Sur le site gazier deTinguentourine, 41 Occidentaux, dont 7 Américains ont été capturés mercredi. Alors que 15 otages, dont deux Français se sont échappés jeudi, l'armée algérienne encercle le site et un hélicoptère a ouvert le feu sur le site. Deux otages japonais auraient été blessés dans cette attaque.
Quinze otages étrangers se seraient échappés jeudi matin jeudi du site gazier enAlgérie où ils étaient retenus en otage depuis mercredi à l'aube, selon la télévision algérienne Ennahar. Deux Français figureraient parmi les échappés. Mais Paris n'a jusqu'ici pas confirmé la présence de Français parmi les otages.
Le patron de la chaîne Ennahar, Anis Rahmani, a indiqué à l'AFP que celle-ci citait une "source officielle". De source gouvernementale algérienne, on a cependant indiqué à l'AFP qu'il était impossible, dans l'état actuel des choses, de pouvoir confirmer une telle information.
Plus tôt, trente otages algériens avaient déjà réussi à s'échapper, a annoncé la Wilaya (préfecture) d'Illizi. "Trente travailleurs algériens sont parvenus à s'échapper jeudi du site gazier de Tinguentourine (40 km d'In Amenas), où ils étaient retenus en otage depuis mercredi par un groupe terroriste armé" a indiqué cette source, citée par l'agence de presse APS. Mais la télévision Ennahar parle quant à elle de la "libération" d'une quarantaine de travailleurs algériens, dont la plupart seraient des femmes employées en tant que traductrices.
Des otages s'expriment sur Al Jazeera
Un Britannique, un Irlandais et un Japonais, présentés comme des otages enAlgérie, se sont relayés jeudi sur la chaîne de télévision Al-Jazeera pour réclamer le retrait des militaires algériens qui encerclent le site gazier où ils sont détenus.
Les trois hommes, qui se sont exprimés au téléphone en direct et dont aucune image n'a été montrée, ont insisté pour que les militaires cessent les tirs contre leur lieu de détention pour préserver leur vie et favoriser la négociation. L'"otage irlandais", selon la télévision qui traduisait simultanément ses propos en arabe, a affirmé que la situation se détériore et demandé le retrait de l'armée algérienne en vue de négociations avec les ravisseurs.
L'otage britannique a affirmé sur la chaîne satellitaire du Qatar que les négociations étaient susceptibles de prévenir des pertes en vies humaines. Selon Al-Jazeera, le troisième à intervenir en direct, un Japonais, a été blessé.
Les trois otages, relayent la demande d'un des ravisseurs, présenté sous le pseudonyme d'Abou al-Baraa, qui était intervenu auparavant sur Al-Jazeera. "Nous demandons le retrait de l'armée algérienne pour permettre de lancer des négociations", a-t-il déclaré. Il a assuré que le nombre des otages "tourne autour de 41" et appartenaient à une dizaine de pays: Norvège, France, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Roumanie, Colombie, Thaïlande, Philippines, Irlande, Japonet Allemagne.
L'armée algérienne encercle le site, Paris soutient
Plus tôt dans la matinée, l'Armée algérienne avait pris position autour du site gazier. Le ministre algérien de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia, a exclu toute négociation avec les ravisseurs , après avoir annoncé que l'attaque mercredi, suivie de la prise d'otages, avait fait deux morts: un Britannique et un Algérien. AParis, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian dit avoir "pleinement confiance dans la capacité des autorités algériennes à résoudre la prise d'otages".
Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, s'est entretenu mercredi à soir à deux reprises de la situation avec son homologue algérien, Abdelmalek Sellal. Il a fait état d'une "situation particulièrement préoccupante", lors d'une brève déclaration dans la cour de l'Elysée.
Les autorités "ne répondront pas aux revendications des terroristes et refusent toute négociation", avait dit le ministre de l'intérieur algérien aussitôt après l'attaque qui a aussi fait, selon lui, six blessés -deux Britanniques et un Norvégien, et trois membres de la sécurité algérienne.
