samedi 27 août 2011
Le martyr Boulkheir Cheikh Dieng photo ci-dessus a été condamné le 22 Août 2011 à un 1 an de prison dont trois mois ferme pour avoir dénoncé et manifesté pacifiquement contre les pratiques d’esclavage devant le commissariat des brigades de mineurs à Nouakchott capitale de la république islamique de Mauritanie. Après avoir découvert qu'une fillette de 10 ans était maintenue en esclavage par Aicha Mint Saibott à Nouakchott, l'IRA a signalé le cas à la police. Aicha Mint Saibotta été arrêtée et inculpée pour asservissement de mineure, mais qu'elle a ensuite été libérée à titre provisoire à la condition qu'elle se présente au poste de police chaque semaine. La fillette serait toujours portée disparue. Aicha Mint Saibott est parente d’un nommé Mahmoudi Ould Saibott, à la tête d’un puissant lobby esclavagiste, journaliste et directeur du journal Houmoumnass, président du Parti Mauritanien pour la Justice et la Démocratie (PMJD), vice président de la Coordination des Partis de la Majorité Présidentielle qui soutiennent le général Mohamed Ould Abdel Aziz. Au début du mois Août 2011, le général Aziz porte secours aux maitres d’esclaves au cours d’un show médiatique, d’une manière orgueilleuse très ostentatoire et déclara : « Il n’y a pas d’esclaves en Mauritanie ».
Les terroristes sont mieux lotis que les militants abolitionnistes
Le groupe des 36 salafistes libérés par grâce présidentielle en septembre passé, ont bénéficié de financements pour démarrer des petits projets générateurs de revenus. Chacun d’eux a reçu un prêt de 2.000.000 d'ouguiyas soit (5883 euros), et un appui de 972.000 ouguiyas soit (2859 euros) de l’agence nationale pour l'emploi des jeunes (ANAPEJ). En tout, le montant total perçu par ces salafistes est de 107 millions d'ouguiyas soit (314706 euros).
Alors que les victimes de l’esclavage et du racisme d’état sont livrées à elles mêmes. Aucun programme d’insertion m’a été mis sous pieds pour les soutenir, il n’y a même pas eu l’ouverture d’un seul centre d’accueil sur l’étendu du territoire national ni ateliers de formations. Une volonté manifeste des autorités mauritaniennes d’empêcher les victimes à libérer des chaines des maitres arabo-berbères qui détiennent l’économie du pays, le pouvoir politique et militaire bénéficiant ainsi une main d’œuvre servile gratuite. La Mauritanie bénéficie pourtant plusieurs programmes financements de lutte contre l’esclavage et la pauvreté de la communauté internationale. Les maîtres d’esclaves détournent les aides pour s’enrichir illicitement d’avantage. Le comble vient du fait les militants abolitionnistes sont mis sous l’embargo dans leur propre pays. Demandons la libération immédiate et inconditionnelle du martyr Boulkheir Cheikh Dieng , alors prière de transmettre le présent message à qui de droit afin de mettre fin à cette mascarade d’injustice injustifiable au XXIème siècle. Empêchons les puissantes mâchoires de la dictature d’engloutir un innocent qui croupit en prison sans raison.
Merci pour votre attention
Diko hanoune
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