lundi 23 avril 2012

Interview de M. Biram Ould Dah: pour mettre un terme à la polémique - [Vidéo].


La polémique concernant nos prétendus"mensonges" ou 'manipulations" au sujet des propos tenus par M. Biram Ould Dah Ould Abeid lors de l'interview que le Président de l'IRA a accordée àKassataya continue, par presse et médias interposés.

Pour lever l'équivoque et permettre, une bonne fois pour toutes, aux lecteurs et auditeurs de Kassataya, de se faire leur propre opinion, nous publions l’enregistrement de l’interview. Les propos qui ont inspiré le titre de l'article source de la polémique sont disponibles ici (en vidéo et en audio).

La rédaction de Kassataya met, pour clore cette polémique qu'elle juge stérile et contre productive, à la disposition de chacun les versions longues en vidéo et en audio (version longue en vidéo et en audio).

Au sujet de cette interview la rédaction de  Kassataya souhaite apporter plusieurs élèments :

- Nous n'avons reçu Aucune remarque, ni droit de réponse, ni objection de la part de M. Biram Ould Dah concernant cette interview, son contenu et le papier d'analyse qui a suivi.

- Il nous a été reproché une certaine "lenteur" dans la mise en ligne de l'interview. Nous tenons à rappeler aux auditeurs et lecteurs que les journalistes de  Kassataya sont TOUS des bénévoles, qui ménent de front leur vie professionnelle et leur engagement dans cette belle aventure qu'est Kassataya. Pour retranscrire cette longue interview, un seul journaliste a travaillé dessus, tout en continuant à assumer sa vie professionnelle. Ceci explique cela.

- Nous avons été taxé de comportement agressif. Qu'appelez vous "agressivité"? Aucun propos déplacé ou irrespectueux n’a été adressé à M. Ould Dah. Aucun. Il est vrai qu’il n’y avait pas, non plus, de révérence dans l’article qui, nous le rappelons, n’était qu’un papier d’analyse dont on peut partager ou pas le contenu et qui n’a jamais été présenté comme"propos de M. Ould Dah".

- Nous avons été critiqué sur l'emploi, dans le papier d'analyse qui a suivi l'interview, de l'expression "fonds de commerce". Concernant cette dernière, le sens et le contexte dans lesquels elle a été employée ont été largement expliqués. Libre à chacun de lui donner le sens qu’il veut.

- L'interview dont tout le monde a pu lire la retranscription s'est déroulée en présence du président et de la secrétaire générale d’IRA France. Comment imaginer, alors, que nous ayons pu manipuler ou falsifier quoi que ce soit, alors que des témoins étaient présents?

- Comment, ensuite, continuer à polémiquer sur le contenu de cette interview? A part vouloir faire preuve de malhonnêteté intellectuelle, nier les propos tenus par M ould Dah relève, soit de la mauvaise foi, soit du mauvais procès. Ce n'est pas aux journalistes d'assumer les propos tenus par un homme politique, mais bien à ce dernier.

- A  Kassataya, nous avons une ligne de conduite qui s'appelle la "déontologie". Nous y sommes fermement attachés. Manipuler, contrefaire, arranger, mentir..... nous ne savons pas faire. Nous donnons la parole à tous et à toutes les opinions, dans le respect. A chaque fois que nous avons interviewé une personnalité, de quelque couleur politique qu'elle soit, nous avons TOUJOURS mis un point d'honneur à la livrer dans ses moindres détails aux auditeurs, sans sacrifier au rituel en cours dans bien des rédactions, à savoir : des questions préparées à l'avance, des réponses "retravaillées" par l'homme politique, des enregsitrements " coupés", etc.....

La rédaction de Kassataya déplore le climat malsain qui prévaut depuis quelques jours et les insultes qu'elle reçoit. Mais, peut être est-ce ça aussi l'apprentissage de la démocratie dans un pays qui ne la découvre que depuis peu : la liberté de ne pas être d'accord. Mais, aussi, la liberté de pensée pour les journalistes qui essaient de faire leur travail, loin de toutes polémiques partisanes et des ayatollahs de la censure.

Pour nous, la polémique est définitivement close. Définitivement. Nous laissons les auditeurs et lecteurs qui nous font confiance depuis des années libres de se faire leur opinion.

