Ould Abdel Aziz s’est astreint un exercice de communication périlleux, eu égard aux contreperformances signalées par ci et par là de pans importants de son programme électoral de 2009.
Il faut un effet beaucoup de courage et de sang froid pour un président des pauvres entouré de riches paresseux et peu motivés du fait de la réduction comme une peau de chagrin de l’espace laissé pour la spoliation extensive du budget général de l’état naguère vache à lait à cette classe de politicards rompus aux diverses mimiques d’inaugurations factices et autres subterfuges livrés par les medias publics pour dire qu’on œuvre pour une réalisation hypothétique du programme présidentiel.
Mais le président connaissant très bien cette frange commence par s’offusquer de certaines scènes trop théâtrales par endroits pour finir par s’en accommoder, histoire de trouver un répit dans cette fougue de vouloir tout faire tout seul parce que personne ne semble s’en charger vraiment.
Petit à petit le président, les parents les plus sincères, les amis les plus intimes initialement plus critiques et les courtisans sincères ou supposés tels finissent par trouver ce procédé moins fastidieux qu’une recherche effrénée de la vérité de l’action par ailleurs incompatibles à d’autres objectifs plus urgents et plus conformes à la nature d’un peuple à relent quasi masochiste. Que faire alors ? Quel Choix ? Quelle priorité ? Et par quel moyen faudra t il commencer la réalisation d’un programme électoral vaste et ambitieux ?
Y a-t-il une approche pour arriver à une bonne exécution du programme électoral d’Ould Abdel Aziz ? Ou la recherche de cette approche est elle-même source de gaspillage de temps d’antan ? Tout indique ,si l’on en croit les observateurs qui côtoient les membres de l’exécutif que c’est le Président lui-même qui distribue les feux vert pour le lancement de telle ou telle action. Et qu’il sait s’adapter aux couacs, quitte à changer de trajectoire. Bref, il serait un homme d’actions qui veut la concrétisation immédiate de toutes les idées retenues, quitte à s’apercevoir après qu’elles n’étaient pas parmi les plus inspirées.
Peut – t- on faire des omelettes sans casser des œufs ? Mais concédons que l’intérêt d’avoir un nombre aussi impressionnant de collaborateurs est de faire en sorte que l’analyse de tout problème soit la plus fine possible. Sinon, pourquoi s’encombrer de toutes ces personnes frustrées du pouvoir à la lisière du pouvoir ?
Ould Abdel Aziz est attendu pour un déballage sérieux au moment où les points forts de son œuvre au cours des trois premières années de son mandat se fissurent quelque peu. L’électricité qui s’est bien comportée depuis 2009 jusqu’en 2011 commence en cet été 2012 à faire parler d’elle pas dans les mêmes proportions que 2008, mais presque..Malgré des sommes colossales englouties dans des équipements qui se sont révélés de seconde voire de troisième ou quatrième main.
Ainsi la centrale en conteneurs de 36 MW inaugurée en grande pompe par le premier ministre s’est révélée un fiasco parce qu’elle n’arrive même pas à remplir pour sa première année de marche la tache qui lui est dévolue répondre à l’été 2012.Seuls 4 groupes sur 9 fonctionnent. L’ancienne centrale thermique d’Arafat est essoufflée et ne fonctionne ainsi qu’à 50 % de sa capacité (3 groupes sur 6).
L’activité de l’eau qui subventionnait l’activité électricité lorsque ces deux fluides étaient gérés par une seule société souffre d’un déficit énorme et chronique, malgré la réalisation du plus grand projet d’hydraulique urbaine dans le pays : Aftout Essahili. Seul le secteur des infrastructures routières semble épargné jusqu’ici, excepté le tronçon Tintane Aioun qui traine encore..
L’aménagement urbain est l’un de ces points forts du programme du président des pauvres qui en matière de célérité semble contraster avec l’aménagement d’EL Mina auparavant. Mais de grandes disfonctionnements l’ont émaillé. Mais le plus grave, c’est le manque de prise en compte de la situation des populations déplacées en termes de transport, d’éducation et de santé qui grève lourdement les budgets maigres de ces familles à très faibles revenus.
Des couacs sont relevés dans des départements de la santé, de l’éducation et la pêche sans relever la moindre attention du porte parole du gouvernement si il existe.. Aujourd’hui dans notre pays qui a tant souffert de la bureaucratie et des bureaucrates, pour aller plus vite on se met à l’œuvre tout de suite sans attendre pour voir quelque chose se concrétiser. Mais on oublie en même temps qu’on ne pas naviguer à vie éternellement.. même si nous ne manquons pas de Baraka jusqu’ici, en terme de croissance économique selon les standards du FMI.
