... exigences légitimes.'.
Trois partis de l’opposition (APP, EL Wiam et Hammam) ont annoncé leur décision d’entamer un dialogue avec le pouvoir. Les autres formations de cette opposition (UFP,RFD, Tawassoul….) exigent comme préalable à ce dialogue, entre autres, un code électoral consensuel et l’ouverture des medias publics à toutes les sensibilités.
Ahmed Ould Daddah, president du RFD, au cours d’un point de presse tenue mercredi à Nouakchott, a réaffirmé les positions de son parti par rapport à ce dialogue.
Le RFD ne prendra pas part au dialogue qui va s’ouvrir avec le pouvoir. Est-ce qu’il va participer aux scrutins qui auront lieu après ce dialogue. En étant absent du dialogue et des élections, le RFD ne prend-il pas le risque de s’installer dans la durée dans une position marginale ? »
A ces questions, le président du RFD a donné la réponse suivante : « Vous savez, le RFD a un certain nombre de principes qu’ils partagent d’ailleurs avec les autres partis.
Vous n’êtes pas sans savoir que la coordination des partis d’opposition à fait une plateforme et que dans cette plateforme il y a cinq points qui ont été considérés, à l’unanimité, comme des points sine-qua-none. Nous, nous les appelons des conditions préalables.
Je me souviens que lorsque le président Messoud Oukld Boulkheir (president de l’APP et de l’assemblée nationale) était allé voir le chef de l’Etat, nous avons parlé de ces questions.
Et, le président Messoud a dit que ces questions sont incontournables. Je peux vous rappeler ces points qui sont : Premièrement, considérer l’accord de Dakar comme base de tout dialogue. C’est une question de bon sens. Nous avons eu un accord très difficile au départ.
S’il n’est pas respecté, qu’est-ce qui nous garantit qu’un nouvel accord serait respecté ? Deuxièmement, s’interdire de reprimer ou de restreindre la liberté de manifester pacifiquement. Cette liberté est garantie par la constitution.
Troisièmement, ouvrir immédiatement, les medias publics aux leaders d’opinion, à la société civile, aux partis politiques tout en faisant appel a des journalistes compétents, indépendants pour diriger des débats contradictoires. Quatrièmement, s’interdire toute instrumentalisation à des fins partisanes de l’Administration ainsi que des forces armées et de sécurité.
Cinquièmement, éviter de participer à toute consultation électorale sans l’établissement préalable d’un code électoral issu d’un processus consensuelle. Nous n’avons rien inventé. Ça, c’est une position de la Coordination des partis d’opposition.
Nous, nous avons fait de ces cinq points un préalable car, comme ont dit, celui qui a été piqué par un serpent a peur d’une corde. Nous, nous avons eu beaucoup de déboire avec ce pouvoir. Nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls.
Je crois aussi que les kermesses, ce qui s’est passé dans les états généraux de la démocratie… vous voyez comme c’est pompeux, tout ce qui s’en est suivi, ça donne un peu le gout de réchauffé.
Il nous semble qu’il est extrêmement important, si on doit aller vers un dialogue de s’assurer que ses conditions sont sérieuses et que l’esprit qui préside à ce dialogue est un esprit saint, qui veut construire et non jouer.
C’est pourquoi, pour notre parti, je ne parle que pour le RFD, nous considérons que quatre des conditions sont des droits de tout citoyen et de toute organisation citoyenne. La cinquième, l’accord de Dakar a été conclu sous le témoignage de la communauté internationale. C’est évident que si l’accord de Dakar n’est pas respecté, nous n’avons pas de raisons de croire que l’on va respecter un nouvel accord.
Voila l’esprit qui nous a amené à cette position. D’abord, le consensus de la Coordination et ensuite le respect de l’accord de Dakar.. Ceci étant, nous ne jugeons personne. Chaque parti est libre d’agir comme il le souhaite. Nous aussi, nous sommes libres de nous attacher à nos principes, à nos exigences légitimes.»
