Dans un article paru dans notre livraison du 9 août 2011, Cheikh Sid’Ahmed Ould Babamine accusait le député de Tichitt de transporter des étrangers à cette ville, pour les inscrire sur la liste électorale, afin de faire pencher la balance de son côté, lors des prochaines élections.
Au lendemain de cette parution, les proches du député, conduits parMohamed Ould Teyah, conseiller municipal, à Tichitt, ont rendu visite au Calame pour riposter aux propos de l’ancien président de la CENI.
Ould Teyah a d’abord a tenu à exprimer son indignation de voir ‘’cette grande personnalité proférer de telles allégations, et s’érigeant en avocat défenseur de la ville de Tichitt, pour laquelle, il n’a jamais rien fait, tout au long de sa riche carrière’’.
Au lendemain de cette parution, les proches du député, conduits parMohamed Ould Teyah, conseiller municipal, à Tichitt, ont rendu visite au Calame pour riposter aux propos de l’ancien président de la CENI.
Ould Teyah a d’abord a tenu à exprimer son indignation de voir ‘’cette grande personnalité proférer de telles allégations, et s’érigeant en avocat défenseur de la ville de Tichitt, pour laquelle, il n’a jamais rien fait, tout au long de sa riche carrière’’.
Pire, ajoute Ould Teyah, celui qui se découvre aujourd’hui les talents d’un fervent défenseur de Tichitt n’a fait que couvrir une immense gabegie de son neveu qu’il a placé à la tête de la mairie de depuis 1998.
Sous le long règne de ce maire, indiquent les adversaires de Babamine, Tichitt a bénéficié de plusieurs financements pour son approvisionnement en eau, son désenclavement, ses infrastructures de santé, d’éducation, d’agriculture, de transport etc.
Ces investissements ont tous été détournés par son poulain ; le rapport d’une mission de l’IGE, envoyée à Tichitt, en février 2011, l’atteste amplement. A en croire les documents exhibés parOuld Teyah, le gouffre financier tournerait autour d’une centaine de millions d’Ouguiyas.
Et les membres du groupe d’ajouter : ‘’Nous sommes en train de poursuivre notre enquête, de peaufiner les chiffres pour que ces investissements soient restitués à leurs bénéficiaires, c'est-à-dire les populations de Tichitt, et en cas de refus, nous porterons plainte devant la justice.’’ .
Parlant de transports des personnes à Tichitt pour leur inscription sur la liste électorale, le groupe du député a tenu à indiquer, que le premier à se livrer à cette pratique est Cheikh Sid’Ahmed.
Et pour preuve, Ould Teyah cite l’accident de l’un de ses véhicules à Tidjikja. « Si nous transportons les gens de Tichitt, c’est pour leur montrer que leur ville d’origine, qu’ils avaient abandonnée, à cause de la dégradation des conditions de vie, a radicalement changé, elle revit aujourd’hui grâce à l’action de son député. » .
Et le groupe d’égrener les différentes réalisations du député. Selon nos interlocuteurs, le député de Tichitt, depuis qu’il a été élu, en 2006, s’est vite attelé à relever les nombreux défis auxquels fait face l’une des plus importantes cités historiques, oubliée et abandonnée par ses fils.
Des réalisations concrètes
Il fallait parer d’abord au plus pressé, c'est-à-dire, assurer une déserte régulière de la ville afin de l’approvisionner en produits vitaux, à des prix compétitifs, parce que les transporteurs refusaient de servir la vieille cité, arguant que la ligne est déficitaire puisqu’au retour, ils ne transportent rien.
Pour cela, le député a acquis sur fonds propres, deux 4X4 légers, pour le transports des passagers, et un camion de 20 T, pour le fret. Un magasin a été ouvert à l’occasion pour rassembler et le fret et l’ensemble des passagers, sans distinction, à destination de Tichitt.
Cette intervention a permis, grâce à l’ouverture, en collaboration, avec la SONIMEX, de 11 boutiques dans la Moughataa où les produits sont vendus au même prix que dans le marché deNouakchott. La différente est supportée par le député, affirme, Ould Teyah.
