En politique, disait Machiavel, le choix n’est jamais entre le bien et le mal, mais plutôt entre le pire et le moindre mal. Autant dire que, quand il s’agit de faire un choix, un profond discernement s’impose pour éviter le pire.
En Mauritanie, la marche de notre nation titille, certes, de temps en temps. Seulement, souvent, elle tient un cap duquel elle fournit un effort considérable pour qu’elle n’en déviera point. Ce cap-ci est celui de la consolidation de notre unité nationale qui, a ne pas en douter, se fera assurément mais, peut-être, lentement.
Cependant, on doit savoir que cet effort là est collectif. Il ne doit, en aucun cas, rester le propre d’une communauté plus qu’une autre. Il ne doit pas, non plus, se faire en brimant les uns au bénéfice des autres. En plus clair, on doit cesser la lecture manichéenne de notre histoire. Celle de la communauté bourreau et la communauté victime. Le mal qui est fait aux uns, est fait à toute la communauté nationale.
En Mauritanie, la marche de notre nation titille, certes, de temps en temps. Seulement, souvent, elle tient un cap duquel elle fournit un effort considérable pour qu’elle n’en déviera point. Ce cap-ci est celui de la consolidation de notre unité nationale qui, a ne pas en douter, se fera assurément mais, peut-être, lentement.
Cependant, on doit savoir que cet effort là est collectif. Il ne doit, en aucun cas, rester le propre d’une communauté plus qu’une autre. Il ne doit pas, non plus, se faire en brimant les uns au bénéfice des autres. En plus clair, on doit cesser la lecture manichéenne de notre histoire. Celle de la communauté bourreau et la communauté victime. Le mal qui est fait aux uns, est fait à toute la communauté nationale.
Ainsi il advient de la responsabilité de l’État. Ce choix là me semble-t-il le plus judicieux à retenir pour une approche concertée afin de résoudre cette problématique qui, tel un boulet, nous tire vers l’abîme et que l’on nomme communément le passif humanitaire.
Englobant des questions diverses et variées qui varient de l’esclavage et ses séquelles jusqu’aux exécutions extrajudiciaires que, depuis son indépendance jusqu’à nos jours, notre pays déplore, en passant, bien évidement, par les déportations de nos concitoyens vers des pays voisins ; ce passif nécessite, aujourd’hui, plus que tout autre chose, un consensus national et républicain autours de la modalité de sa résolution définitive.
Sans ce consensus, c’est, malheureusement, le deuxième choix machiavélique, à savoir le pire, qui finira par prendre le dessous sur celui du moindre mal. Dès lors, c’est une course des extrêmes qui s’engagera. Chaque communauté regardera l’autre en chiens de faïence. La méfiance régnera. Les mots seront déformés. Les intentions jugées. Bref, un barricadement d’esprit poussant chaque communauté à se retirer dans ses retranchés craignant l’inévitable issue d’une dangereuse implosion communautaire.
Et c’est ainsi que les activistes communautaires de tous bords verseront dans cette détestable idée de la responsabilité collective. Ils en feront pour leurs sales besognes un actif fondamental. Rappelons, ici, que, toute proportion gardée, le Tribunal de Nuremberg n’a pas retenu le principe de la responsabilité collective contre le peuple allemand. C’est dire combien ces extrémistes identitaires sont dangereux pour la Mauritanie.
Et, pis, ces derniers, quoique usant souvent des formules à l’emporte pièce droit-de-l’homistes, ont souvent du mal à cacher, eux, une haine farouche jetant de ce fait par-dessus bord tout consensus possible.
Dans cette inévitable marche vers la sortie de ce tunnel, l’État se doit de prendre toute sa part. Ainsi, il doit bien veiller à ce que aucune fosse note parasitant la mélodie réconciliatrice ne s’incruste pour des raisons de surenchère politique ou communautaire.
Il doit, en somme, mettre tout ce qui est dans son possible pour trouver une sortie de ce sombre tunnel jonché de cadavres qu‘est notre passif humanitaire. Tout en évitant de le substituer par un autre beaucoup plus macabre à savoir cet actif communautaire que certains profondément malintentionnés tentent avec insistance de nous proposer en projet d’échange.