Situation complexe, voire dangereuse…
Avant de répondre aux questions portant sur le dialogue, Ahmed Ould Daddah a fait une description de la situation actuelle de la Mauritanie. «Notre pays vit une situation complexe, voire dangereuse, aux multiples facettes » a dit le président du RFD.
Il a cité « la confrontation avec le terrorisme à nos frontière et au-delà de ces frontières qui rend la situation sécuritaire plus préoccupante aujourd’hui que jamais. » Ould Daddah, à aussi plaidé pour ‘une gestion sage des relations de la Mauritanie avec ses voisins. »
Selon lui, « les gouvernements peuvent avoir momentanément, entre eux, des désaccords mais les peuples, eux, sont historiquement et géographiquement obligés de cohabiter et, généralement, il le font assez bien quand ils ne sont pas bousculer, désinformer par ces gouvernements qui, parfois ne sont pas à la hauteur de la situation et des perspectives de cette situation. »
Ahmed Ould Daddah a aussi parlé d’une situation économique et sociale marquée « par la hausse vertigineuse des prix et le manque d’emploi s. »
Il a ajouté que les « moins de 29 ans qui représentent 75% de la population mauritanienne, manquent d’emplois, de formations adéquates, de perspectives et d’espérance. » Et ce manque d’espérance et de perspective peut conduire, selon le président du RFD « à des dérapages, des déviations assez dangereux. »
Khalilou Diagana UFP : Communiqué sur la Révolution libyenne
Après quatre décennies au cours desquelles il a gouverné la Lybie d’une main de fer, le peuple libyen a décidé de mettre fin au régime du colonel Muammar Kadhafi au terme d’une lutte héroïque qui restera dans les annales.
Tout avait commencé le 17 Février 2011 lorsque s’est réveillée, chez ce grand peuple, la même fibre patriotique qui lui avait permis de se défaire de l’occupation italienne au début des années 50.
Il est vrai que 6 mois d’une répression meurtrière, c’étais assez pour arracher une liberté dont ce peuple a été longtemps privé et qu’il a largement méritée par le sang de ses martyres.
Toutefois, la rapidité avec laquelle les derniers bastions du système ont cédé comme des châteaux de cartes dès les premières interventions des révolutionnaires dans Tripoli ont surpris plus d’un observateur.
Cela a surtout démontré que la prétendue adhésion des masses à leur guide éclairé n'était qu'une propagande dénuée de tout fondement.
Mais la chute humiliante de kadhafi sera-t-elle méditée, comme il se doit, par ceux qui se sont évertués à ne pas tirer les enseignements de la déchéance de Zeine El Abidine Ben Aly etHosni Moubarak ?
A l’UFP, en exprimant notre solidarité et notre compassion et en nous inclinant devant la mémoire des martyres et en souhaitant un prompt rétablissement aux blessé, nous réaffirmons : - notre soutien total à la Révolution de ce vaillant peuple en formulant le vœu qu'elle marque l'avènement d'une nouvelle ère de progrès et de prospérité sous l'égide d'un Etat démocratique où prévalent le Droit, la justice et le respect des droits de l'homme; -nos vives félicitations et nos meilleurs vœux au Conseil National de la Transition qui a encadré, avec succès, cette révolution dont le couronnement reste fonction de sa capacité à préserver la souveraineté de l'Etat libyen, son indépendance et son intégrité territoriale.
Nouakchott le 23/08/2011
Le Département de Communication
RFD : Déclaration
Le Rassemblement des Forces Démocratiques suit avec joie et soulagement la rentrée victorieuse des révolutionnaires libyens à Tripoli pour la libérer, ce qui augure de l’effondrement de la dictature au pouvoir dans ce pays frère.
Le RFD, tout en saluant le triomphe de la révolution libyenne : - présente ses chaleureuses félicitations aux vaillants révolutionnaires, à leur commandement ainsi qu’au peuple libyen tout entier.
