Le président mauritanien Mohamed Ould Abdel Aziz fête ses trois ans de règne.Après avoir déposé par les armes le président élu démocratiquement Sidi Ould Cheikh Abdallahi puis battu à plate couture ses challengers malgré tout le tollé qui s’en est suivi, l’homme fort deNouakchott égrène son mandat non sans s’apercevoir de la complexité de la tâche et des lourdes responsabilités attachées à son investiture.
Il faut dire que l’ancien putschiste a senti dès l’entame de son mandat sous ses pieds les premiers signes d’une tectonique politique avec une montée de la moue du côté de ses adversaires qui peinent toujours à digérer une victoire à l’arrachée acquise selon eux par une machine électorale fonctionnant à « l’énergie chimique » !
Mais en maître de la situation Aziz se présenta aux mauritaniens comme le timonier au service de la lutte contre la gabegie, le budozer des occupations anarchique et un blindé de lutte contre terrorisme.
Il enfourcha son cheval pour sillonner le pays avec comme slogan la rupture avec les anciennes pratiques en matière de la gestion de l’Etat, la reforme en profondeur de tout le système admistratif et financier et l’égalité des citoyens devant la justice.
Le discours était très séduisant pour être accepté intégralement par les mauritaniens habitués à avaler les mêmes gobelets avant de déchanter. Après un temps d’attente td'observation , les langues ont commencé à se délier. Les mauritaniens constatent avec amertume que l’heure du changement n’a pas encore gagné toutes les anciennes pratiques. Les prix ont atteint une vitesse de croisière dans tous les marchés noyant les consommateurs dans un déluge de détresse et de désespoir.
Ceux qui cherchaient encore à analyser les causes de cette flambée spectaculaire à l’aune de la récession mondiale n’ont plus de repères pour justifier cette situation autrement que par une libéralisation qui profite et profitera encore aux commerçants. La mise en place du programmeEmel 2012 destiné à atténuer les souffrances des populations est une goutte d’eau dans un océan de misères.
A l’autre bout du pays les revenants du Sénégal multiplient les appels de détresse pour réclamer des meilleures conditions de vie et surtout la restitution de leurs terres spoliées durant les années de déportation. Depuis plus d’une année Aziz est confronté à plusieurs pôles de contestation qui viennent renforcer une crise latente qui peut exploser à la moindre étincelle.
Comment le « président des pauvres » arrivera-t-il à aplanir toutes ces difficultés à deux ans de la fin de son mandat cerné de tous les risques ? Toutes ces questions trouveront –elles des réponses au cours de son oral télévisé avec le peuple ?
Cheikh Tidiane Dia
Il faut dire que l’ancien putschiste a senti dès l’entame de son mandat sous ses pieds les premiers signes d’une tectonique politique avec une montée de la moue du côté de ses adversaires qui peinent toujours à digérer une victoire à l’arrachée acquise selon eux par une machine électorale fonctionnant à « l’énergie chimique » !
Mais en maître de la situation Aziz se présenta aux mauritaniens comme le timonier au service de la lutte contre la gabegie, le budozer des occupations anarchique et un blindé de lutte contre terrorisme.
Il enfourcha son cheval pour sillonner le pays avec comme slogan la rupture avec les anciennes pratiques en matière de la gestion de l’Etat, la reforme en profondeur de tout le système admistratif et financier et l’égalité des citoyens devant la justice.
Le discours était très séduisant pour être accepté intégralement par les mauritaniens habitués à avaler les mêmes gobelets avant de déchanter. Après un temps d’attente td'observation , les langues ont commencé à se délier. Les mauritaniens constatent avec amertume que l’heure du changement n’a pas encore gagné toutes les anciennes pratiques. Les prix ont atteint une vitesse de croisière dans tous les marchés noyant les consommateurs dans un déluge de détresse et de désespoir.
Ceux qui cherchaient encore à analyser les causes de cette flambée spectaculaire à l’aune de la récession mondiale n’ont plus de repères pour justifier cette situation autrement que par une libéralisation qui profite et profitera encore aux commerçants. La mise en place du programmeEmel 2012 destiné à atténuer les souffrances des populations est une goutte d’eau dans un océan de misères.
A l’autre bout du pays les revenants du Sénégal multiplient les appels de détresse pour réclamer des meilleures conditions de vie et surtout la restitution de leurs terres spoliées durant les années de déportation. Depuis plus d’une année Aziz est confronté à plusieurs pôles de contestation qui viennent renforcer une crise latente qui peut exploser à la moindre étincelle.
Comment le « président des pauvres » arrivera-t-il à aplanir toutes ces difficultés à deux ans de la fin de son mandat cerné de tous les risques ? Toutes ces questions trouveront –elles des réponses au cours de son oral télévisé avec le peuple ?
Cheikh Tidiane Dia
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