lundi 15 août 2011

Mise au point : IRA, Histoire d’une manipulation médiatique



Mesdames, Messieurs,
Suite à votre (Alerte) du 09 août intitulée « La police attaque des militants de lutte contre l'esclavage »,un certains nombre de précisions s’imposent pour lever toute équivoque concernant cette affaire.

D’abord, l’histoire a commencé par une dénonciation par des partisans de l’IRA, au commissariat d’Arafatà Nouakchott, au sujet d’une histoire de travail non rémunéré d’enfant mineur.

Des agents de la police ont investi les lieux, quelques minutes plus tard, sans trouver aucune trace de l’enfant signalé, pour procéder à un appel à témoins auprès des voisins, sans succès ! La police arrête la dame, objet de la plainte pour passer 72H en garde à vue, au Commissariat du Ksar à Nouakchott.
Les plaignants décident d’organiser un sit in devant le commissariat. Après 72 H de garde à vue, la prévenue a été mise en liberté sous contrôle judiciaire, avec la possibilité pour l’IRA de verser à tout moment « Des éléments nouveaux » dans le dossier, auprès du juge d’instruction.

En ce moment, les compagnons de Biram Ould Dah Ould Abeid, ont attaqué le commissariat et agressé violemment des éléments de la police nationale, dans le but d’empêcher la femme en question de quitter le commissariat.

La police a procédé à l’arrestation des éléments les plus violents, qui ne voulaient rien entendre ni de la police, ni de la famille de la dame, objet des soupçons.

Les neuf assaillants, ont été déférés devant le juge en flagrant délit, ce qui n’a pas empêché leur avocat de demander le report du procès d’une semaine Cette attitude laisse penser, à la lumière des expériences précédentes, que l’objectif de l’IRA est éminemment politique.

En effet, devant la presse, le 10 juillet 2011 à Nouakchott, les ambitions politiques de Biraml’ont trahi : « Notre existence en Mauritanie n’a aucun sens si l’on ne parvient pas à nous défaire du régime de Ould Abdel Aziz ».

Certes, tous les Mauritaniens ont le droit de s’opposer à leur Président et vouloir le changer par les moyens pacifiques (Les élections), mais utiliser la question des Droits de l’Homme, à cet effet, relève des attitudes propres à une autre époque.

Les autorités administratives, sécuritaires, judicaires et municipales en Mauritanie, appliquent désormais la loi incriminant les trafics et exploitation des êtres humains et chaque individu ou association a le droit de les dénoncer avec la certitude d’une prompte collaboration de la police.

Alpha Seck,
Militant des droits de l’homme




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