Il faut un effet beaucoup de courage et de sang froid pour un président des pauvres entouré de riches paresseux et peu motivés du fait de la réduction comme une peau de chagrin de l’espace laissé pour la spoliation extensive du budget général de l’état naguère vache à lait à cette classe de politicards rompus aux diverses mimiques d’inaugurations factices et autres subterfuges livrés par les medias publics pour dire qu’on œuvre pour une réalisation hypothétique du programme présidentiel.
Mais le président connaissant très bien cette frange commence par s’offusquer de certaines scènes trop théâtrales par endroits pour finir par s’en accommoder, histoire de trouver un répit dans cette fougue de vouloir tout faire tout seul parce que personne ne semble s’en charger vraiment.
Petit à petit le président, les parents les plus sincères, les amis les plus intimes initialement plus critiques et les courtisans sincères ou supposés tels finissent par trouver ce procédé moins fastidieux qu’une recherche effrénée de la vérité de l’action par ailleurs incompatibles à d’autres objectifs plus urgents et plus conformes à la nature d’un peuple à relent quasi masochiste. Que faire alors ? Quel Choix ? Quelle priorité ? Et par quel moyen faudra t il commencer la réalisation d’un programme électoral vaste et ambitieux ?
Y a-t-il une approche pour arriver à une bonne exécution du programme électoral d’Ould Abdel Aziz ? Ou la recherche de cette approche est elle-même source de gaspillage de temps d’antan ? Tout indique ,si l’on en croit les observateurs qui côtoient les membres de l’exécutif que c’est le Président lui-même qui distribue les feux vert pour le lancement de telle ou telle action. Et qu’il sait s’adapter aux couacs, quitte à changer de trajectoire. Bref, il serait un homme d’actions qui veut la concrétisation immédiate de toutes les idées retenues, quitte à s’apercevoir après qu’elles n’étaient pas parmi les plus inspirées.
Peut – t- on faire des omelettes sans casser des œufs ? Mais concédons que l’intérêt d’avoir un nombre aussi impressionnant de collaborateurs est de faire en sorte que l’analyse de tout problème soit la plus fine possible. Sinon, pourquoi s’encombrer de toutes ces personnes frustrées du pouvoir à la lisière du pouvoir ?
Ould Abdel Aziz est attendu pour un déballage sérieux au moment où les points forts de son œuvre au cours des trois premières années de son mandat se fissurent quelque peu. L’électricité qui s’est bien comportée depuis 2009 jusqu’en 2011 commence en cet été 2012 à faire parler d’elle pas dans les mêmes proportions que 2008, mais presque..Malgré des sommes colossales englouties dans des équipements qui se sont révélés de seconde voire de troisième ou quatrième main.
Ainsi la centrale en conteneurs de 36 MW inaugurée en grande pompe par le premier ministre s’est révélée un fiasco parce qu’elle n’arrive même pas à remplir pour sa première année de marche la tache qui lui est dévolue répondre à l’été 2012.Seuls 4 groupes sur 9 fonctionnent. L’ancienne centrale thermique d’Arafat est essoufflée et ne fonctionne ainsi qu’à 50 % de sa capacité (3 groupes sur 6).
L’activité de l’eau qui subventionnait l’activité électricité lorsque ces deux fluides étaient gérés par une seule société souffre d’un déficit énorme et chronique, malgré la réalisation du plus grand projet d’hydraulique urbaine dans le pays : Aftout Essahili. Seul le secteur des infrastructures routières semble épargné jusqu’ici, excepté le tronçon Tintane Aioun qui traine encore..
L’aménagement urbain est l’un de ces points forts du programme du président des pauvres qui en matière de célérité semble contraster avec l’aménagement d’EL Mina auparavant. Mais de grandes disfonctionnements l’ont émaillé. Mais le plus grave, c’est le manque de prise en compte de la situation des populations déplacées en termes de transport, d’éducation et de santé qui grève lourdement les budgets maigres de ces familles à très faibles revenus.
Des couacs sont relevés dans des départements de la santé, de l’éducation et la pêche sans relever la moindre attention du porte parole du gouvernement si il existe.. Aujourd’hui dans notre pays qui a tant souffert de la bureaucratie et des bureaucrates, pour aller plus vite on se met à l’œuvre tout de suite sans attendre pour voir quelque chose se concrétiser. Mais on oublie en même temps qu’on ne pas naviguer à vie éternellement.. même si nous ne manquons pas de Baraka jusqu’ici, en terme de croissance économique selon les standards du FMI.
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