De cette paix des braves, signée sur la table de notre passif humanitaire, surgira une politique mauritanienne cohérente permettant de venir au chevet de ce malade qui s’ignore qu’est la Nation mauritanienne.
Englobant des questions diverses et variées qui varient de l’esclavage et ses séquelles jusqu’aux exécutions extrajudiciaires que, depuis son indépendance jusqu’à nos jours, notre pays déplore, en passant, bien évidement, par les déportations de nos concitoyens vers des pays voisins ; ce passif nécessite, aujourd’hui, plus que tout autre chose, un consensus national et républicain autours de la modalité de sa résolution définitive.
Sans ce consensus, c’est, malheureusement, le deuxième choix machiavélique, à savoir le pire, qui finira par prendre le dessous sur celui du moindre mal. Dès lors, c’est une course des extrêmes qui s’engagera. Chaque communauté regardera l’autre en chiens de faïence. La méfiance régnera. Les mots seront déformés. Les intentions jugées. Bref, un barricadement d’esprit poussant chaque communauté à se retirer dans ses retranchés craignant l’inévitable issue d’une dangereuse implosion communautaire.
Et c’est ainsi que les activistes communautaires de tous bords verseront dans cette détestable idée de la responsabilité collective. Ils en feront pour leurs sales besognes un actif fondamental. Rappelons, ici, que, toute proportion gardée, le Tribunal de Nuremberg n’a pas retenu le principe de la responsabilité collective contre le peuple allemand. C’est dire combien ces extrémistes identitaires sont dangereux pour la Mauritanie.
Et, pis, ces derniers, quoique usant souvent des formules à l’emporte pièce droit-de-l’homistes, ont souvent du mal à cacher, eux, une haine farouche jetant de ce fait par-dessus bord tout consensus possible.
Dans cette inévitable marche vers la sortie de ce tunnel, l’État se doit de prendre toute sa part. Ainsi, il doit bien veiller à ce que aucune fosse note parasitant la mélodie réconciliatrice ne s’incruste pour des raisons de surenchère politique ou communautaire.
Il doit, en somme, mettre tout ce qui est dans son possible pour trouver une sortie de ce sombre tunnel jonché de cadavres qu‘est notre passif humanitaire. Tout en évitant de le substituer par un autre beaucoup plus macabre à savoir cet actif communautaire que certains profondément malintentionnés tentent avec insistance de nous proposer en projet d’échange.
De cette paix des braves, signée sur la table de notre passif humanitaire, surgira une politique mauritanienne cohérente permettant de venir au chevet de ce malade qui s’ignore qu’est la Nation mauritanienne.
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Respect, la Norvège!
Les Vikings sont des redoutables guerriers. Jadis, ils ont soumis les peuples d’Europe à leur diktat ainsi qu’à leur volonté. Des villes entières se rendirent à la simple vue de ces dragons de mer que sont leurs Drakkars. Ils sont, aussi, des grands marins. Autant dire qu’ils ont déjà affronter mille et une tempêtes. De ce fait, ils ont certainement appris à tenir le cap malgré des circonstances difficiles.
Il est, donc, tout a fait naturel que leurs héritiers tiennent une position ferme dans cette redoutable mer agitée qu’est le monde d’aujourd’hui. Plus précisément, devant la grand tempête populiste et xénophobe qui frappe l’Europe actuellement, les Norvégiens, contrairement au bon nombre des peuples européens, ne se sont pas laissés dévier de leur vocation originelle, à savoir plus de justice et d'égalité de par le monde.
Ainsi, la Norvège a, régulièrement, dénoncé les crimes d’Israël, refusé de stigmatiser les étrangers vivant sur son sol, méprisé la campagne anti-musulmane a mille tambours qui fait rage en Europe, à commencer par la France de Sarkozy. Et mieux que tout, devant les larmes et les sangs versés par sa jeunesse, les norvégiens ont répondu par les fleurs et le recueillement. Voilà, en somme, un peuple digne d’estime et du respect. Respect, la Norvège!
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