Parallèlement à cette déserte par la voix terrestre, le député de Tichitt a bataillé ferme pour l’installation d’une antenne de Mauritel afin de mettre la cite historique au diapason d’un monde devenu un petit village.
L’ensemble des frais de génie civil a entièrement été pris en charge par le député. Et grâce à l’ouverture d’un cyber thé, les jeunes de la ville, les touristes qui visitent la ville mais aussi les éléments de la garnison de la gendarmerie, restent en contact permanent avec les leurs et le monde entier.
Le scannage et la mise en ligne de l’ensemble du patrimoine culturel de la ville vont également permettre aux autres de découvrir cette ville ancienne. A en croire toujours Teyah et ses amis, le député s’est attaqué à l’un des plus gros problèmes de la zone, à savoir l’eau.
En revisitant l’ensemble des investissements affectés à Tichitt, force est de constater, selon le groupe du député, que la ville et les villages de la Moughataa continuent à souffrir d’un manque cruel d’eau.
Pour pallier à ce problème, le député a réalisé plusieurs forages. Le village de Techgaga, situé dans la commune de Lekhcheb a rompu désormais avec le manque d’eau.
Il faut rappeler, qu’à un certain moment de l’année, cette localité était approvisionnée par citerne, à partir de Tidjikja, soit environ 75 Km.
Chérif Hamahoullah Ould Mohamed Lemine, l’un des ressortissants de Tichitt s’y en est beaucoup investi, avec son propre Hilux. ‘’Tout cela est devenu un mauvais souvenir’’.,explique Ould Teyah.
Mais le député ne s’est pas arrêté là ; il a estimé qu’il fallait, en plus des infrastructures, fixer les populations en leur fournissant de l’emploi et des activités génératrices de revenus.
C’est ainsi qu’il a contribué à la mise en place d’une unité de taillage des pierres ornementales, l’ouverture d’un centre d’enfûtage de gaz domestique, l’ouverture d’une station de carburant, ce qui, il faut le rappeler, pourrait profiter aux touristes et aux convois qui transitent entre l’est et le nord du pays.
Enfin, au plan de la santé, le député a payé de sa propre poche, la formation de 5 infirmiers natifs de la ville afin de pallier au déficit du personnel de santé, parce que nombre d’agents affectés dans la zone refusent de rejoindre leur poste, arguant les conditions de vie et de travail.
Pour Ould Teyah, ‘’ce sont ces réalisations qui profitent, en premier lieu, aux habitants de la ville qui agitent le sommeil des détracteurs d’un député qui se bat pour que cette cité reprenne son lustre d’antan.’’.
Dalay Lam
Sous le long règne de ce maire, indiquent les adversaires de Babamine, Tichitt a bénéficié de plusieurs financements pour son approvisionnement en eau, son désenclavement, ses infrastructures de santé, d’éducation, d’agriculture, de transport etc.
Ces investissements ont tous été détournés par son poulain ; le rapport d’une mission de l’IGE, envoyée à Tichitt, en février 2011, l’atteste amplement. A en croire les documents exhibés parOuld Teyah, le gouffre financier tournerait autour d’une centaine de millions d’Ouguiyas.
Et les membres du groupe d’ajouter : ‘’Nous sommes en train de poursuivre notre enquête, de peaufiner les chiffres pour que ces investissements soient restitués à leurs bénéficiaires, c'est-à-dire les populations de Tichitt, et en cas de refus, nous porterons plainte devant la justice.’’ .
Parlant de transports des personnes à Tichitt pour leur inscription sur la liste électorale, le groupe du député a tenu à indiquer, que le premier à se livrer à cette pratique est Cheikh Sid’Ahmed.
Et pour preuve, Ould Teyah cite l’accident de l’un de ses véhicules à Tidjikja. « Si nous transportons les gens de Tichitt, c’est pour leur montrer que leur ville d’origine, qu’ils avaient abandonnée, à cause de la dégradation des conditions de vie, a radicalement changé, elle revit aujourd’hui grâce à l’action de son député. » .
