Le négociateur en chef de l’opposition qui a participé au dialogue avec la majorité,Boydieïl Ould Houmeyd sera, ce mercredi 25 avril 2012, l’invité d’une émission politique de l’unique télévision de Mauritanie.
Le président du parti El Wiam répondra, en direct, aux questions de Mohamed Takiyou Allah Al Ad’Ham, directeur des programmes de la TéléVision de Mauritanie (TVM) et de Moussa Ould Hamed, grande figure de la presse privée mauritanienne et responsable du journal « Biladi ».
Même si le président de la République a signé les huit lois émanantes du dialogue(lois organiques relatives à l'élection du président de la république et des membres du Sénat et de l'Assemblée nationale,quota réservé aux femmes dans les futures élections, au vote des mauritaniens de l’étranger, pouvoirs élargis de la CENI…), Boydieïl Ould Houmeyd reste critique.
Dans un récent entretien avec un journal de la presse locale, l’ancien ministre d’Ould Taya et d’Ould Cheikh Abdallahi a déclaré : « Mohamed Ould Abdel Aziz a dirigé le pays pendant trois ans et huit mois, à compter du coup d’Etat du 06 août 2008. Pour moi, il n’y a aucune différence entre Ould Abdel Aziz porté au pouvoir par un coup d’Etat et Ould Abdel Aziz élu : le discours est le même, le Premier ministre est le même, le programme d’infrastructures (construction de routes) est le même.
Optimiste ou pessimiste ? Le meilleur baromètre en ce domaine est le panier de la ménagère. Demandez à celle-ci si sa situation aujourd’hui est meilleure que celle d’avant Août 2008.Malgré les promesses mirobolantes du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz,les conditions de vie des populations les plus démunies et dont il se targue d’être le président peinent à s’améliorer. Est-ce à dire que l’attelage gouvernemental est incapable de traduire les promesses en actes ? ».
Dans un autre entretien, la semaine dernière, avec la première radio privée mauritanienne «Mauritanid », Boydieïl Ould Houmeyd, qui répondait à une question relative aux 101 millions d’Ouguiya qu’il a remboursé au trésor suite à une mise en demeure de l’Inspection Générale de l’Etat (IGE) qui a épinglé sa gestion comme directeur général du CNAM, a précisé :
« En fait à l’époque et vu le contexte particulier du moment,instruction a été donnée aux vérificateurs de l’IGE de voir toute ma gestion de 2008, ils en ont profité pour trouver des prétextes, afin de remonter à la gestion de la CNAM à partir de 2007, date où la CNAM a existé en tant que personne morale.
Lorsqu’ils n’ont rien trouvé comme détournement, ils ont eu recours à la manière dont les assurés accédaient aux soins, à l’exemple de personnes atteintes de maladies chroniques graves envoyées pour des soins à l’étranger avec des billets aller-retour et des sommes variant entre 600 000 et 1000 000 d’Oguiya, ou certains évacués en urgence pour des cas graves, sous prétexte qu’ils n’ont pas été évacués par décision du conseil national de santé, alors que j’ai une lettre du conseil qui autorise ce genre d’évacuations, surtout que les personnes concernées sont assurées par la CNAM et cotisent régulièrement.
Donc, à cause de cette formalité concernant le conseil de santé, j’ai été sommé par une mise en demeure de rembourser des montants perçus par d’autres, dont des proches collaborateurs du Président de la République comme Cheyakh Ould Ely, ancien directeur de cabinet du président de la République et actuel ambassadeur de Mauritanie en Franceet une fille de l’actuel ambassadeur de Mauritanie en Belgique, Ould Brahim Khlil ».
Le président du parti El Wiam répondra, en direct, aux questions de Mohamed Takiyou Allah Al Ad’Ham, directeur des programmes de la TéléVision de Mauritanie (TVM) et de Moussa Ould Hamed, grande figure de la presse privée mauritanienne et responsable du journal « Biladi ».
Même si le président de la République a signé les huit lois émanantes du dialogue(lois organiques relatives à l'élection du président de la république et des membres du Sénat et de l'Assemblée nationale,quota réservé aux femmes dans les futures élections, au vote des mauritaniens de l’étranger, pouvoirs élargis de la CENI…), Boydieïl Ould Houmeyd reste critique.
Dans un récent entretien avec un journal de la presse locale, l’ancien ministre d’Ould Taya et d’Ould Cheikh Abdallahi a déclaré : « Mohamed Ould Abdel Aziz a dirigé le pays pendant trois ans et huit mois, à compter du coup d’Etat du 06 août 2008. Pour moi, il n’y a aucune différence entre Ould Abdel Aziz porté au pouvoir par un coup d’Etat et Ould Abdel Aziz élu : le discours est le même, le Premier ministre est le même, le programme d’infrastructures (construction de routes) est le même.
Optimiste ou pessimiste ? Le meilleur baromètre en ce domaine est le panier de la ménagère. Demandez à celle-ci si sa situation aujourd’hui est meilleure que celle d’avant Août 2008.Malgré les promesses mirobolantes du candidat Mohamed Ould Abdel Aziz,les conditions de vie des populations les plus démunies et dont il se targue d’être le président peinent à s’améliorer. Est-ce à dire que l’attelage gouvernemental est incapable de traduire les promesses en actes ? ».
Dans un autre entretien, la semaine dernière, avec la première radio privée mauritanienne «Mauritanid », Boydieïl Ould Houmeyd, qui répondait à une question relative aux 101 millions d’Ouguiya qu’il a remboursé au trésor suite à une mise en demeure de l’Inspection Générale de l’Etat (IGE) qui a épinglé sa gestion comme directeur général du CNAM, a précisé :
« En fait à l’époque et vu le contexte particulier du moment,instruction a été donnée aux vérificateurs de l’IGE de voir toute ma gestion de 2008, ils en ont profité pour trouver des prétextes, afin de remonter à la gestion de la CNAM à partir de 2007, date où la CNAM a existé en tant que personne morale.
Lorsqu’ils n’ont rien trouvé comme détournement, ils ont eu recours à la manière dont les assurés accédaient aux soins, à l’exemple de personnes atteintes de maladies chroniques graves envoyées pour des soins à l’étranger avec des billets aller-retour et des sommes variant entre 600 000 et 1000 000 d’Oguiya, ou certains évacués en urgence pour des cas graves, sous prétexte qu’ils n’ont pas été évacués par décision du conseil national de santé, alors que j’ai une lettre du conseil qui autorise ce genre d’évacuations, surtout que les personnes concernées sont assurées par la CNAM et cotisent régulièrement.
Donc, à cause de cette formalité concernant le conseil de santé, j’ai été sommé par une mise en demeure de rembourser des montants perçus par d’autres, dont des proches collaborateurs du Président de la République comme Cheyakh Ould Ely, ancien directeur de cabinet du président de la République et actuel ambassadeur de Mauritanie en Franceet une fille de l’actuel ambassadeur de Mauritanie en Belgique, Ould Brahim Khlil ».
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