dimanche 15 juillet 2012

Atelier à l’Hôtel Atlantic : Gestion des finances publiques.


L’hôtel Atlantic a abrité lundi 9 juillet 2012 un atelier sur " la validation de la Revue des Dépenses Publiques de la Mauritanie "organisé par la Banque Mondiale. C’était en présence de plusieurs économistes et experts des finances publics et privés.

" La validation de la Revue des Dépenses Publiques en Mauritanie ". Tel est le thème d’un atelier organisé lundi dernier par le bureau de la Banque Mondiale enMauritanie. L’objectif était de présenter une analyse sur la gestion des finances publiques en Mauritanie au cours de la période 2004-2010 et de discuter performances en enregistrés dans le domaine des dépenses et des défis budgétaires.

L’atelier a également porté sur le dialogue avec le Gouvernement sur ces thèmes et procéder à l’état de lieu des progrès réalisés. Le Représentant résident en Mauritanie de la Banque MondialeMoctar Thiam devait indiquer dans son allocution que l’atelier constitue un exercice mené par son institution dans plusieurs pays africains et sert à dégager des pistes de réformes prioritaires.

Selon lui, la Mauritanie s’est prémunie de la crise mondiale, malgré les chocs exogènes subis par l’économie nationale. Selon M. Thiam, le rétablissement de la stabilité macroéconomique, le renforcement des réserves en devises et l’amélioration de l’espace fiscale ont permis, grâce aux réformes structurelles combinées avec des politiques prudentes, de rendre le budget plus performant.il a indiqué cependant qu’une partie importante de la richesse du pays, au moins 30% du PIB et même plus l’année 2012, a été consommée. D’autre part, il a indiqué que les impôts additionnels pourraient freiner le secteur privé et sa capacité à créer de l’emploi.

Evoquant le dernier rapport de la Banque Mondiale, il a souligné que le nombre de fonctionnaires et personnels non-permanents a augmenté d’un tiers entre 2003 et 2008, précisant que le ratio dépenses salariales et recettes fiscales est l’un des plus élevés de la sous-région. Selon lui, la séparation entre le budget consolidé d’investissement et le budget de fonctionnement nuit grandement à la programmation et à l’exécution de l’ensemble du budget.

" Nous finançons 13 millions de dollars pour le projet de renforcement des capacités dans le secteur public ", dira-t-il, ajoutant que son institution appuie le gouvernement mauritanien dans l’amélioration de la gestion de ses finances publiques et de ses ressources humaines. Mme Aziza Mint Mahfoudh Ould Kerbally, Secrétaire Générale du Ministère des Finances est intervenue pour défendre le point de vue du gouvernement et la solidité de ses argumentaires budgétaires.

Durant cet atelier des exposés sur la performance des dépenses et les défis budgétaires et l’analyse de la Gestion des finances publiques ont été animés par des économistes et spécialistes des Finances. L’atelier s’est terminée par une table ronde sur l’évaluation de la gestion de l’investissement publique.

Cheikh Oumar NDiaye.





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