Mariem mint DERWICH, 
Rédactrice en chef
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M. Ould Saleck avait écrit:

Droit de réponse contre Mohamed ould Mohamed Lemine concernant son article paru sur cridem le 17 04 2012 et qui a pour titre : Clash entre IRA et Kassataya et à Abdoul Diaganapour article : Explication autour d’un malentendu en réponse à l’interpellation de Bala Touré deIRA.

Pour notre ami Mohamed ould Mohamed, qui a bien insisté, pour savoir ou se trouve la vérité, et qui a raison, de Abdoul Diagana ou de Bala Touré, je l’invite à lire les arguments ci-dessus, arguments sur lesquels aussi je demande à Abdoul Diagana de se prononcer

De prime abord, j’étais curieux de lire la réponse du journaliste Abdoulaye Diagana à mon amiBalla Touré quand j’ai découvert le titre de son article. Ce que je fis alors bien que j’étais encore sur un travail urgent. Cette réponse me révolta plus que la première malheureuse sortie de Mr Diagana gratuitement contre le président Biram Dah ABEID. 

Paradoxalement, cet article venu dissiper le « malentendu » contenait, hélas, davantage de contre-vérités. Dans une tentative malencontreuse de couvrir une agression pas du tout honorable, on se retrouve finalement entrain de tisser de toutes pièces, une toile de charge; c’est ce qu'a fait malheureusement Mr Diagana. Alors pourquoi ne pas rétablir quelques vérités :

1) Le Président Biram DAH ABEID assume et a toujours assumé ce qu'il a exprimé dans l'interview comme à son habitude, constant et cohérent; et rien dans ce qu’il a dit ne nous fait rougir, nous ses amis, notamment le propos concernant des personnes sur lesquelles des questions ont été posées avec insistances, comme le Président Messaoud OULD BOULKHEIRou Boidjel OULD HOUMEID ou d’autres personnes que Biram ai citées et que toi tu as tenté et tu tentes encore d’omettre;

2) J’ai bien écouté et lu l’interview, qui est heureusement maintenant sur votre site, il n’a indexé, dans cette l’interview Boidjel et Messaoud comme étant esclavagistes, comme tu l’as écris et propagé, ceci est faux, c'est une invention que toi Abdoul Diagana tu as voulu mettre sur le dos de Biram, pour ton propre agenda ou celui des gens pour qui tu voudrais jeter des fleures. Dire qu'ils sont esclavagistes signifie qu'ils ont des esclaves, ou pratiques l'esclavage et ceci serait un mensonge et un acharnement aveugle dont nous n’avons nul besoin surtout envers deux hommes aux quels Biram n’est lié par aucune adversité même si leurs chemins sont pour le moment divergents;

3) Une autre flagrante contre-vérité : Tu affirmes que Biram a caressé l'espoir que Messoudl’adoube comme héritier et que ceci est la source, prétends-tu, de la haine qu’il lui voue. Tout ceci est faux et très loin de l'analyse journalistique digne et respectable;

4) Et encore une autrecelle-là très partisane et partisane à rebours, c'est le fait d’ affirmer queMessaoud et Biram seraient en concurrence pour le fonds de commerce fait de misère Hratin - l'esclavage.

Ce sont, ici, les quatre points qui ont causé le tollé et sur ces points, tu as prêté à Biram des positions qu’il n’a pas exprimées et que tu lui as prêtées injustement et volontairement, avec la mauvaise foi d'un adversaire. Par ailleurs, d’aucun peuvent dire que tu as eu la mauvaise foi de cacher l'interview tout en distillant des passages inventés et contraires au contenu de l’entretien et, c’'est lorsque les protestations ont fusé que tu t'es trouvé dans l’obligation de publier l’interview.

Donc, monsieur Mohamed ould Mohamed Lemine, demandez à Abdoul Diagana de nous rétablir et vous rétablir sur ces griefs que nous avons soulevé et qui sont vérifiables à la lecture de la vraie version de l’interview lorsqu’elle a été heureusement publiée.

Yacoub ould Saleck, IRA-Mauritanie

Nouakchott, le 17 04 2012













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