lundi 9 avril 2012

Un chef de guerre du MNLA raconte à Sahara média comment les combattants de son mouvement...


...sont entrés et ressortis de Tombouctou. 

Il répond au nom d’Ahmed Ag Mineni. Il est l’un des chefs militaires du Mouvement national pour la libération de l’Azawad(MNLA) et raconte, dans le récit qui suit, àSahara média les détails de leur entrée et de leur sortie de la ville de Tombouctou.

Ag Ahmed Mineni indique que les combattants du MNLA étaient à quelque 30 kilomètres de la ville de Tombouctouquand ils ont été informés que l’armée malienne commençait à abandonner les lieux et que ceux qu’on qualifiait de milices arabes avaient commencé le saccage des commerces et des édifices publics.

Il a déclaré au correspondant de Sahara média dans la zone que deux convois du MNLAprésents aux abords de la ville se sont dirigés vers elle et ont eu des accrochages avec des unités de l’armée malienne en train d’opérer un retrait, ajoutant que dans cette opération, ils ont réussi « à s’emparer de deux véhicules et à faire prisonnier plus de 20 soldats maliens ».

Il a indiqué que le groupe de combattants du MNLA venant du côté du côté est s’est chargé de la sécurisation de la ville, s’emparant, à son entrée à Tombouctou de cinq véhicules abandonnés par l’armée malienne et faisant de l’aéroport de la ville son QG.

Il a ajouté que les milices qui ont rejoint les rangs du mouvement ont été chargées de la sécurisation de la base de Cheikh Sid’El Bekay et du nord de la ville de Tombouctou. EtOuld Mineni d’ajouter qu’un autre groupe de combattants du MNLA a pris position autour deTombouctou, de KoundamNafouki et Lira, vers la frontière avec la Mauritanie.

Le chef de guerre du MNLA a poursuivit en disant que le mouvement Ançar Eddine dirigé parIyad Ag Ghali a attaqué les milices alliées au MNLA, dans la partie nord de Tombouctou, les a forcé à prendre la fuite et a réussi à lui soutirer le contrôle de la base de Cheikh Sid’El Bekay.

Il a révélé l’existence de divergences entre Ançar Eddine et le MNLA, précisant que ce dernier a compris que s’il ne quitte pas le centre-ville, il risque d’entrer en conflit avec le mouvement islamiste. C’est, poursuit-il, « ce qui explique le repli stratégique vers l’aéroport et le côté est vers la ville de Bira ».

Il a justifié une telle décision par le fait que les unités du MNLA « étaient éparpillées dans les autres villes ».






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