France 24 a diffusé l'enregistrement d'un témoignage présenté comme celui d'un Français qui serait l'un des otages retenus par les islamistes mais jusqu'à présent, Paris n'a pas confirmé l'éventuelle présence d'un ou plusieurs ressortissants français parmi les 41 otages. Selon ce témoignage, des Anglais, des Japonais, des Norvégiens, des Philippins, des Sud-Coréens et des Malaisiens figurent au nombre des otages. "Ils ont attaqué les deux sites en même temps, ils sont rentrés à l'intérieur et une fois qu'il a fait jour, ils ont rassemblé tout le monde", a indiqué l'otage dans cet enregistrement, rapporté par Reuters, et peut-être donné sous la contrainte.
Toujours selon ce témoignage, les ravisseurs seraient lourdement armés. Ils auraient contraint des otages à enfiler des ceintures d'explosifs et menaceraient de faire sauter le site si l'armée algérienne décidait de donner l'assaut. Les preneurs d'otage ont précisé que 5 otages sont retenus dans l'usine alors que les 36 autres se trouvent sur un "site d'hébergement".
La Grande-Bretagne a confirmé le décès de son ressortissant
Le ministère britannique des Affaires étrangères a finalement confirmé la mort d'un de ses ressortissants. Dans un communiqué précédent, il avait seulement "confirmé que des Britanniques ont été pris dans l'incident" actuellement "en cours près de la ville d'In Aménas". Depuis Sidney, le ministre anglais des Affaires étrangères William Hague a dénoncé "un meurtre de sang froid", estimant que le Mali n'était qu'un prétexte.
Le ministère algérien de l'Intérieur avait auparavant annoncé un mort étranger, six blessés dont deux étrangers et plusieurs personnes prises en otages par un "groupe terroriste" non identifié.
Le ministère irlandais des Affaires étrangères a indiqué pour sa part qu'un citoyen irlandais, originaire de la province britannique d'Irlande du Nord, faisait partie des personnes kidnappées. "Nous avons des informations sur un certain nombre de Japonais qui sont détenus, mais nous les vérifions actuellement", a déclaré de son côté un porte-parole gouvernemental à Tokyo.
L'épouse d'un employé norvégien a annoncé à la presse que son mari faisait aussi partie des otages. "Mon mari m'a appelée ce matin. Il m'a dit qu'il avait été pris en otage", a déclaré la femme citée par le journal local Bergens Tidende(BT). L'intéressée a précisé que son époux lui avait fourni un numéro de téléphone à transmettre à la police, apparemment celui des ravisseurs selon elle. "Il y avait quelqu'un qui lui dictait ce qu'il devait dire en anglais. La police a appelé le numéro qu'il m'a donné. La conversation a été coupée après quelques secondes", a-t-elle dit.
Les islamistes seraient membres d'Al Qaïda
Dans un communiqué, le ministère algérien de l'Intérieur a expliqué qu'"un groupe de terroristes, fortement armé, arrivé à bord de trois véhicules, a investi mercredi à 05H00, la base vie de Sonatrach à Tiguentourine, à proximité d'In Aménas, à une centaine de km de la frontière algéro-libyenne". "L'attaque a porté d'abord sur un bus qui quittait cette base et transportait des étrangers vers l'aéroport d'In Aménas", a ajouté le ministère, en précisant qu'elle avait "été repoussée par les unités d'escorte".
"Le groupe terroriste, après cette tentative avortée, s'est dirigé vers la base vie dont il a investi une partie et y a pris en otage un nombre indéterminé de travailleurs, dont des ressortissants étrangers", a-t-il poursuivi.
Joint par téléphone, un combattant a affirmé que les militants islamistes étaient membres d'Al Qaïda, venant du Mali."Nous appartenons à la brigade Khaled Aboul Abbas, Mokhtar Belmokhtar", a-t-il dit. "Le groupe terroriste qui a attaqué la base de vie n'est entré ni du Mali, ni de Libye", a souligné le ministre algérien de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia, à la télévision nationale, en précisant qu'il s'agissait d'un groupe d'"une vingtaine d'hommes issus de la région". Surnommé "le Borgne", Belmokhtar est un des chefs historiques d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qu'il a introduit dans le nord du Mali.
Les islamistes se sont attaqués à l'aube une attaque sur le site gazier, exploité par l'entreprise nationale Sonatrach avec les compagnies britannique British Petroleum et norvégienne Statoil à Tiguentourine, à 40 km d'In Amenas.
