jeudi 7 mars 2019
76 partis politiques mauritaniens ont perdu leur récépissé de reconnaissance, et sont dissous de plein droit, selon un arrêté du ministre de l’intérieur notifié à leurs responsables au cours des dernières heures.
La décision de l’administration rentre dans le cadre de la mise en œuvre de la loi 2012-024, relative aux partis politiques.
En son article 20, alinéa 01,05 et 06, le texte cité en référence stipule « qu’un parti qui n’a pas pris à deux (2) consultations électorales locales successives, ou n’ayant pas totalisé plus de 1% des suffrages exprimés dans les mêmes circonstances sera, par la force de la loi, dissous ».
La loi de 2012 a fait l’objet d’un décret d’application pris au cours de l’année 2018.
Ce sont les élections locales de novembre/décembre 2013 et de septembre 2018 qui ont servi de baromètre à la décision de l’administration.
La démarche « vise à rationnaliser l’espace politique pour réduire le coût de l’organisation des élections »
Cependant, certains partis politiques de l’opposition touchés par l’arrêté, ayant boycotté les élections municipales de novembre/décembre 2013, dénoncent l’arrêté du ministère de l’intérieur comme une mesure « arbitraire ».
Sur une centaine de partis politiques ayant présenté des listes aux élections municipales de septembre 2018, une vingtaine seulement ont réussi à dépasser la barre fatidique des 1% en plaçant des représentants dans les assemblées locales.
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