Nous souhaitons voir la révolution libyenne jeter les fondements d’un Etat de droit, permettant ainsi à la Libye de reconquérir pleinement son rôle actif au sein de son environnement islamique, arabe, africain et international. réitère son soutien indéfectible aux efforts duConseil National de Transition, que notre Parti avait reconnu d'emblée comme représentant légitime du peuple libyen, et lui avait, à différentes occasions, exprimé son soutien. exhorte les régimes totalitaires arabes à méditer le cas libyen et comprendre que les solutions sécuritaires et le mépris de la volonté des peuples ne sont plus en mesure de garantir la pérennité de leur pouvoir.
Nouakchott, le 22 Ramadan
1432/ 22 Août 2011
Le Bureau Exécutif
du RFD
Vous n’êtes pas sans savoir que la coordination des partis d’opposition à fait une plateforme et que dans cette plateforme il y a cinq points qui ont été considérés, à l’unanimité, comme des points sine-qua-none. Nous, nous les appelons des conditions préalables.
Je me souviens que lorsque le président Messoud Oukld Boulkheir (president de l’APP et de l’assemblée nationale) était allé voir le chef de l’Etat, nous avons parlé de ces questions.
Et, le président Messoud a dit que ces questions sont incontournables. Je peux vous rappeler ces points qui sont : Premièrement, considérer l’accord de Dakar comme base de tout dialogue. C’est une question de bon sens. Nous avons eu un accord très difficile au départ.
S’il n’est pas respecté, qu’est-ce qui nous garantit qu’un nouvel accord serait respecté ? Deuxièmement, s’interdire de reprimer ou de restreindre la liberté de manifester pacifiquement. Cette liberté est garantie par la constitution.
Troisièmement, ouvrir immédiatement, les medias publics aux leaders d’opinion, à la société civile, aux partis politiques tout en faisant appel a des journalistes compétents, indépendants pour diriger des débats contradictoires. Quatrièmement, s’interdire toute instrumentalisation à des fins partisanes de l’Administration ainsi que des forces armées et de sécurité.
Cinquièmement, éviter de participer à toute consultation électorale sans l’établissement préalable d’un code électoral issu d’un processus consensuelle. Nous n’avons rien inventé. Ça, c’est une position de la Coordination des partis d’opposition.
Nous, nous avons fait de ces cinq points un préalable car, comme ont dit, celui qui a été piqué par un serpent a peur d’une corde. Nous, nous avons eu beaucoup de déboire avec ce pouvoir. Nous ne sommes d’ailleurs pas les seuls.
Je crois aussi que les kermesses, ce qui s’est passé dans les états généraux de la démocratie… vous voyez comme c’est pompeux, tout ce qui s’en est suivi, ça donne un peu le gout de réchauffé.
Il nous semble qu’il est extrêmement important, si on doit aller vers un dialogue de s’assurer que ses conditions sont sérieuses et que l’esprit qui préside à ce dialogue est un esprit saint, qui veut construire et non jouer.
C’est pourquoi, pour notre parti, je ne parle que pour le RFD, nous considérons que quatre des conditions sont des droits de tout citoyen et de toute organisation citoyenne. La cinquième, l’accord de Dakar a été conclu sous le témoignage de la communauté internationale. C’est évident que si l’accord de Dakar n’est pas respecté, nous n’avons pas de raisons de croire que l’on va respecter un nouvel accord.
Voila l’esprit qui nous a amené à cette position. D’abord, le consensus de la Coordination et ensuite le respect de l’accord de Dakar.. Ceci étant, nous ne jugeons personne. Chaque parti est libre d’agir comme il le souhaite. Nous aussi, nous sommes libres de nous attacher à nos principes, à nos exigences légitimes.»
Situation complexe, voire dangereuse…
Avant de répondre aux questions portant sur le dialogue, Ahmed Ould Daddah a fait une description de la situation actuelle de la Mauritanie. «Notre pays vit une situation complexe, voire dangereuse, aux multiples facettes » a dit le président du RFD.