RTBF avec agences
Quinze otages étrangers se seraient échappés jeudi matin jeudi du site gazier enAlgérie où ils étaient retenus en otage depuis mercredi à l'aube, selon la télévision algérienne Ennahar. Deux Français figureraient parmi les échappés. Mais Paris n'a jusqu'ici pas confirmé la présence de Français parmi les otages.
Le patron de la chaîne Ennahar, Anis Rahmani, a indiqué à l'AFP que celle-ci citait une "source officielle". De source gouvernementale algérienne, on a cependant indiqué à l'AFP qu'il était impossible, dans l'état actuel des choses, de pouvoir confirmer une telle information.
Plus tôt, trente otages algériens avaient déjà réussi à s'échapper, a annoncé la Wilaya (préfecture) d'Illizi. "Trente travailleurs algériens sont parvenus à s'échapper jeudi du site gazier de Tinguentourine (40 km d'In Amenas), où ils étaient retenus en otage depuis mercredi par un groupe terroriste armé" a indiqué cette source, citée par l'agence de presse APS. Mais la télévision Ennahar parle quant à elle de la "libération" d'une quarantaine de travailleurs algériens, dont la plupart seraient des femmes employées en tant que traductrices.
Des otages s'expriment sur Al Jazeera
Un Britannique, un Irlandais et un Japonais, présentés comme des otages enAlgérie, se sont relayés jeudi sur la chaîne de télévision Al-Jazeera pour réclamer le retrait des militaires algériens qui encerclent le site gazier où ils sont détenus.
Les trois hommes, qui se sont exprimés au téléphone en direct et dont aucune image n'a été montrée, ont insisté pour que les militaires cessent les tirs contre leur lieu de détention pour préserver leur vie et favoriser la négociation. L'"otage irlandais", selon la télévision qui traduisait simultanément ses propos en arabe, a affirmé que la situation se détériore et demandé le retrait de l'armée algérienne en vue de négociations avec les ravisseurs.
L'otage britannique a affirmé sur la chaîne satellitaire du Qatar que les négociations étaient susceptibles de prévenir des pertes en vies humaines. Selon Al-Jazeera, le troisième à intervenir en direct, un Japonais, a été blessé.
Les trois otages, relayent la demande d'un des ravisseurs, présenté sous le pseudonyme d'Abou al-Baraa, qui était intervenu auparavant sur Al-Jazeera. "Nous demandons le retrait de l'armée algérienne pour permettre de lancer des négociations", a-t-il déclaré. Il a assuré que le nombre des otages "tourne autour de 41" et appartenaient à une dizaine de pays: Norvège, France, Etats-Unis, Grande-Bretagne, Roumanie, Colombie, Thaïlande, Philippines, Irlande, Japonet Allemagne.
L'armée algérienne encercle le site, Paris soutient
Plus tôt dans la matinée, l'Armée algérienne avait pris position autour du site gazier. Le ministre algérien de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia, a exclu toute négociation avec les ravisseurs , après avoir annoncé que l'attaque mercredi, suivie de la prise d'otages, avait fait deux morts: un Britannique et un Algérien. AParis, le ministre de la Défense Jean-Yves Le Drian dit avoir "pleinement confiance dans la capacité des autorités algériennes à résoudre la prise d'otages".
Le Premier ministre français, Jean-Marc Ayrault, s'est entretenu mercredi à soir à deux reprises de la situation avec son homologue algérien, Abdelmalek Sellal. Il a fait état d'une "situation particulièrement préoccupante", lors d'une brève déclaration dans la cour de l'Elysée.
Les autorités "ne répondront pas aux revendications des terroristes et refusent toute négociation", avait dit le ministre de l'intérieur algérien aussitôt après l'attaque qui a aussi fait, selon lui, six blessés -deux Britanniques et un Norvégien, et trois membres de la sécurité algérienne.
