Autrefois considéré comme étant le grenier du pays, le Guidimagha n’a pas plu cette année ce qui n’a pas manqué de susciter l’inquiétude des éleveurs et des agriculteurs.
Ce déficit criant de précipitations est perceptible surtout dans la Moughataa deOuld Yengé où l’on enregistre d’énormes pertes de cheptel et ce malgré l’intervention récente des pouvoirs publics qui s’est traduite par la mise en place des points de vente d’aliments de bétail subventionnés.
En fait la situation alarmante du cheptel que traverse la Moughataa de Ould Yengé a été récemment l’objet d’une évaluation conjointement effectuée, par de grandes structures de développement que sont ACF et ADIG : se situant au nord-est de la région du Guidimagha, la Moughataa de Ould Yengé représente une grande zone de concentration des troupeaux et un grand couloir de transhumance.
Ce déficit criant de précipitations est perceptible surtout dans la Moughataa deOuld Yengé où l’on enregistre d’énormes pertes de cheptel et ce malgré l’intervention récente des pouvoirs publics qui s’est traduite par la mise en place des points de vente d’aliments de bétail subventionnés.
En fait la situation alarmante du cheptel que traverse la Moughataa de Ould Yengé a été récemment l’objet d’une évaluation conjointement effectuée, par de grandes structures de développement que sont ACF et ADIG : se situant au nord-est de la région du Guidimagha, la Moughataa de Ould Yengé représente une grande zone de concentration des troupeaux et un grand couloir de transhumance.
La majorité des transhumants qui viennent de la Wilaya de l’Assaba notamment de Kiffa,barkéol et de Guérou s’ajoutent au nombre important d’éleveurs autochtones dont le cheptel envahit le long du Karakoro ou le Mali voisin.
A en croire les statistiques, les effectifs de cheptels de la Moughataa sont estimés à 24 000 têtes de bovins pour les transhumants ; 37 000(vaccination 2011 soit le tiers selon l’inspection d’élevage d’Ould Yengé).
En présentant les résultats préliminaires de l’évaluation de la situation de Ould Yengé dans les locaux de la délégation régionale à Selibabi devant un public composé de chefs de services régionaux de l’hydraulique, du CSA, du staff de la délégation,de la coordinatrice du MASEF du maire de la commune d’Ajar, François CIBANDA, Chef de Projet SécuritéAlimentaire/Action Contre la Faim (ACF) Base de Kaédi en collaboration étroite avecMohamed ould Beneyjara, coordinateur des Associations de Développement Intégré du Guidimagha (ADIG), a dressé un tableau contextuel de la situation qui prévaut à Ould Yengé, tout en soulignant les principaux problèmes et les éventuels pistes de solution à court à moyen et à long terme :
-Contrairement à l’année passée où les premières pluies sont revenues en mi-juin, cette année la situation est inquiétante ; -La première bonne pluie est tombée sur la zone vers le 07 août. -Les éleveurs ont pris du retard à se déplacer avec les troupeaux, vu l’approche de l’hivernage.
-Le Nord de la Moughataa semble le plus touché par cette situation (Lahraj, Awainat, ould Yengé etc.) -Par contre au sud de la Moughataa le tapis herbacé commence à s’installer. Les principaux problèmes rencontrés en résument en -retard des pluies observé sur la zone. -manque de disponibilité fourragère.
-faible disponibilité d’aliments pour bétail sur le marché. - hausse des prix d’aliments des aliments pour le bétail. -fatigue généralisée des animaux. Le cheptel bovin est le plus touché par la crise (jeunes animaux et les femelles).
Entre autres problèmes l’on note un manque notoire d’encadrement technique des éleveurs auquel viennent se greffer une série d’insuffisances constatées : -déparasitage non systématique des troupeaux, au début et e fin de l’hivernage. -vaccination des troupeaux limitée à un seul vaccin (botulisme) pour la majorité des éleveurs interrogés.
-l’accès limité à l’eau pour les troupeaux. -manque de dynamisme et d’opérationnalité des organisations des éleveurs existantes.
-difficultés pour les petits éleveurs de s’approvisionner localement, en denrées de première nécessité durant la transhumance.
Les quelques éventuelles pistes de solutions envisagées : -améliorer la disponibilité d’aliments de bétail et des intrants vétérinaires au niveau local, via la vente subventionnée ; -assurer une bonne couverture des points d vente d’aliments pour bétail et d’intrants vétérinaires sur l’ensemble des zones de concentration. -appui technique, logistique, matériel et en ressources humaines, de services de l’élevage.
