirigés par le très controversé ancien chef de laDSPCM Cheikh Ould Baya, se sont quittés sans aboutir à la signature d'un nouvel accord qui doit remplacer l'ancienne convention signée entre les deux parties en Août 2008. Selon un négociateur mauritanien, la question des compensations financières a été le principal point d'achoppement des pourparlers, les représentants de l'UE ayant jugé "assez lourdes" les exigences de la partie mauritanienne. Les deux parties se sont refusées de révéler les détails relatifs à leurs propositions financières respectives.
Dans la dernière convention, qui arrive à terme le 31 juillet prochain, l'UE devait verser à laMauritanie 305 millions d'euros sur une durée de quatre ans, en contrepartie des autorisations de pêche délivrées aux navires européens. Sur les autres aspects des négociations, les deux parties se sont entendues sur les questions relatives au débarquement des captures à Nouadhibou avant leur acheminement vers l'Europe.
En plus, du fait que les équipages des bateaux européens doivent comprendre 60% de Mauritaniens et que 2% de leurs captures en pélagiques doivent être destinés au marché mauritanien. Le Quotidien de Nouakchott a contacté le bureau de Bernardus Kloppenborg, le directeur en charge du dossier et en son absence l’un de ses collaborateurs M. Rémy, nous a affirmé que pour le moment, seuls dix sept bateaux sont concernés par la mesure.
Bien entendu, les marins mauritaniens, rétribués jusqu’à dix fois plus que leurs collègues nationaux vont se retrouver en chômage technique. Aucune mesure ne semble avoir été prise pour leur assurer une transition en attendant la conclusion du prochain accord.
D’un autre coté, et avant le début des négociations avec la Mauritanie sur le renouvellement de l’accord de pêche le Parlement de Strasbourg dont une délégation avait visité laMauritanie avait exprimé à la Commission son désir de trouver un équilibre entre les avantages économiques et la préservation des ressources. Les députés avaient souligné l'importance capitale de la durabilité et du soutien financier alloué au développement des infrastructures en Mauritanie en vue d'encourager l'économie locale et une meilleure coordination des fonds européens.
Les députés européens, s'inquiétaient de la surexploitation de certaines réserves, comme la pieuvre, et ils avaient appelé la Commission à mener un débat avec la Mauritanie sur le développement de plans de gestion de pêche à long terme, qui incluraient une répartition des prises entre les différentes flottes présentes dans les eaux mauritaniennes. Et que par ailleurs des fonds doivaient être alloués, en particulier, à la recherche, au contrôle et aux infrastructures.
Selon la résolution élaborée par plusieurs groupes politiques et adoptée à main levée, les navires européens pourront uniquement pêcher les stocks excédentaires et exploiter seulement les ressources qui ne peuvent pas être pêchées par la flotte mauritanienne
Selon les députés, l'Union européenne devrait soutenir davantage le développement des infrastructures mauritaniennes. La pêche artisanale et côtière bénéficierait de la construction d'installations adéquates pour le débarquement du poisson sur la côte centrale et méridionale de la Mauritanie alors que la modernisation du grand port de Nouadhibou permettrait aux flottes de l'Union européenne d'exercer leurs activités plus efficacement.
En vertu de l'accord actuel, qui expire le 1er août 2012, les navires de France, d'Allemagne, de Grèce, d'Irlande, d'Italie, de Lettonie, de Lituanie, des Pays-Bas, de Pologne, duPortugal, d'Espagne et du Royaume-Uni sont concernés. Les négociations sur le nouvel accord devraient commencer en juin de cette année. Une fois finalisé, l'accord devra obtenir l'approbation du Parlement pour entrer en vigueur.
Avec ses 300.000 tonnes produites par an, la pêche représente 50% des exportations de laMauritanie et 10% du PIB et contribue pour 29% au budget national. Elle demeure une ressource très sensible sur laquelle les Mauritaniens misent pour faire face aux éventuels déséquilibres budgétaires. Le secteur de la pêche offre 36.000 emplois, dont 50% à terre, 31% dans le sous-secteur artisanal, 12% dans le sous-secteur industriel, en plus de 3% dans d'autres activités liés au secteur.
B.C
Selon le Fax au mardi la quantité pêchée serait de 252 654 tonnes dans la catégorie 9 des chalutiers congélateurs de pêche pélagique. En conséquence, il était demandé à tous les États membres concernés (Allemagne, Pays-Bas, la Lettonie, la Lituanie, leRoyaume-Uni, Pologne) d'interdire les activités de pêche de leurs navires impliqués dans cette pêcherie.