Il a cité « la confrontation avec le terrorisme à nos frontière et au-delà de ces frontières qui rend la situation sécuritaire plus préoccupante aujourd’hui que jamais. » Ould Daddah, à aussi plaidé pour ‘une gestion sage des relations de la Mauritanie avec ses voisins. »
Selon lui, « les gouvernements peuvent avoir momentanément, entre eux, des désaccords mais les peuples, eux, sont historiquement et géographiquement obligés de cohabiter et, généralement, il le font assez bien quand ils ne sont pas bousculer, désinformer par ces gouvernements qui, parfois ne sont pas à la hauteur de la situation et des perspectives de cette situation. »
Ahmed Ould Daddah a aussi parlé d’une situation économique et sociale marquée « par la hausse vertigineuse des prix et le manque d’emploi s. »
Il a ajouté que les « moins de 29 ans qui représentent 75% de la population mauritanienne, manquent d’emplois, de formations adéquates, de perspectives et d’espérance. » Et ce manque d’espérance et de perspective peut conduire, selon le président du RFD « à des dérapages, des déviations assez dangereux. »
Khalilou Diagana UFP : Communiqué sur la Révolution libyenne
Après quatre décennies au cours desquelles il a gouverné la Lybie d’une main de fer, le peuple libyen a décidé de mettre fin au régime du colonel Muammar Kadhafi au terme d’une lutte héroïque qui restera dans les annales.
Tout avait commencé le 17 Février 2011 lorsque s’est réveillée, chez ce grand peuple, la même fibre patriotique qui lui avait permis de se défaire de l’occupation italienne au début des années 50.
Il est vrai que 6 mois d’une répression meurtrière, c’étais assez pour arracher une liberté dont ce peuple a été longtemps privé et qu’il a largement méritée par le sang de ses martyres.
Toutefois, la rapidité avec laquelle les derniers bastions du système ont cédé comme des châteaux de cartes dès les premières interventions des révolutionnaires dans Tripoli ont surpris plus d’un observateur.
Cela a surtout démontré que la prétendue adhésion des masses à leur guide éclairé n'était qu'une propagande dénuée de tout fondement.
Mais la chute humiliante de kadhafi sera-t-elle méditée, comme il se doit, par ceux qui se sont évertués à ne pas tirer les enseignements de la déchéance de Zeine El Abidine Ben Aly etHosni Moubarak ?
A l’UFP, en exprimant notre solidarité et notre compassion et en nous inclinant devant la mémoire des martyres et en souhaitant un prompt rétablissement aux blessé, nous réaffirmons : - notre soutien total à la Révolution de ce vaillant peuple en formulant le vœu qu'elle marque l'avènement d'une nouvelle ère de progrès et de prospérité sous l'égide d'un Etat démocratique où prévalent le Droit, la justice et le respect des droits de l'homme; -nos vives félicitations et nos meilleurs vœux au Conseil National de la Transition qui a encadré, avec succès, cette révolution dont le couronnement reste fonction de sa capacité à préserver la souveraineté de l'Etat libyen, son indépendance et son intégrité territoriale.
Nouakchott le 23/08/2011
Le Département de Communication
RFD : Déclaration
Le Rassemblement des Forces Démocratiques suit avec joie et soulagement la rentrée victorieuse des révolutionnaires libyens à Tripoli pour la libérer, ce qui augure de l’effondrement de la dictature au pouvoir dans ce pays frère.
Le RFD, tout en saluant le triomphe de la révolution libyenne : - présente ses chaleureuses félicitations aux vaillants révolutionnaires, à leur commandement ainsi qu’au peuple libyen tout entier.
Nous souhaitons voir la révolution libyenne jeter les fondements d’un Etat de droit, permettant ainsi à la Libye de reconquérir pleinement son rôle actif au sein de son environnement islamique, arabe, africain et international. réitère son soutien indéfectible aux efforts duConseil National de Transition, que notre Parti avait reconnu d'emblée comme représentant légitime du peuple libyen, et lui avait, à différentes occasions, exprimé son soutien. exhorte les régimes totalitaires arabes à méditer le cas libyen et comprendre que les solutions sécuritaires et le mépris de la volonté des peuples ne sont plus en mesure de garantir la pérennité de leur pouvoir.
Nouakchott, le 22 Ramadan
1432/ 22 Août 2011
Le Bureau Exécutif
du RFD
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