mercredi 24 août 2011

Troisième lettre d'un soldat à son excellence le président de la république



Je vous écris pour la troisième fois consécutive. Ma première correspondance vous fut adressée au lendemain de votre élection afin que certaines des idées émises puissent, au besoin, être intégrées à votre « feuille de route ».

Vous venez de faire naître l'espoir de faire changer les choses dans notre beau pays et c'est ce pourquoi je me permets de vous écrire. Je ne sollicite rien, je ne désire rien d'autre que de voir modifier quelque peu l'équilibre des disciplines enseignées à nos officiers…( le respect du subordonné…).

Diriger une armée en temps de paix est une tâche délicate qui, si elle n'est pas accomplie avec lucidité et caractère et loin des démagogies, risque de détruire un pays de l'intérieur aussi sûrement qu'une agression barbare. Tout ne peut être de votre seul chef, je le comprends même si je formule mes griefs. La Mauritanie a besoin d’un nouveau vent, celui de l’espoir, du cœur, un vent plus tolèrant
Monsieur le président.
Les soldats (S/officiers et HDT) et aussi ceux qui exercent la santé veulent plus d’égalité de chance et plus de partage « statut ».

Monsieur le Président,
les infirmiers militaires sont privés de stage de spécialisation à l’étranger depuis plusieurs années.

La Mauritanie est un idéal qu’il faut sans cesse bâtir, dans l’honnêteté, la transparence, l’altruisme et dans l’avenir. La Mauritanie oui, mais dans la paix et le respect des différences.

Monsieur le Président,
ne le prenez pas comme une offense, mais moi aussi je crois en la démocratie, la vraie, car c’est le rêve du peuple.

Je m’excuse de vous avoir importuné, pour la troisième fois consécutive, en usant de mon modeste statut de soldat pour exprimer un avis dont l’objectif premier est de permettre aux soldats (S/Officiers et HDT) des droits qui les protègent et qui leur garantissent une bonne retraite.

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