L’échec des rounds de négociation portant sur le renouvellement des accords de pêche entre la Mauritanie et l'Union européenne, entamées le 13 décembre dernier, laissait présager un scénario catastrophe pour les deux parties.
Les négociateurs européens et mauritaniens dirigés par le très controversé ancien chef de laDSPCM Cheikh Ould Baya, se sont quittés sans aboutir à la signature d'un nouvel accord qui doit remplacer l'ancienne convention signée entre les deux parties en Août 2008. Selon un négociateur mauritanien, la question des compensations financières a été le principal point d'achoppement des pourparlers, les représentants de l'UE ayant jugé "assez lourdes" les exigences de la partie mauritanienne. Les deux parties se sont refusées de révéler les détails relatifs à leurs propositions financières respectives.
Dans la dernière convention, qui arrive à terme le 31 juillet prochain, l'UE devait verser à laMauritanie 305 millions d'euros sur une durée de quatre ans, en contrepartie des autorisations de pêche délivrées aux navires européens. Sur les autres aspects des négociations, les deux parties se sont entendues sur les questions relatives au débarquement des captures à Nouadhibou avant leur acheminement vers l'Europe.
En plus, du fait que les équipages des bateaux européens doivent comprendre 60% de Mauritaniens et que 2% de leurs captures en pélagiques doivent être destinés au marché mauritanien. Le Quotidien de Nouakchott a contacté le bureau de Bernardus Kloppenborg, le directeur en charge du dossier et en son absence l’un de ses collaborateurs M. Rémy, nous a affirmé que pour le moment, seuls dix sept bateaux sont concernés par la mesure.
Bien entendu, les marins mauritaniens, rétribués jusqu’à dix fois plus que leurs collègues nationaux vont se retrouver en chômage technique. Aucune mesure ne semble avoir été prise pour leur assurer une transition en attendant la conclusion du prochain accord.
D’un autre coté, et avant le début des négociations avec la Mauritanie sur le renouvellement de l’accord de pêche le Parlement de Strasbourg dont une délégation avait visité laMauritanie avait exprimé à la Commission son désir de trouver un équilibre entre les avantages économiques et la préservation des ressources. Les députés avaient souligné l'importance capitale de la durabilité et du soutien financier alloué au développement des infrastructures en Mauritanie en vue d'encourager l'économie locale et une meilleure coordination des fonds européens.
Les députés européens, s'inquiétaient de la surexploitation de certaines réserves, comme la pieuvre, et ils avaient appelé la Commission à mener un débat avec la Mauritanie sur le développement de plans de gestion de pêche à long terme, qui incluraient une répartition des prises entre les différentes flottes présentes dans les eaux mauritaniennes. Et que par ailleurs des fonds doivaient être alloués, en particulier, à la recherche, au contrôle et aux infrastructures.
Selon la résolution élaborée par plusieurs groupes politiques et adoptée à main levée, les navires européens pourront uniquement pêcher les stocks excédentaires et exploiter seulement les ressources qui ne peuvent pas être pêchées par la flotte mauritanienne
Selon les députés, l'Union européenne devrait soutenir davantage le développement des infrastructures mauritaniennes. La pêche artisanale et côtière bénéficierait de la construction d'installations adéquates pour le débarquement du poisson sur la côte centrale et méridionale de la Mauritanie alors que la modernisation du grand port de Nouadhibou permettrait aux flottes de l'Union européenne d'exercer leurs activités plus efficacement.
En vertu de l'accord actuel, qui expire le 1er août 2012, les navires de France, d'Allemagne, de Grèce, d'Irlande, d'Italie, de Lettonie, de Lituanie, des Pays-Bas, de Pologne, duPortugal, d'Espagne et du Royaume-Uni sont concernés. Les négociations sur le nouvel accord devraient commencer en juin de cette année. Une fois finalisé, l'accord devra obtenir l'approbation du Parlement pour entrer en vigueur.
Avec ses 300.000 tonnes produites par an, la pêche représente 50% des exportations de laMauritanie et 10% du PIB et contribue pour 29% au budget national. Elle demeure une ressource très sensible sur laquelle les Mauritaniens misent pour faire face aux éventuels déséquilibres budgétaires. Le secteur de la pêche offre 36.000 emplois, dont 50% à terre, 31% dans le sous-secteur artisanal, 12% dans le sous-secteur industriel, en plus de 3% dans d'autres activités liés au secteur.
B.C
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