Des islamistes armés affirmant venir du Mali ont pris en otage 41 Occidentaux, dont 7 Américains lors de l’attaque d’un site du géant pétrolier britannique BP dans le sud-est de l’Algérie.
L’attaque a eu lieu tôt dans la matinée de mercredi dans la base vie de l’associationSonatrach- British Petroleum (BP)-Statoil, à Tiguentourine (In Aménas). Elle aurait fait un mort et six blessés parmi les employés de cette société, selonAlger.
Les assaillants auraient a pris en otage, 41 ressortissants étrangers dont 7 américains, 2 français, des britanniques et des japonais, selon le site d’information algérien El Watan. Une informée confirmée par l'AFP qui se fonde sur deux sites d’informations mauritaniens, Agence Nouakchott information etSahara Medias.
Selon un porte-parole du groupe islamiste, dont le nom n’est pas cité, "41 ressortissants occidentaux dont 7 Américains, des Français, des Britanniques et des Japonais" ont été pris en otages. Il a précisé que 5 otages sont retenus dans l’usine alors que les 36 autres" se trouvent sur un "site d’hébergement".
Contre l’intervention française
Un combattant contacté par l’AFP a affirmé que les assaillants avaient agi en représailles à l’intervention militaire française menée depuis vendredi au Malipour repousser une offensive de groupes islamistes armés.
Selon le ministère algérien de l’Intérieur, un étranger été tué, six personnes ont été blessées (deux étrangers, deux gendarmes et deux agents de sécurité) et "un nombre indéterminé de travailleurs, dont des étrangers", pris en otages.
Témoignage des otages
Le ministère irlandais des Affaires étrangères a indiqué qu’un citoyen irlandais, originaire de la province britannique d’Irlande du Nord, faisait partie des personnes kidnappées.
"Nous avons des informations sur un certain nombre de Japonais qui sont détenus, mais nous les vérifions actuellement", a déclaré de son côté à la presse un porte-parole gouvernemental à Tokyo.
L’épouse d’un employé norvégien a annoncé à la presse que son mari faisait aussi partie des otages. "Mon mari m’a appelée ce matin. Il m’a dit qu’il avait été pris en otage", a déclaré la femme citée par le journal local Bergens Tidende(BT).
Des membres d’al-Qaïda
L’intéressée a précisé que son époux lui avait fourni un numéro de téléphone à transmettre à la police, apparemment celui des ravisseurs selon elle. "Il y avait quelqu’un qui lui dictait ce qu’il devait dire en anglais. La police a appelé le numéro qu’il m’a donné. La conversation a été coupée après quelques secondes", a-t-elle dit.
Un porte-parole de l’ambassade de France à Alger a indiqué pour sa part qu’il "ne pouvait pas confirmer qu’un ressortissant français avait été pris en otage", après des informations d’un député algérien de la région de Tamanrasset (sud),Mahmoud Guemama, faisant état d’un Français parmi les captifs.
Un combattant joint par téléphone par l’AFP a affirmé que les attaquants étaient des membres d’al-Qaïda, venus du Mali.
"Nous sommes membres d’al-Qaïda et nous sommes venus du nord du Mali. Nous appartenons à la brigade Khaled Aboul Abbas, Mokhtar Belmokhtar", a-t-il dit, en rappelant que Belmokhtar avait "menacé de riposter à toute intervention militaire au Mali".
BP ne confirme pas
Belmokhtar, surnommé "le Borgne", est l’un des chefs historiques d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qu’il a introduit dans le nord du Mali.
Des sources occidentales à Alger ont indiqué que l’armée algérienne était intervenue contre les assaillants. "Une opération de l’armée algérienne est en cours contre les assaillants", ont-elles expliqué.
BP a confirmé un "incident dans le domaine de la sécurité" sur un de ses sites. "Nous pouvons confirmer qu’il y a eu un incident lié à la sécurité ce matin sur le gisement gazier d’In Amenas", à environ 1’300 kilomètres d’Alger, a indiqué le groupe dans un communiqué.
BP, qui a pour partenaires sur ce site le groupe norvégien Statoil et l’algérienSonatrach, a ajouté "ne pas avoir d’autres informations confirmées à ce stade".
(afp/Newsnet)
L’attaque a eu lieu tôt dans la matinée de mercredi dans la base vie de l’associationSonatrach- British Petroleum (BP)-Statoil, à Tiguentourine (In Aménas). Elle aurait fait un mort et six blessés parmi les employés de cette société, selonAlger.
