Les prix alimentaires ont connu une flambée au cours du mois de ramadan, entraînant une forte augmentation du prix de la viande, poissons et légumes, lesquels occupent une place importante dans l’alimentation des familles.
Le citoyen mauritanien fait face à une nouvelle augmentation des prix des produits de base, notamment la viande et les légumes, dans les principaux marchés deNouakchott. Le kilogramme de viande de mouton est passé ainsi de 1200 UM à 1400, la viande de vache et de chameaux ont atteint 1200 UM alors qu’elle se négociait respectivement à 800 UM et1000 UM auparavant.
Le poisson a quant à lui presque disparu des étals. Quand on le trouve, son prix est hors de portée. A titre d’exemple, le "Kibarou " est à 900 ouguiyas, le " Guede " à 450 ouguiyas et le"Zaule " à 500 ouguiyas, alors qu’ils ne valaient même pas le tiers de leur prix d’achat aujourd’hui il y a quelques mois.
Pour les légumes et les produits laitiers une forte augmentation de 100% a été notée. Le kilo de tomates est passée de 200 UM à 450 UM en l’espace d’une semaine, les carottes ont également bondi à 600 UM contre 300 UM il y a quelques jours. Sauf les pommes de terres dont le prix est resté constant, 160 UM le kilo, tous les autres produits ont connu des hausses, même le haricot, qui est passé de 250 UM à 650 Um, ou encore le "Bissap" très consommé en ce mois de Ramadan a atteint 650 UM le kilo alors qu’il se vendait à 250 UM.
Comme cela ne suffisait pas le carburant s’est mis dans la danse. En effet, le prix de l’essence et du gasoil a connu hier sa sempiternelle augmentation. Une hausse hebdomadaire qui vient comme booster la colère sociale et renchérir les prix du marché, à l’heure des coupes budgétaires et des déficits en liquidités. Ce sont 5 UM de plus dans le litre du gasoil qui passe ainsi à 358 UM alors qu’un petit 4 UM vient gonfler le litre d’essence à 416 UM. Ainsi, en deux ans, le prix à la pompe a enregistré des hausses cumulées sur cinquante d’indépendance.
Face au silence de la rue mauritanienne qui encaisse sans broncher ces petits grignotements dans sa bourse, le gouvernement s’emploie à ces petites augmentations, bénignes, insignifiantes, mais qui au cumul, risque de leur rendre la vie encore plus difficile. Il faut rappeler qu’il s’agit là de la cinquième augmentation durant l’année 2012, l’année 2011 ayant été elle aussi traversé par une série de hausse du prix du carburant. Justificatif, le gouvernement ne cesse d’évoquer le prix élevé du pétrole sur le marché internationale.
Mohamed Abdellahi Dahhy (stagiaire)
Le citoyen mauritanien fait face à une nouvelle augmentation des prix des produits de base, notamment la viande et les légumes, dans les principaux marchés deNouakchott. Le kilogramme de viande de mouton est passé ainsi de 1200 UM à 1400, la viande de vache et de chameaux ont atteint 1200 UM alors qu’elle se négociait respectivement à 800 UM et1000 UM auparavant.
Le poisson a quant à lui presque disparu des étals. Quand on le trouve, son prix est hors de portée. A titre d’exemple, le "Kibarou " est à 900 ouguiyas, le " Guede " à 450 ouguiyas et le"Zaule " à 500 ouguiyas, alors qu’ils ne valaient même pas le tiers de leur prix d’achat aujourd’hui il y a quelques mois.
Pour les légumes et les produits laitiers une forte augmentation de 100% a été notée. Le kilo de tomates est passée de 200 UM à 450 UM en l’espace d’une semaine, les carottes ont également bondi à 600 UM contre 300 UM il y a quelques jours. Sauf les pommes de terres dont le prix est resté constant, 160 UM le kilo, tous les autres produits ont connu des hausses, même le haricot, qui est passé de 250 UM à 650 Um, ou encore le "Bissap" très consommé en ce mois de Ramadan a atteint 650 UM le kilo alors qu’il se vendait à 250 UM.
Comme cela ne suffisait pas le carburant s’est mis dans la danse. En effet, le prix de l’essence et du gasoil a connu hier sa sempiternelle augmentation. Une hausse hebdomadaire qui vient comme booster la colère sociale et renchérir les prix du marché, à l’heure des coupes budgétaires et des déficits en liquidités. Ce sont 5 UM de plus dans le litre du gasoil qui passe ainsi à 358 UM alors qu’un petit 4 UM vient gonfler le litre d’essence à 416 UM. Ainsi, en deux ans, le prix à la pompe a enregistré des hausses cumulées sur cinquante d’indépendance.
Face au silence de la rue mauritanienne qui encaisse sans broncher ces petits grignotements dans sa bourse, le gouvernement s’emploie à ces petites augmentations, bénignes, insignifiantes, mais qui au cumul, risque de leur rendre la vie encore plus difficile. Il faut rappeler qu’il s’agit là de la cinquième augmentation durant l’année 2012, l’année 2011 ayant été elle aussi traversé par une série de hausse du prix du carburant. Justificatif, le gouvernement ne cesse d’évoquer le prix élevé du pétrole sur le marché internationale.
Mohamed Abdellahi Dahhy (stagiaire)
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