France 24 a diffusé l'enregistrement d'un témoignage présenté comme celui d'un Français qui serait l'un des otages retenus par les islamistes mais jusqu'à présent, Paris n'a pas confirmé l'éventuelle présence d'un ou plusieurs ressortissants français parmi les 41 otages. Selon ce témoignage, des Anglais, des Japonais, des Norvégiens, des Philippins, des Sud-Coréens et des Malaisiens figurent au nombre des otages. "Ils ont attaqué les deux sites en même temps, ils sont rentrés à l'intérieur et une fois qu'il a fait jour, ils ont rassemblé tout le monde", a indiqué l'otage dans cet enregistrement, rapporté par Reuters, et peut-être donné sous la contrainte.
Toujours selon ce témoignage, les ravisseurs seraient lourdement armés. Ils auraient contraint des otages à enfiler des ceintures d'explosifs et menaceraient de faire sauter le site si l'armée algérienne décidait de donner l'assaut. Les preneurs d'otage ont précisé que 5 otages sont retenus dans l'usine alors que les 36 autres se trouvent sur un "site d'hébergement".
La Grande-Bretagne a confirmé le décès de son ressortissant
Le ministère britannique des Affaires étrangères a finalement confirmé la mort d'un de ses ressortissants. Dans un communiqué précédent, il avait seulement "confirmé que des Britanniques ont été pris dans l'incident" actuellement "en cours près de la ville d'In Aménas". Depuis Sidney, le ministre anglais des Affaires étrangères William Hague a dénoncé "un meurtre de sang froid", estimant que le Mali n'était qu'un prétexte.
Le ministère algérien de l'Intérieur avait auparavant annoncé un mort étranger, six blessés dont deux étrangers et plusieurs personnes prises en otages par un "groupe terroriste" non identifié.
Le ministère irlandais des Affaires étrangères a indiqué pour sa part qu'un citoyen irlandais, originaire de la province britannique d'Irlande du Nord, faisait partie des personnes kidnappées. "Nous avons des informations sur un certain nombre de Japonais qui sont détenus, mais nous les vérifions actuellement", a déclaré de son côté un porte-parole gouvernemental à Tokyo.
L'épouse d'un employé norvégien a annoncé à la presse que son mari faisait aussi partie des otages. "Mon mari m'a appelée ce matin. Il m'a dit qu'il avait été pris en otage", a déclaré la femme citée par le journal local Bergens Tidende(BT). L'intéressée a précisé que son époux lui avait fourni un numéro de téléphone à transmettre à la police, apparemment celui des ravisseurs selon elle. "Il y avait quelqu'un qui lui dictait ce qu'il devait dire en anglais. La police a appelé le numéro qu'il m'a donné. La conversation a été coupée après quelques secondes", a-t-elle dit.
Les islamistes seraient membres d'Al Qaïda
Dans un communiqué, le ministère algérien de l'Intérieur a expliqué qu'"un groupe de terroristes, fortement armé, arrivé à bord de trois véhicules, a investi mercredi à 05H00, la base vie de Sonatrach à Tiguentourine, à proximité d'In Aménas, à une centaine de km de la frontière algéro-libyenne". "L'attaque a porté d'abord sur un bus qui quittait cette base et transportait des étrangers vers l'aéroport d'In Aménas", a ajouté le ministère, en précisant qu'elle avait "été repoussée par les unités d'escorte".
"Le groupe terroriste, après cette tentative avortée, s'est dirigé vers la base vie dont il a investi une partie et y a pris en otage un nombre indéterminé de travailleurs, dont des ressortissants étrangers", a-t-il poursuivi.
Joint par téléphone, un combattant a affirmé que les militants islamistes étaient membres d'Al Qaïda, venant du Mali."Nous appartenons à la brigade Khaled Aboul Abbas, Mokhtar Belmokhtar", a-t-il dit. "Le groupe terroriste qui a attaqué la base de vie n'est entré ni du Mali, ni de Libye", a souligné le ministre algérien de l'Intérieur, Dahou Ould Kablia, à la télévision nationale, en précisant qu'il s'agissait d'un groupe d'"une vingtaine d'hommes issus de la région". Surnommé "le Borgne", Belmokhtar est un des chefs historiques d'Al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qu'il a introduit dans le nord du Mali.
Les islamistes se sont attaqués à l'aube une attaque sur le site gazier, exploité par l'entreprise nationale Sonatrach avec les compagnies britannique British Petroleum et norvégienne Statoil à Tiguentourine, à 40 km d'In Amenas.
RTBF avec agences
Source : RTBF (Belgique)
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