AMI - Les ministres de la culture et de l’artisanat, porte- parole officiel du gouvernement, M. Mohamed Lemine Ould Cheikh et de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique, M. Sidi Ould Salem ont commenté jeudi après- midi les résultats du conseil des ministres.
Le porte-parole du gouvernement a précisé que la réunion du conseil des ministres a examiné et approuvé un certain nombre de décrets et projets de lois dont le projet de décret qui fixe le cadre général du régime des études et les conditions d’obtention du diplôme national d’ingénieur.
Dans une réponse à une question sur la coopération entre le gouvernement et la commission technique d’évaluation et d’examen de la situation du parti de l’UPR, et la mise en place d’une stratégie pour le redynamiser, le ministre a indiqué que le gouvernement collabore avec cette commission dont la plupart des membres sont des ministres et il n’y a pas d’insuffisance dans cette coopération entre le gouvernement et cette commission.
S’agissant de la présence du bureau exécutif à ses réunions, la plupart de ses membres y assistent comme c’est le cas du conseil des ministres et s’ils s’absentent c’est pour des raisons propres, ce qui est, somme toute, tout à fait normal. Aussi, il convient de placer les choses dans leur contexte, ce que ne font pas nécessairement tous les journalistes.
En ce qui concerne la formation d’un gouvernement d’union nationale, le ministre de la culture a précisé que ce n’est pas une question à l’ordre du jour car le gouvernement est uni et homogène et n’a pas besoin de recourir à un gouvernement d’union car il n’ y a pas de crise la justifiant ni d'absence d’une majorité absolue, relevant que si l’objet de la question est la possibilité d’avoir des élections transparentes, il convient de noter que les élections sont désormais régies par une commission électorale indépendante et le gouvernement ne s’occupe plus de la gestion des élections et le ministère de l’intérieur ne supervise plus ces élections.
De même la CENI a été formée de façon consensuelle de la part de la majorité et de l’opposition qui a accepté d’être partie au dialogue avec cette majorité.
Pour ce qui est de la visite du Président sénégalais, elle s’inscrit dans un cadre habituel d’échange de visites entre les Chefs d’Etat des deux pays pour discuter de questions d’intérêt commun intéressant les deux parties.
A une autre question le porte- parole officiel a fait remarquer que les protestations de l’opposition sont bienvenues notamment celles conformes aux dispositions légales, qui sont autorisées et qui se déroulent dans une atmosphère démocratique de quiétude. La porte est ouverte pour les manifestations.
C’est un signe de bonne santé de la démocratie qui prévaut dans le pays. Mais les autorisations pour ces manifestations sont obligatoires pour garantir la protection des manifestants et préserver l’ordre public.
A son tour, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a précisé avoir eu l’honneur de présenter aujourd’hui devant le conseil des ministres le projet de décret qui fixe les conditions et les détails régissant le diplôme national mauritanien d’ingénieur, soulignant que chaque pays dispose de son arsenal juridique régissant son système éducatif et qui fixe les programmes et les corps et catégories, les conditions d’exercice de l’enseignement et les critères d’évaluation des examens jusqu’à l’obtention du diplôme.
Il a ajouté que ce diplôme doit être fondé légalement et passe par les différentes étapes de ce processus car l’Etat qui ne dispose pas de formation se base sur les diplômes étrangers car jusqu’à présent nous n’avons pas d’arsenal législatif organisant le diplôme national d’ingénieur alors qu’il y a d’autres corps qui sont régis comme le corps des médecins.
M. Sidi Ould Salem a relevé que le présent texte régit le diplôme d’ingénieur et reconnaît les diplômes étrangers d’ingénieur surtout que ce diplôme est nécessaire pour le recrutement des ingénieurs et l’accès à la fonction publique avec des diplômes nationaux, ce qui malheureusement n’était pas le cas faute de texte régissant cette profession.
Il a ajouté que le gouvernement planche depuis deux ans sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement et la nature de la formation des ingénieurs grâce à la création d’écoles préparatoires qui ont eu une excellente répercussion au cours de l’année écoulée dans les débats et face- à face internationaux.
C’est ainsi que la première année a été ouverte à l’école supérieure polytechnique dans sa nouvelle version et comporte six sections. Cette année trois sections ont été ouvertes et l’année prochaine, il sera ouvert une deuxième année dans cette école.
Les étudiants obtiendront à la sortie un diplôme juridique reconnu, ce qui fait que l’arsenal juridique est nécessaire pour compléter le cursus scolaire que consacrera un diplôme national reconnu au plan national et international.
« Cette mesure s’inscrit dans le cadre des réformes entreprises, pour permettre aux jeunes sortants, de disposer de diplômes conformes, satisfaisant à l’arsenal juridique ainsi que pour parer aux erreurs à l’avenir, en réhabilitant notre système pédagogique », a-t-il dit.