-organiser les éleveurs dans les groupements associatifs, renforcer leurs capacités d’organisation et de gestion. -améliorer l système d’alerte précoce. -mettre en place une base de données visant le meilleur contrôle des effectifs des troupeaux. -réduire les effectifs du cheptel azin (forte concurrence alimentaire avec le bovin). -introduire des espèces fourragères plus productives, résistantes à la sécheresse et au piétinement. -assurer une meilleure gestion des pâturages naturels.
Au terme de l’exposé présenté par François CIBANDA, les chefs de services présents à la rencontre ont intervenu et le débat a porté sur l’urgence des solutions à apporter pour atténuer cette perte effrénée du cheptel causés par ce défit criant de la pluviométrie ce qui pourrait inéluctablement affecter durement la vie des populations.
Mbaye Demba Yero
A en croire les statistiques, les effectifs de cheptels de la Moughataa sont estimés à 24 000 têtes de bovins pour les transhumants ; 37 000(vaccination 2011 soit le tiers selon l’inspection d’élevage d’Ould Yengé).
En présentant les résultats préliminaires de l’évaluation de la situation de Ould Yengé dans les locaux de la délégation régionale à Selibabi devant un public composé de chefs de services régionaux de l’hydraulique, du CSA, du staff de la délégation,de la coordinatrice du MASEF du maire de la commune d’Ajar, François CIBANDA, Chef de Projet SécuritéAlimentaire/Action Contre la Faim (ACF) Base de Kaédi en collaboration étroite avecMohamed ould Beneyjara, coordinateur des Associations de Développement Intégré du Guidimagha (ADIG), a dressé un tableau contextuel de la situation qui prévaut à Ould Yengé, tout en soulignant les principaux problèmes et les éventuels pistes de solution à court à moyen et à long terme :
-Contrairement à l’année passée où les premières pluies sont revenues en mi-juin, cette année la situation est inquiétante ; -La première bonne pluie est tombée sur la zone vers le 07 août. -Les éleveurs ont pris du retard à se déplacer avec les troupeaux, vu l’approche de l’hivernage.
-Le Nord de la Moughataa semble le plus touché par cette situation (Lahraj, Awainat, ould Yengé etc.) -Par contre au sud de la Moughataa le tapis herbacé commence à s’installer. Les principaux problèmes rencontrés en résument en -retard des pluies observé sur la zone. -manque de disponibilité fourragère.
-faible disponibilité d’aliments pour bétail sur le marché. - hausse des prix d’aliments des aliments pour le bétail. -fatigue généralisée des animaux. Le cheptel bovin est le plus touché par la crise (jeunes animaux et les femelles).
Entre autres problèmes l’on note un manque notoire d’encadrement technique des éleveurs auquel viennent se greffer une série d’insuffisances constatées : -déparasitage non systématique des troupeaux, au début et e fin de l’hivernage. -vaccination des troupeaux limitée à un seul vaccin (botulisme) pour la majorité des éleveurs interrogés.
-l’accès limité à l’eau pour les troupeaux. -manque de dynamisme et d’opérationnalité des organisations des éleveurs existantes.
-difficultés pour les petits éleveurs de s’approvisionner localement, en denrées de première nécessité durant la transhumance.
Les quelques éventuelles pistes de solutions envisagées : -améliorer la disponibilité d’aliments de bétail et des intrants vétérinaires au niveau local, via la vente subventionnée ; -assurer une bonne couverture des points d vente d’aliments pour bétail et d’intrants vétérinaires sur l’ensemble des zones de concentration. -appui technique, logistique, matériel et en ressources humaines, de services de l’élevage.
-organiser les éleveurs dans les groupements associatifs, renforcer leurs capacités d’organisation et de gestion. -améliorer l système d’alerte précoce. -mettre en place une base de données visant le meilleur contrôle des effectifs des troupeaux. -réduire les effectifs du cheptel azin (forte concurrence alimentaire avec le bovin). -introduire des espèces fourragères plus productives, résistantes à la sécheresse et au piétinement. -assurer une meilleure gestion des pâturages naturels.
Au terme de l’exposé présenté par François CIBANDA, les chefs de services présents à la rencontre ont intervenu et le débat a porté sur l’urgence des solutions à apporter pour atténuer cette perte effrénée du cheptel causés par ce défit criant de la pluviométrie ce qui pourrait inéluctablement affecter durement la vie des populations.
Mbaye Demba Yero
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire