La Coordination de l’Opposition Démocratique (COD), un collectif d’une dizaine de partis, est confrontée à de profondes divergences dans l’approche du dialogue avec le pouvoir.
Ainsi, après une réunion marathon sans résultat concret lundi soir, les responsables de ces partis politiques ont fixé la date d’une nouvelle rencontre au mercredi soir.
Les divergences au sein de la COD portent sur l’approche du dialogue avec le pouvoir du président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Ainsi, après une réunion marathon sans résultat concret lundi soir, les responsables de ces partis politiques ont fixé la date d’une nouvelle rencontre au mercredi soir.
Les divergences au sein de la COD portent sur l’approche du dialogue avec le pouvoir du président Mohamed Ould Abdel Aziz.
Le Rassemblement des Forces Démocratiques (RFD) et l’Union des Forces de Progrès (UFP), préconisent « un dialogue direct » avec le président Mohamed Ould Abdel Aziz, ou une personnalité que celui-ci aurait formellement désignée à cet effet.
Le chef de l’Etat mauritanien penche pour un dialogue entre 2 pôles représentant le pouvoir et l’opposition.
Deux autres formations de la COD, l’Alliance Populaire Progressiste (APP) et El Wiam se montrent « plus souples», en ce qui concerne l’exigence de dialogue direct avec le président de la République.
En fait, le RFD et l’UFP n’accordent que très peu de crédit à la possibilité d’un dialogue « ouvert et sincère avec un pouvoir peu respectueux de ses engagements ».
Quant à l’APP et El Wiam, ils estiment « nécessaire » une démarche à travers laquelle l’opposition arracherait le maximum de concessions possibles au pouvoir, notamment sur le plan du respect des libertés, de la transparence des élections….
. Entre ces deux thèses, on retrouve le Rassemblement National pour la Réforme et le Développement (RNRD, mouvance islamiste modérée) et la Convergence Démocratique Nationale (CDN), qui tentent de rapprocher les positions.
A ce rythme, il y a bien risque de cassure au sein du grand collectif de l’opposition, avec certaines formations rejetant toute allant au dialogue et à d’éventuelles élections et d’autres attachées au principe de « non légitimation d’une dictature militaire » malgré l’élection du 18 juillet 2009
Le chef de l’Etat mauritanien penche pour un dialogue entre 2 pôles représentant le pouvoir et l’opposition.
Deux autres formations de la COD, l’Alliance Populaire Progressiste (APP) et El Wiam se montrent « plus souples», en ce qui concerne l’exigence de dialogue direct avec le président de la République.
En fait, le RFD et l’UFP n’accordent que très peu de crédit à la possibilité d’un dialogue « ouvert et sincère avec un pouvoir peu respectueux de ses engagements ».
Quant à l’APP et El Wiam, ils estiment « nécessaire » une démarche à travers laquelle l’opposition arracherait le maximum de concessions possibles au pouvoir, notamment sur le plan du respect des libertés, de la transparence des élections….
. Entre ces deux thèses, on retrouve le Rassemblement National pour la Réforme et le Développement (RNRD, mouvance islamiste modérée) et la Convergence Démocratique Nationale (CDN), qui tentent de rapprocher les positions.
A ce rythme, il y a bien risque de cassure au sein du grand collectif de l’opposition, avec certaines formations rejetant toute allant au dialogue et à d’éventuelles élections et d’autres attachées au principe de « non légitimation d’une dictature militaire » malgré l’élection du 18 juillet 2009
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