Evoquant les débats internationaux, le ministre a cité, l’organisation attendue de 4 en français au cours de cette année, touchant diverses spécialités, qui s’ajoutent au débat tenu l’année dernière, au débat international tunisien, lancé cette année, exprimant le vœu que le débat marocain, non encore ouvert, soit également lancé, avec un effectif connu d’étudiants ; soit un nouveau processus en perpétuelle amélioration et aux résultats concrets, a-t-il poursuivi.
Le ministre a répondu aux diverses questions soulevées par les journalistes à cette conférence de presse, ayant porté sur les universités nationales, la gestion des protestations estudiantines qui surgissent de temps à autre, rappelant les nombreuses facilités consenties par l’Etat mauritanien, pour assurer l’accès des étudiants aux universités et écoles, rappelant à ce propos la prise en charge des frais d’inscription au niveau des universités à la différence de leurs consœurs d'autres pays.
« L’octroi des bourses d'études doit être fonction de critères sociaux ou scientifiques », a-t-il dit, qualifiant les tapages sur les questions de l’enseignement de supercherie, précisant que tous les établissements nationaux pédagogiques, au pays ou à l’étranger sont opérationnels.
« Les actuels mouvements des étudiants sont à inscrire dans le cadre d’une bonne santé de notre système, puisqu’ils protestent à tout vent, parfois exagérément, avec des manifs répétées, contrairement aux universités des autres pays, considérés comme calmes et stables », a-t-il dit.
« Je n’ai jamais entendu un mouvement pour raison d’absence d’un professeur, mais pour des mobiles extérieurs à l’enseignement », a-t-il ajouté, rappelant que la réforme de ce secteur, requiert un arsenal juridique, capable d’assurer son organisation et sa protection.
« Le ministère a émis 60 textes, visant l’amélioration qualitative de l’enseignement et de ses performances », a-t-il dit, félicitant la famille estudiantine pour son assimilation des réformes entreprises, rappelant la nécessité d’entourer le système éducatif du respect, de la durabilité et des lois.
Il a passé en revue, par la suite, les efforts de son secteur visant à assurer la qualité de tous les services du département « qui ne doit pas se limiter seulement à des murs, sans contenu, qui portent sur les programmes, l’évaluation, qui forment un processus, qui s’expose parfois et naturellement à des obstacles, en dépit des améliorations concrètes apportées », a indiqué le ministre.
« Des enquêtes sont menées actuellement au niveau du ministère sur les faux diplômes, ayant conduit à l’identification de diplômes suspects, conduisant les parties habilitées à prendre les mesures nécessaires pour authentifier ces titres, dont certains ont été envoyés à l’étranger pour authentification », a-t-il conclu.
Le porte-parole du gouvernement a précisé que la réunion du conseil des ministres a examiné et approuvé un certain nombre de décrets et projets de lois dont le projet de décret qui fixe le cadre général du régime des études et les conditions d’obtention du diplôme national d’ingénieur.
Dans une réponse à une question sur la coopération entre le gouvernement et la commission technique d’évaluation et d’examen de la situation du parti de l’UPR, et la mise en place d’une stratégie pour le redynamiser, le ministre a indiqué que le gouvernement collabore avec cette commission dont la plupart des membres sont des ministres et il n’y a pas d’insuffisance dans cette coopération entre le gouvernement et cette commission.
S’agissant de la présence du bureau exécutif à ses réunions, la plupart de ses membres y assistent comme c’est le cas du conseil des ministres et s’ils s’absentent c’est pour des raisons propres, ce qui est, somme toute, tout à fait normal. Aussi, il convient de placer les choses dans leur contexte, ce que ne font pas nécessairement tous les journalistes.
En ce qui concerne la formation d’un gouvernement d’union nationale, le ministre de la culture a précisé que ce n’est pas une question à l’ordre du jour car le gouvernement est uni et homogène et n’a pas besoin de recourir à un gouvernement d’union car il n’ y a pas de crise la justifiant ni d'absence d’une majorité absolue, relevant que si l’objet de la question est la possibilité d’avoir des élections transparentes, il convient de noter que les élections sont désormais régies par une commission électorale indépendante et le gouvernement ne s’occupe plus de la gestion des élections et le ministère de l’intérieur ne supervise plus ces élections.
De même la CENI a été formée de façon consensuelle de la part de la majorité et de l’opposition qui a accepté d’être partie au dialogue avec cette majorité.
Pour ce qui est de la visite du Président sénégalais, elle s’inscrit dans un cadre habituel d’échange de visites entre les Chefs d’Etat des deux pays pour discuter de questions d’intérêt commun intéressant les deux parties.
A une autre question le porte- parole officiel a fait remarquer que les protestations de l’opposition sont bienvenues notamment celles conformes aux dispositions légales, qui sont autorisées et qui se déroulent dans une atmosphère démocratique de quiétude. La porte est ouverte pour les manifestations.
C’est un signe de bonne santé de la démocratie qui prévaut dans le pays. Mais les autorisations pour ces manifestations sont obligatoires pour garantir la protection des manifestants et préserver l’ordre public.
