Le Rénovateur Quotidien - L’histoire politique suit encore sa ligne de continuité qui consacre la transmission du pouvoir d’un militaire à un autre.
Voilà que l’homme dont le nom revenait avec insistance depuis quelques mois parmi les potentiels successeurs de Mohamed Ould Abdel Aziz est en passe d’incarner cette alternative. Il s’agit de l’ex-chef d’Etat –major de l’armée et actuel ministre de la défense Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ould Ghazouani.
Après un moment de silence, calfeutré dans son bureau où il lorgne le palais présidentiel, Ghazouani est apparu sous les feux des projecteurs au cours d’une cérémonie dédiée à la déclaration de sa candidature. Dans un stade rempli de foules, le candidat à la magistrature suprême entame un challenge dans une arène politique dégagée et pour le moment peu fréquentée.
L’exercice de communication qui mettra du temps à retrouver ses marques est venu rappeler qu’ « au commencement était le verbe » ! Ghazouani a fait sa première sortie en public avec les apparats d’un homme politique venu annoncer le premier message déclinant les ambitions virtuelles d’un héritier qui pense se fixer une feuille de route dont il mesure déjà la complexité.
Il a défini ses priorités, annoncé les couleurs de sa campagne qui commence et campé le décor de son tableau de bord. Le tout avec les airs d’un néophyte qui veut accélérer le pas pour se placer sur la ligne offensive. Autour de lui grouille tout ce que les systèmes passés ont enfanté, tout le recyclage que le moulin politique de son ami Aziz a fabriqué, en plus des fossiles laissés par une opposition laminée par des années d’échecs et d’errances.
Tout ce mélange des formes se croise et s’agglutine autour de lui comme des nuées de sauterelles. Ce boomerang soulevé par cette candidature dans les milieux politiques est à la fois une nouvelle claque portée à une vieille garde contestatrice rompue à la politique de la chaise vide que l’expression d’une caporalisation des institutions politiques par accointances interposées.
Autant dire que le tour est joué en l’absence de cohésion au sein des regroupements des forces de l’opposition, des mouvements citoyens réclamant une ligne de démarcation claire avec des discours plus audibles ou encore l’entrée en force de nouvelles pointures capables de barrer la route au candidat mis sur orbite par le système aux commandes.
L’opposition risquerait de perdre la manche avant la grande bataille qui a déjà commencé avec la déclaration de la candidature de Ghazouani qui va suivre les mêmes manèges que son ami Aziz consistant à se lancer dans la course pendant que l’opposition multiplie les réunions. Le temps ne joue manifestement pas en faveur de tous ceux qui n’ayant pas affuté les armes voient l’adversaire arborer l’oriflamme de la victoire !
Voilà que l’homme dont le nom revenait avec insistance depuis quelques mois parmi les potentiels successeurs de Mohamed Ould Abdel Aziz est en passe d’incarner cette alternative. Il s’agit de l’ex-chef d’Etat –major de l’armée et actuel ministre de la défense Mohamed Ould Cheikh Mohamed Ahmed Ould Ghazouani.
Après un moment de silence, calfeutré dans son bureau où il lorgne le palais présidentiel, Ghazouani est apparu sous les feux des projecteurs au cours d’une cérémonie dédiée à la déclaration de sa candidature. Dans un stade rempli de foules, le candidat à la magistrature suprême entame un challenge dans une arène politique dégagée et pour le moment peu fréquentée.
L’exercice de communication qui mettra du temps à retrouver ses marques est venu rappeler qu’ « au commencement était le verbe » ! Ghazouani a fait sa première sortie en public avec les apparats d’un homme politique venu annoncer le premier message déclinant les ambitions virtuelles d’un héritier qui pense se fixer une feuille de route dont il mesure déjà la complexité.
Il a défini ses priorités, annoncé les couleurs de sa campagne qui commence et campé le décor de son tableau de bord. Le tout avec les airs d’un néophyte qui veut accélérer le pas pour se placer sur la ligne offensive. Autour de lui grouille tout ce que les systèmes passés ont enfanté, tout le recyclage que le moulin politique de son ami Aziz a fabriqué, en plus des fossiles laissés par une opposition laminée par des années d’échecs et d’errances.
Tout ce mélange des formes se croise et s’agglutine autour de lui comme des nuées de sauterelles. Ce boomerang soulevé par cette candidature dans les milieux politiques est à la fois une nouvelle claque portée à une vieille garde contestatrice rompue à la politique de la chaise vide que l’expression d’une caporalisation des institutions politiques par accointances interposées.
Autant dire que le tour est joué en l’absence de cohésion au sein des regroupements des forces de l’opposition, des mouvements citoyens réclamant une ligne de démarcation claire avec des discours plus audibles ou encore l’entrée en force de nouvelles pointures capables de barrer la route au candidat mis sur orbite par le système aux commandes.
L’opposition risquerait de perdre la manche avant la grande bataille qui a déjà commencé avec la déclaration de la candidature de Ghazouani qui va suivre les mêmes manèges que son ami Aziz consistant à se lancer dans la course pendant que l’opposition multiplie les réunions. Le temps ne joue manifestement pas en faveur de tous ceux qui n’ayant pas affuté les armes voient l’adversaire arborer l’oriflamme de la victoire !
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Source : Le Rénovateur Quotidien (Mauritanie)
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