lundi 30 juillet 2012

Bloc-notes : Il s’appelle Moktar ould Jih.


Enfin, on a fini par le trouver. Un haut administrateur mauritanien qui se rebiffe devant la corruption. Pourtant, ce n’est pas faute d’avoir bien chercher. Sous d’autres cieux, on réserve cet effort pour dénicher les hommes qui accomplissent des grandes réalisations. Marcher sur la lune, inventer des médicaments ou créer de la richesse.

Seulement, nous, on n’était pas comme les autres. On venait de très loin. Car, on a instaurés pour longtemps la corruption en mode de vie. Au point de se scinder uniquement en deux parties complémentaires : corrupteur et corrompu. D’où la malédiction qui nous a frappés et qui a fallu nous être fatale.

Et, Dieu merci, la providence a veillé. De même, reconnaissons aux hommes leurs mérites, le souffle nouveau instauré par le Président Aziz commence à donner ses fruits.

Voilà donc bien une bonne raison de persévérer sur cette voie-ci en punissant sévèrement, d’une part, tous ceux petits malins qui continuent de se donner à ce dangereux fléau aussi meurtrier pour un peuple que les armes et les maladies et, de l’autre, en récompensant ceux qui le refusent et le combattent comme notre Directeur général des Impôts. Dans cette lutte, il y a, en somme, beaucoup de soldats inconnus mais il y a, aussi, des héros qui méritent honneur et reconnaissance comme M Moktar ould Jih.

L’Egypte : Une Révolution peut en occulter une autre

Entre l’Egypte et l’Histoire les rapports sont autant fusionnels que passionnels. L’Histoire c’est l’Egypte. Et, inversement, l’Egypte c’est l’Histoire. Et ceci est d’autant plus vrai en ces temps où de nouveau les Egyptiens sont passés à l’offertoire de la grande messe humaine pour apporter leur précieuse offrande. Point de pain, ni de vin, au contraire seulement des larmes et du sang. Aujourd’hui, l’Egypte redresse lentement la barre et décide de reprendre un peu de son dû : le respect des Hommes.

Ce même respect qui, jadis, imposa à un Napoléon pourtant victorieux de se découvrir devant le Sphinx sommant ses soldats de faire autant face à l’irrésistible magistère de “40 siècles “contemplatifs.

Excusez l’imprécision*! Les Militaires n’ont jamais été bon en calcul. Pas plus d’ailleurs que ceux qui, le 23 juillet 1952, sortirent de leur caserne pour mettre fin à une pitoyable mascarade orientale. Car, à la place de la décadence du roi Faroouk, Nasser instaura une tragédie grecque qui, même après sa mort, n‘a fini de prendre de l‘ampleur. A savoir ce lourd héritage de militaires au pouvoir que la révolution égyptienne de 1952 nous a légués dans les deux mondes arabe et africain avec les douloureuses circonstances que nous connaissions tous.

Aujourd’hui, 60 ans après, l’Egypte et ce qui s’y passe sont toujours scrutés avec les yeux attentives de toute diseuse de bonne aventure avertie. Voyant, certainement, dans ce passage d’une révolution à une autre un grand destin qui se cherche encore mais qui, résolument, révulse la médiocrité.

* C‘est en fait 70 siècles 



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