Tunis - La Tunisie a appelé jeudi le gouvernement syrien ainsi que l'opposition et la société civile à cesser immédiatement les violences et à s'engager dans un dialogue sérieux.
La Tunisie, le gouvernement et la population suivent avec beaucoup d'inquiétude et un profond regret les événements graves en Syrie, a précisé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
La Tunisie a exprimé clairement sa désapprobation quant à l'utilisation excessive et injustifiée de la violence contre les manifestants et leurs revendications de réformes tout en rejetant toute tentative d'exploiter la situation en Syrie pour porter atteinte à sa sécurité et à sa stabilité, a-t-on ajouté.
La Tunisie, le gouvernement et la population suivent avec beaucoup d'inquiétude et un profond regret les événements graves en Syrie, a précisé le ministère des Affaires étrangères dans un communiqué.
La Tunisie a exprimé clairement sa désapprobation quant à l'utilisation excessive et injustifiée de la violence contre les manifestants et leurs revendications de réformes tout en rejetant toute tentative d'exploiter la situation en Syrie pour porter atteinte à sa sécurité et à sa stabilité, a-t-on ajouté.
Selon l'Observatoire syrien des droits de l'homme, plus de 2.000 personnes dont 1.600 civils sont mortes depuis le 15 mars, date du début de la contestation en Syrie.
La réaction du ministères des Affaires étrangères intervient au lendemain d'une lettre ouverte adressée par le journaliste et membre de la Haute instance chargée des réformes politiques,Sofiane Chourabi, au gouvernement transitoire tunisien lui demandant de rappeler son ambassadeur à Damas et d'expulser l'ambassadeur syrien en Tunisie.
Si la société civile tunisienne et les mouvements politiques ont pris des positions courageuses de soutien au peuple syrien dans son combat pour la démocratie, le silence du ministère des affaires Etrangères face aux massacres de la population syrienne ne peut susciter qu'interrogations et désapprobation, écrivait-il dans sa missive.
Mercredi, des dizaines de personnes avaient manifesté devant l'ambassade de Syrie à Tunis pour appeler à la fin des massacres perpétrés par le régime de Bachar El Assad et réclamé le renvoi de l'ambassadeur syrien en Tunisie.
Le 5 août, un collectif de soutien au peuple syrien en lutte pour sa liberté a été créé, à l'initiative de plusieurs partis, ONG, et personnalités indépendantes dont l'ancien magistrat défenseur des libertés Mokhtar Yahyaoui.
La Tunisie doit abriter le 12 septembre un congrès de l'opposition syrienne selon l'opposantMouheddine Ladhikani, chef du Mouvement démocratique syrien établi à Londres.
La réaction du ministères des Affaires étrangères intervient au lendemain d'une lettre ouverte adressée par le journaliste et membre de la Haute instance chargée des réformes politiques,Sofiane Chourabi, au gouvernement transitoire tunisien lui demandant de rappeler son ambassadeur à Damas et d'expulser l'ambassadeur syrien en Tunisie.
Si la société civile tunisienne et les mouvements politiques ont pris des positions courageuses de soutien au peuple syrien dans son combat pour la démocratie, le silence du ministère des affaires Etrangères face aux massacres de la population syrienne ne peut susciter qu'interrogations et désapprobation, écrivait-il dans sa missive.
Mercredi, des dizaines de personnes avaient manifesté devant l'ambassade de Syrie à Tunis pour appeler à la fin des massacres perpétrés par le régime de Bachar El Assad et réclamé le renvoi de l'ambassadeur syrien en Tunisie.
Le 5 août, un collectif de soutien au peuple syrien en lutte pour sa liberté a été créé, à l'initiative de plusieurs partis, ONG, et personnalités indépendantes dont l'ancien magistrat défenseur des libertés Mokhtar Yahyaoui.
La Tunisie doit abriter le 12 septembre un congrès de l'opposition syrienne selon l'opposantMouheddine Ladhikani, chef du Mouvement démocratique syrien établi à Londres.
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