A son tour, le ministre de l’enseignement supérieur et de la recherche scientifique a précisé avoir eu l’honneur de présenter aujourd’hui devant le conseil des ministres le projet de décret qui fixe les conditions et les détails régissant le diplôme national mauritanien d’ingénieur, soulignant que chaque pays dispose de son arsenal juridique régissant son système éducatif et qui fixe les programmes et les corps et catégories, les conditions d’exercice de l’enseignement et les critères d’évaluation des examens jusqu’à l’obtention du diplôme.
Il a ajouté que ce diplôme doit être fondé légalement et passe par les différentes étapes de ce processus car l’Etat qui ne dispose pas de formation se base sur les diplômes étrangers car jusqu’à présent nous n’avons pas d’arsenal législatif organisant le diplôme national d’ingénieur alors qu’il y a d’autres corps qui sont régis comme le corps des médecins.
M. Sidi Ould Salem a relevé que le présent texte régit le diplôme d’ingénieur et reconnaît les diplômes étrangers d’ingénieur surtout que ce diplôme est nécessaire pour le recrutement des ingénieurs et l’accès à la fonction publique avec des diplômes nationaux, ce qui malheureusement n’était pas le cas faute de texte régissant cette profession.
Il a ajouté que le gouvernement planche depuis deux ans sur l’amélioration de la qualité de l’enseignement et la nature de la formation des ingénieurs grâce à la création d’écoles préparatoires qui ont eu une excellente répercussion au cours de l’année écoulée dans les débats et face- à face internationaux.
C’est ainsi que la première année a été ouverte à l’école supérieure polytechnique dans sa nouvelle version et comporte six sections. Cette année trois sections ont été ouvertes et l’année prochaine, il sera ouvert une deuxième année dans cette école.
Les étudiants obtiendront à la sortie un diplôme juridique reconnu, ce qui fait que l’arsenal juridique est nécessaire pour compléter le cursus scolaire que consacrera un diplôme national reconnu au plan national et international.
« Cette mesure s’inscrit dans le cadre des réformes entreprises, pour permettre aux jeunes sortants, de disposer de diplômes conformes, satisfaisant à l’arsenal juridique ainsi que pour parer aux erreurs à l’avenir, en réhabilitant notre système pédagogique », a-t-il dit.
Evoquant les débats internationaux, le ministre a cité, l’organisation attendue de 4 en français au cours de cette année, touchant diverses spécialités, qui s’ajoutent au débat tenu l’année dernière, au débat international tunisien, lancé cette année, exprimant le vœu que le débat marocain, non encore ouvert, soit également lancé, avec un effectif connu d’étudiants ; soit un nouveau processus en perpétuelle amélioration et aux résultats concrets, a-t-il poursuivi.
Le ministre a répondu aux diverses questions soulevées par les journalistes à cette conférence de presse, ayant porté sur les universités nationales, la gestion des protestations estudiantines qui surgissent de temps à autre, rappelant les nombreuses facilités consenties par l’Etat mauritanien, pour assurer l’accès des étudiants aux universités et écoles, rappelant à ce propos la prise en charge des frais d’inscription au niveau des universités à la différence de leurs consœurs d'autres pays.
« L’octroi des bourses d'études doit être fonction de critères sociaux ou scientifiques », a-t-il dit, qualifiant les tapages sur les questions de l’enseignement de supercherie, précisant que tous les établissements nationaux pédagogiques, au pays ou à l’étranger sont opérationnels.
« Les actuels mouvements des étudiants sont à inscrire dans le cadre d’une bonne santé de notre système, puisqu’ils protestent à tout vent, parfois exagérément, avec des manifs répétées, contrairement aux universités des autres pays, considérés comme calmes et stables », a-t-il dit.
« Je n’ai jamais entendu un mouvement pour raison d’absence d’un professeur, mais pour des mobiles extérieurs à l’enseignement », a-t-il ajouté, rappelant que la réforme de ce secteur, requiert un arsenal juridique, capable d’assurer son organisation et sa protection.
« Le ministère a émis 60 textes, visant l’amélioration qualitative de l’enseignement et de ses performances », a-t-il dit, félicitant la famille estudiantine pour son assimilation des réformes entreprises, rappelant la nécessité d’entourer le système éducatif du respect, de la durabilité et des lois.
Il a passé en revue, par la suite, les efforts de son secteur visant à assurer la qualité de tous les services du département « qui ne doit pas se limiter seulement à des murs, sans contenu, qui portent sur les programmes, l’évaluation, qui forment un processus, qui s’expose parfois et naturellement à des obstacles, en dépit des améliorations concrètes apportées », a indiqué le ministre.
« Des enquêtes sont menées actuellement au niveau du ministère sur les faux diplômes, ayant conduit à l’identification de diplômes suspects, conduisant les parties habilitées à prendre les mesures nécessaires pour authentifier ces titres, dont certains ont été envoyés à l’étranger pour authentification », a-t-il conclu.
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Source : Agence Mauritanienne d'Information
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