Et le groupe d’égrener les différentes réalisations du député. Selon nos interlocuteurs, le député de Tichitt, depuis qu’il a été élu, en 2006, s’est vite attelé à relever les nombreux défis auxquels fait face l’une des plus importantes cités historiques, oubliée et abandonnée par ses fils.
Des réalisations concrètes
Il fallait parer d’abord au plus pressé, c'est-à-dire, assurer une déserte régulière de la ville afin de l’approvisionner en produits vitaux, à des prix compétitifs, parce que les transporteurs refusaient de servir la vieille cité, arguant que la ligne est déficitaire puisqu’au retour, ils ne transportent rien.
Pour cela, le député a acquis sur fonds propres, deux 4X4 légers, pour le transports des passagers, et un camion de 20 T, pour le fret. Un magasin a été ouvert à l’occasion pour rassembler et le fret et l’ensemble des passagers, sans distinction, à destination de Tichitt.
Cette intervention a permis, grâce à l’ouverture, en collaboration, avec la SONIMEX, de 11 boutiques dans la Moughataa où les produits sont vendus au même prix que dans le marché deNouakchott. La différente est supportée par le député, affirme, Ould Teyah.
Parallèlement à cette déserte par la voix terrestre, le député de Tichitt a bataillé ferme pour l’installation d’une antenne de Mauritel afin de mettre la cite historique au diapason d’un monde devenu un petit village.
L’ensemble des frais de génie civil a entièrement été pris en charge par le député. Et grâce à l’ouverture d’un cyber thé, les jeunes de la ville, les touristes qui visitent la ville mais aussi les éléments de la garnison de la gendarmerie, restent en contact permanent avec les leurs et le monde entier.
Le scannage et la mise en ligne de l’ensemble du patrimoine culturel de la ville vont également permettre aux autres de découvrir cette ville ancienne. A en croire toujours Teyah et ses amis, le député s’est attaqué à l’un des plus gros problèmes de la zone, à savoir l’eau.
En revisitant l’ensemble des investissements affectés à Tichitt, force est de constater, selon le groupe du député, que la ville et les villages de la Moughataa continuent à souffrir d’un manque cruel d’eau.
Pour pallier à ce problème, le député a réalisé plusieurs forages. Le village de Techgaga, situé dans la commune de Lekhcheb a rompu désormais avec le manque d’eau.
Il faut rappeler, qu’à un certain moment de l’année, cette localité était approvisionnée par citerne, à partir de Tidjikja, soit environ 75 Km.
Chérif Hamahoullah Ould Mohamed Lemine, l’un des ressortissants de Tichitt s’y en est beaucoup investi, avec son propre Hilux. ‘’Tout cela est devenu un mauvais souvenir’’.,explique Ould Teyah.
Mais le député ne s’est pas arrêté là ; il a estimé qu’il fallait, en plus des infrastructures, fixer les populations en leur fournissant de l’emploi et des activités génératrices de revenus.
C’est ainsi qu’il a contribué à la mise en place d’une unité de taillage des pierres ornementales, l’ouverture d’un centre d’enfûtage de gaz domestique, l’ouverture d’une station de carburant, ce qui, il faut le rappeler, pourrait profiter aux touristes et aux convois qui transitent entre l’est et le nord du pays.
Enfin, au plan de la santé, le député a payé de sa propre poche, la formation de 5 infirmiers natifs de la ville afin de pallier au déficit du personnel de santé, parce que nombre d’agents affectés dans la zone refusent de rejoindre leur poste, arguant les conditions de vie et de travail.
Pour Ould Teyah, ‘’ce sont ces réalisations qui profitent, en premier lieu, aux habitants de la ville qui agitent le sommeil des détracteurs d’un député qui se bat pour que cette cité reprenne son lustre d’antan.’’.
Dalay Lam
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