lundi 16 juillet 2012

Accusée de vol par sa patronne : Une domestique se retrouve au commissariat d’Arafat2.



Elle s’appelle Zeinab Mint Hatre. Elle est née en 1989. Elle vient du village deBouasla, dans la commune de Mbout.Employée comme travailleuse domestique dans une famille mauritanienne, elle a été accusée de vol par son employeur. Le motif ; selon elle : motif, avoir osé réclamer son salaire mensuel de 15 000 um. Blanchit par le juge, son employeur refuse toutefois de le payer.

Âgée d’une vingtaine d’années, elle a quitté son village natal pour chercher du travail dans la capitale. Après quelques recherches infructueuses, elle trouve du travail au mois de juin 2012, dans une famille, sise au carrefour Madrid. Après un mois de travail, Zeinab Mint Hatre veut retourner dans son bled.

Larmes aux yeux, elle raconte « Ma grossesse ne me permettait plus de faire des travaux pénibles, alors j’ai demandé à ma patronne, mon salaire pour retourner au village.

A ma grande surprise, le mari et sa femme m’accusent d’avoir volé des boucles d’oreilles en or, d’une valeur de 150.000 um, plus 5000 um en liquide. Malgré mes protestations, le couple dépose une plainte au commissariat d’Arafat2 qui me garda en vue pendant une journée. Après les interrogatoires, les policiers ont déclaré à ma patronne que j’étais innocente car ils n’ont retenu aucune charge à mon encontre.

Ils ont demandé à mes employeurs de me payer mon salaire, ce que ces derniers ont refusé catégoriquement. Alors ils ont renvoyé l’affaire devant le juge d’instruction qui après interrogation, demanda à la famille de me rétablir dans mes droits, car j’étais innocente. Devant le refus du couple, le juge renvoie l’affaire devant le Cadi.


Depuis quinze jours, je cours avec ma famille derrière cette histoire, uniquement pour laver mon honneur. Le couple continue jusqu’à présent à jouer leur cinéma, uniquement pour leurrer la justice « C’est de l’abus de pouvoir » dira son oncle qui s’insurge contre la décision du juge d’avoir renvoyé l’affaire devant le cadi, sans inculper ses employeurs.

« Pourquoi la justice refuse de se prononcer. L’honneur de notre famille a été bafoué par cette affaire, l’argent ne nous intéresse pas, nous dépensons plus de 1000 um tous les jours, pour suivre cette affaire. Tout ce qu’on veut, est que justice soit dite» clame-t-il.

Dialtabé





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