Les assaillants auraient a pris en otage, 41 ressortissants étrangers dont 7 américains, 2 français, des britanniques et des japonais, selon le site d’information algérien El Watan. Une informée confirmée par l'AFP qui se fonde sur deux sites d’informations mauritaniens, Agence Nouakchott information etSahara Medias.
Selon un porte-parole du groupe islamiste, dont le nom n’est pas cité, "41 ressortissants occidentaux dont 7 Américains, des Français, des Britanniques et des Japonais" ont été pris en otages. Il a précisé que 5 otages sont retenus dans l’usine alors que les 36 autres" se trouvent sur un "site d’hébergement".
Contre l’intervention française
Un combattant contacté par l’AFP a affirmé que les assaillants avaient agi en représailles à l’intervention militaire française menée depuis vendredi au Malipour repousser une offensive de groupes islamistes armés.
Selon le ministère algérien de l’Intérieur, un étranger été tué, six personnes ont été blessées (deux étrangers, deux gendarmes et deux agents de sécurité) et "un nombre indéterminé de travailleurs, dont des étrangers", pris en otages.
Témoignage des otages
Le ministère irlandais des Affaires étrangères a indiqué qu’un citoyen irlandais, originaire de la province britannique d’Irlande du Nord, faisait partie des personnes kidnappées.
"Nous avons des informations sur un certain nombre de Japonais qui sont détenus, mais nous les vérifions actuellement", a déclaré de son côté à la presse un porte-parole gouvernemental à Tokyo.
L’épouse d’un employé norvégien a annoncé à la presse que son mari faisait aussi partie des otages. "Mon mari m’a appelée ce matin. Il m’a dit qu’il avait été pris en otage", a déclaré la femme citée par le journal local Bergens Tidende(BT).
Des membres d’al-Qaïda
L’intéressée a précisé que son époux lui avait fourni un numéro de téléphone à transmettre à la police, apparemment celui des ravisseurs selon elle. "Il y avait quelqu’un qui lui dictait ce qu’il devait dire en anglais. La police a appelé le numéro qu’il m’a donné. La conversation a été coupée après quelques secondes", a-t-elle dit.
Un porte-parole de l’ambassade de France à Alger a indiqué pour sa part qu’il "ne pouvait pas confirmer qu’un ressortissant français avait été pris en otage", après des informations d’un député algérien de la région de Tamanrasset (sud),Mahmoud Guemama, faisant état d’un Français parmi les captifs.
Un combattant joint par téléphone par l’AFP a affirmé que les attaquants étaient des membres d’al-Qaïda, venus du Mali.
"Nous sommes membres d’al-Qaïda et nous sommes venus du nord du Mali. Nous appartenons à la brigade Khaled Aboul Abbas, Mokhtar Belmokhtar", a-t-il dit, en rappelant que Belmokhtar avait "menacé de riposter à toute intervention militaire au Mali".
BP ne confirme pas
Belmokhtar, surnommé "le Borgne", est l’un des chefs historiques d’al-Qaïda au Maghreb islamique (Aqmi) qu’il a introduit dans le nord du Mali.
Des sources occidentales à Alger ont indiqué que l’armée algérienne était intervenue contre les assaillants. "Une opération de l’armée algérienne est en cours contre les assaillants", ont-elles expliqué.
BP a confirmé un "incident dans le domaine de la sécurité" sur un de ses sites. "Nous pouvons confirmer qu’il y a eu un incident lié à la sécurité ce matin sur le gisement gazier d’In Amenas", à environ 1’300 kilomètres d’Alger, a indiqué le groupe dans un communiqué.
BP, qui a pour partenaires sur ce site le groupe norvégien Statoil et l’algérienSonatrach, a ajouté "ne pas avoir d’autres informations confirmées à ce stade".
(afp/Newsnet)
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ATTAQUE - Un groupe terroriste a attaqué ce mercredi matin un site pétrolier du sud-est de l'Algérie...
17h15: La katiba des Moulathamine, groupe lié à Al Qaïda, revendique l'attaque et affirme détenir 41 Occidentaux de neuf à dix nationalités, dont sept Américains, sur une exploitation pétrolière de l'est de l'Algérie, selon l'agence de presse mauritanienne ANI, citant un porte-parole du mouvement.
L'opération a été menée «en réaction à l'ingérence flagrante de l'Algérieautorisant l'usage de son espace aérien par l'aviation française pour mener des raids contre le nord du Mali», a précisé le porte-parole, selon ANI et sa consoeurSahara Media.
Source : 20 mn (France)
Source : Tribune de Genève (Suisse)
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