Personne n’a besoin de grosses lunettes pour voir que la Mauritanie traverse aujourd’hui une crise très aigue qui, quoi qu’on dise, empêche ou en tout cas freine le développement du pays. En pareilles circonstances, la classe politique se doit de faire preuve d’un sursaut national au nom de l’intérêt supérieur de la Nation.
L’exemple récent de la crise américaine doit inspirer nos hommes politiques. En effet, après plusieurs semaines d’un bras de fer où phrases assassines et peaux de bananes ont été distribués à souhait, Républicains et démocrates sont parvenus à un accord -même si c’est à l’arraché- qui a permis au Congrès américain d’adopter une loi permettant de relever le plafond légal de la dette, écartant le risque de voir les Etats Unis, première puissance économique mondiale en situation de défaut de paiement.
Ce compromis ne satisfait guère à 100 % ni les Républicains ni les Démocrates mais les deux camps ont privilégié l’intérêt suprême de leur pays aux principes de leur parti respectif.
L’exemple récent de la crise américaine doit inspirer nos hommes politiques. En effet, après plusieurs semaines d’un bras de fer où phrases assassines et peaux de bananes ont été distribués à souhait, Républicains et démocrates sont parvenus à un accord -même si c’est à l’arraché- qui a permis au Congrès américain d’adopter une loi permettant de relever le plafond légal de la dette, écartant le risque de voir les Etats Unis, première puissance économique mondiale en situation de défaut de paiement.
Ce compromis ne satisfait guère à 100 % ni les Républicains ni les Démocrates mais les deux camps ont privilégié l’intérêt suprême de leur pays aux principes de leur parti respectif.
Si les deux camps américains sont parvenus à sauver le naufrage économique, c’est parce qu’ils ont écouté les sirènes du dialogue et connaissent ses vertus incommensurables. Au plus fort de la crise, les deux pôles politiques n’ont jamais cessé de négocier. Au début chacun camper fortement sur ses positions, mais plus la date fatidique approchait, plus l’intérêt de la Nation était pris en compte.
En Afrique du Sud où le régime de l’apartheid a fait tant de mal à la communauté noire de ce pays, le leader charismatique Nelson Mandela, après vingt-six années d’emprisonnement dans des conditions souvent très dures, n’a pas développé un sentiment de haine à l’endroit de ses compatriotes de couleur blanche. Au contraire, il a soutenu fermement et fortement la réconciliation et la négociation avec le gouvernement de l’ancien président Frederik de Klerk. Ce qui a ouvert la voie en Afrique du Sud à une transition souple et pacifique.
Autant dire, qu’aucun acteur politique ne doit se cramponner à ses positions et rejeter le compris surtout s’il s’avère que ce dernier peut sortir le pays de la crise qui le traverse.
En Mauritanie, le pays qui était au bord de l’éclatement et du chaos, suite à la crise institutionnelle en 2008, a été sauvé in extremis par un compromis trouvé entre les trois pôles politiques de l’époque à savoir le FNDD, le RFD et le camp de Mohamed Ould Abdel Aziz. Ce sursaut salué par l’opinion publique nationale et par la communauté internationale doit a sauvé le pays du chaos et du désordre qui ont plongé bon nombre de pays du continent noir vers des scénarii peu enviables.
Aujourd’hui encore, notre classe politique, de la majorité comme de l’opposition, doit donner la preuve de sa maturité en acceptant de s’asseoir autour de la même table. Surtout que le dialogue est devenu une demande populaire pressante pour sortir le pays de la crise actuelle. L’histoire jugera certainement ceux qui ne s’engageront pas dans cette voie salvatrice pour le pays, surtout que le temps presse.
L’urgence est aujourd’hui à l’accélération de l’instauration du dialogue. Les échanges épistolaires entre pouvoir et opposition ne sont qu’une perte de temps qui n’aboutit à rien. Ces échéances sont suggérées par les lobbies extrémistes farouchement hostiles au dialogue, des lobbies qui se trouvent à la fois du côté du pouvoir que du côté de l’opposition.
Il est incompréhensible pour l’opinion publique que le dialogue tarde encore surtout que toutes les parties l’appellent de ses vœux et se disent disponibles à y entrer. Reste que les conditions exigées par certains partis politiques comme préalable au dialogue ne favorisent pas celui-ci. De fait, la logique voudrait que toutes les parties se retrouvent sur la même table et ensuite que tous les sujets soient mis sur le tapis, sans restriction aucune.
Il y a lieu de souligner le rôle important de la presse dans la promotion des valeurs de la démocratie en général et du dialogue en particulier. La table ronde organisée récemment par le Centre d’Etudes et de Recherches Humaines en collaboration avec le Syndicat des journalistes Mauritaniens, est un exemple du rôle que peut jouer le quatrième pouvoir dans le rapprochement des idées et la promotion de la diversité des opinions.
En Afrique du Sud où le régime de l’apartheid a fait tant de mal à la communauté noire de ce pays, le leader charismatique Nelson Mandela, après vingt-six années d’emprisonnement dans des conditions souvent très dures, n’a pas développé un sentiment de haine à l’endroit de ses compatriotes de couleur blanche. Au contraire, il a soutenu fermement et fortement la réconciliation et la négociation avec le gouvernement de l’ancien président Frederik de Klerk. Ce qui a ouvert la voie en Afrique du Sud à une transition souple et pacifique.
Autant dire, qu’aucun acteur politique ne doit se cramponner à ses positions et rejeter le compris surtout s’il s’avère que ce dernier peut sortir le pays de la crise qui le traverse.
En Mauritanie, le pays qui était au bord de l’éclatement et du chaos, suite à la crise institutionnelle en 2008, a été sauvé in extremis par un compromis trouvé entre les trois pôles politiques de l’époque à savoir le FNDD, le RFD et le camp de Mohamed Ould Abdel Aziz. Ce sursaut salué par l’opinion publique nationale et par la communauté internationale doit a sauvé le pays du chaos et du désordre qui ont plongé bon nombre de pays du continent noir vers des scénarii peu enviables.
Aujourd’hui encore, notre classe politique, de la majorité comme de l’opposition, doit donner la preuve de sa maturité en acceptant de s’asseoir autour de la même table. Surtout que le dialogue est devenu une demande populaire pressante pour sortir le pays de la crise actuelle. L’histoire jugera certainement ceux qui ne s’engageront pas dans cette voie salvatrice pour le pays, surtout que le temps presse.
L’urgence est aujourd’hui à l’accélération de l’instauration du dialogue. Les échanges épistolaires entre pouvoir et opposition ne sont qu’une perte de temps qui n’aboutit à rien. Ces échéances sont suggérées par les lobbies extrémistes farouchement hostiles au dialogue, des lobbies qui se trouvent à la fois du côté du pouvoir que du côté de l’opposition.
Il est incompréhensible pour l’opinion publique que le dialogue tarde encore surtout que toutes les parties l’appellent de ses vœux et se disent disponibles à y entrer. Reste que les conditions exigées par certains partis politiques comme préalable au dialogue ne favorisent pas celui-ci. De fait, la logique voudrait que toutes les parties se retrouvent sur la même table et ensuite que tous les sujets soient mis sur le tapis, sans restriction aucune.
Il y a lieu de souligner le rôle important de la presse dans la promotion des valeurs de la démocratie en général et du dialogue en particulier. La table ronde organisée récemment par le Centre d’Etudes et de Recherches Humaines en collaboration avec le Syndicat des journalistes Mauritaniens, est un exemple du rôle que peut jouer le quatrième pouvoir dans le rapprochement des idées et la promotion de la diversité des opinions.
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