Le président de la Commission de la Communauté économique des Etats de l'Afrique de l'Ouest (CEDEAO) ,Désiré Kadré Ouédraogo, a invité les chefs d'Etat et de gouvernement ouest africains réunis jeudi à Abidjan à envisager le déploiement de troupes au Mali et enGuinée-Bissau pour une mise en oeuvre"effective" de leurs décisions visant le retour à l'ordre constitutionnel dans ces deux pays.
"Il est évident que si la CEDEAO ne renforce pas sa présence sur le terrain, les résultats significatifs qui seraient obtenus à partir des solutions négociées et les objectifs de rétablissement de l'intégrité territoriale pourraient être fragilisés", a déclaré Désiré Kadré Ouédraogo relativement au Mali, à l'ouverture de la réunion des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO sur le Mali et laGuinée-Bissau.
Il espère que "les orientations et les instructions" de la réunion permettront "d'assister le gouvernement malien non seulement à sécuriser sa transition politique mais aussi à recouvrer son intégrité territoriale".
C'est pourquoi, nous avons préparé la programmation d'un éventuel déploiement des troupes au Mali", a souligné M. Ouédraogo. Réunis le 5 avril avril à Abidjan, les chefs d'état-major des armées de la CEDEAO avaient élaboré un plan opérationnel de déploiement de la force d'attente de la CEDEAO approuvé par les chefs d'Etat.
Rien n'avait filtré sur la répartition par pays des effectifs estimés à près de 3 000 hommes ni sur les moyens logistiques à mobiliser. Sur la Guinée-Bissau, Désiré Kadré Ouédraogo, a appelé le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement à se montrer "ferme et décisif" sur la restauration de l'ordre constitutionnel et à adopter des "mesures vigoureuses" pour que les décisions de la CEDEAO soient "acceptées par tous".
"Les mesures spécifiques à prendre ne devront pas occulter la nécessité d'une présence militaire", a indiqué M. Ouédraogo. "L'objectif sera de sécuriser le processus en cours et de contribuer à la mise en oeuvre effective de la réforme du secteur de la sécurité de ce pays", a-t-il justifié.
La réunion des chefs d'Etat et de gouvernement vise à faire le bilan des décisions de laCEDEAO et à "donner de l'élan" aux prochaines initiatives au Mali mais également à prendre " d'importantes mesures" pour répondre "sans délai" à la situation de "confusion politique" enGuinée-Bissau.
"Il est évident que si la CEDEAO ne renforce pas sa présence sur le terrain, les résultats significatifs qui seraient obtenus à partir des solutions négociées et les objectifs de rétablissement de l'intégrité territoriale pourraient être fragilisés", a déclaré Désiré Kadré Ouédraogo relativement au Mali, à l'ouverture de la réunion des chefs d'Etat et de gouvernement de la CEDEAO sur le Mali et laGuinée-Bissau.
Il espère que "les orientations et les instructions" de la réunion permettront "d'assister le gouvernement malien non seulement à sécuriser sa transition politique mais aussi à recouvrer son intégrité territoriale".
C'est pourquoi, nous avons préparé la programmation d'un éventuel déploiement des troupes au Mali", a souligné M. Ouédraogo. Réunis le 5 avril avril à Abidjan, les chefs d'état-major des armées de la CEDEAO avaient élaboré un plan opérationnel de déploiement de la force d'attente de la CEDEAO approuvé par les chefs d'Etat.
Rien n'avait filtré sur la répartition par pays des effectifs estimés à près de 3 000 hommes ni sur les moyens logistiques à mobiliser. Sur la Guinée-Bissau, Désiré Kadré Ouédraogo, a appelé le sommet des chefs d'Etat et de gouvernement à se montrer "ferme et décisif" sur la restauration de l'ordre constitutionnel et à adopter des "mesures vigoureuses" pour que les décisions de la CEDEAO soient "acceptées par tous".
"Les mesures spécifiques à prendre ne devront pas occulter la nécessité d'une présence militaire", a indiqué M. Ouédraogo. "L'objectif sera de sécuriser le processus en cours et de contribuer à la mise en oeuvre effective de la réforme du secteur de la sécurité de ce pays", a-t-il justifié.
La réunion des chefs d'Etat et de gouvernement vise à faire le bilan des décisions de laCEDEAO et à "donner de l'élan" aux prochaines initiatives au Mali mais également à prendre " d'importantes mesures" pour répondre "sans délai" à la situation de "confusion politique" enGuinée-Bissau.
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