Alger (AP) — Un jeune chômeur algérien a tenté dimanche de s'immoler par le feu en plein centre-ville à Jijel (250km au nord-est d'Alger), après que des policiers ont voulu lui confisquer les quelques paquets de cigarettes qu'il revendait à l'unité, a-t-on appris auprès de proches de la victime résidant dans le quartier de Village Moussa.
Selon eux, le jeune chômeur, dans un accès de rage, est allé acheter de l'essence, puis est revenu sur les lieux pour s'asperger ensuite le corps et allumer son briquet devant des centaines de personnes présentes au moment de la saisie de sa marchandise.
Ce geste de désespoir, a-t-on rapporté de mêmes sources, a eu pour effet de déclencher une émeute dans le quartier en solidarité avec la victime. Les informations sur son état de santé étaient encore contradictoires en fin de journée.
Les habitants ont dressés des barricades, flambé des pneus avant de bombarder le commissariat de pierres et d'autres objets épars. Les panneaux d'affichage des candidats aux législatives du 10 mai ont également fait les frais de la furie de ces jeunes manifestants. La police a dû recourir au gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, a-t-on ajouté en précisant que le calme était finalement revenu.
Depuis le geste de Mohamed Bouazizi, icône de la révolution tunisienne, l'immolation par le feu est devenu un moyen ultime de revendication pour certains jeunes Algériens, souvent livrés au chômage et à la précarité, ou encore la "hogra" (l'arbitraire) de la police et de l'administration. La presse algérienne a recensé plusieurs dizaines d'immolations de ce genre ces derniers mois. AP
Selon eux, le jeune chômeur, dans un accès de rage, est allé acheter de l'essence, puis est revenu sur les lieux pour s'asperger ensuite le corps et allumer son briquet devant des centaines de personnes présentes au moment de la saisie de sa marchandise.
Ce geste de désespoir, a-t-on rapporté de mêmes sources, a eu pour effet de déclencher une émeute dans le quartier en solidarité avec la victime. Les informations sur son état de santé étaient encore contradictoires en fin de journée.
Les habitants ont dressés des barricades, flambé des pneus avant de bombarder le commissariat de pierres et d'autres objets épars. Les panneaux d'affichage des candidats aux législatives du 10 mai ont également fait les frais de la furie de ces jeunes manifestants. La police a dû recourir au gaz lacrymogène pour disperser les manifestants, a-t-on ajouté en précisant que le calme était finalement revenu.
Depuis le geste de Mohamed Bouazizi, icône de la révolution tunisienne, l'immolation par le feu est devenu un moyen ultime de revendication pour certains jeunes Algériens, souvent livrés au chômage et à la précarité, ou encore la "hogra" (l'arbitraire) de la police et de l'administration. La presse algérienne a recensé plusieurs dizaines d'immolations de ce genre ces derniers mois. AP
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