RFI - La ministre française des Armées s'est rendue lundi 1er janvier 2018 au poste de commandement de la force conjointe du G5 Sahel à Sévaré, dans le centre du Mali, dernière étape de sa mini-tournée dans le pays.
Des locaux flambant neufs et déjà bien équipés pour ce qui doit constituer le « centre nerveux » de la force régionale. Florence Parly, qui organisera le 15 janvier une réunion ministérielle à Paris avec des responsables de la défense des cinq pays, appelle toutefois à accélérer l'équipement de la force en vue de sa mise en place opérationnelle.
En visite au PC de Sévaré, Florence Parly reconnaît que beaucoup a été fait, mais rappelle qu’il faut passer à la vitesse supérieure. « Il faut passer à une autre dimension dans les moyens qui sont mis à disposition de la force conjointe. Nous allons travailler à la simplification maximum des circuits – circuit de financement, circuit administratifs - pour permettre à cette force conjointe de démarrer son action et de fonctionner », a-t-elle expliqué.
Côté financements, l'UE s'est déjà engagée sur 50 millions d'euros, l'Arabie Saoudite sur 100 millions, les Emirats arabes unis à hauteur de 30 millions, les Pays-Bas pour 5 millions d'euros et les Etats-Unis ont confirmé leur contribution pour 60 millions de dollars par an pour les six prochaines années, indique le ministère des Armées.
Une force antiterroriste conjointe, mais des soutiens financiers venant d’horizons très divers donc. Quand « l’Arabie peut livrer du matériel de guerre rapidement (…), l’Union européenne, elle, peut financer les infrastructures. Il faudra tirer profit des capacités de chacun », indique-t-on dans l’entourage de Florence Parly.
► Le G5 Sahel, une force régionale en construction
Sur le volet opérationnel, « les hommes sont déjà là », indique le commandant de sa force, le général malien Didier Dacko. Encore faut-il que les Etats du G5 acceptent concrètement de confier une partie de leurs troupes au patron de la force conjointe. « Nous n’allons pas faire de nouveaux recrutements. Ce sont des troupes qui existent déjà et qui doivent donc être organisées. Je dirais que les 5 000 militaires sont disponibles, mais ils ne sont pas encore à la disposition du commandant de la force conjointe », précise-t-il.
Pendant ce temps, à Sévaré, la montée en puissance se poursuit : 66 cadres sur 92 ont rejoint le PC. Pas toujours par choix, mais les choses avancent.
Par RFI
Des locaux flambant neufs et déjà bien équipés pour ce qui doit constituer le « centre nerveux » de la force régionale. Florence Parly, qui organisera le 15 janvier une réunion ministérielle à Paris avec des responsables de la défense des cinq pays, appelle toutefois à accélérer l'équipement de la force en vue de sa mise en place opérationnelle.
En visite au PC de Sévaré, Florence Parly reconnaît que beaucoup a été fait, mais rappelle qu’il faut passer à la vitesse supérieure. « Il faut passer à une autre dimension dans les moyens qui sont mis à disposition de la force conjointe. Nous allons travailler à la simplification maximum des circuits – circuit de financement, circuit administratifs - pour permettre à cette force conjointe de démarrer son action et de fonctionner », a-t-elle expliqué.
Côté financements, l'UE s'est déjà engagée sur 50 millions d'euros, l'Arabie Saoudite sur 100 millions, les Emirats arabes unis à hauteur de 30 millions, les Pays-Bas pour 5 millions d'euros et les Etats-Unis ont confirmé leur contribution pour 60 millions de dollars par an pour les six prochaines années, indique le ministère des Armées.
Une force antiterroriste conjointe, mais des soutiens financiers venant d’horizons très divers donc. Quand « l’Arabie peut livrer du matériel de guerre rapidement (…), l’Union européenne, elle, peut financer les infrastructures. Il faudra tirer profit des capacités de chacun », indique-t-on dans l’entourage de Florence Parly.
► Le G5 Sahel, une force régionale en construction
Sur le volet opérationnel, « les hommes sont déjà là », indique le commandant de sa force, le général malien Didier Dacko. Encore faut-il que les Etats du G5 acceptent concrètement de confier une partie de leurs troupes au patron de la force conjointe. « Nous n’allons pas faire de nouveaux recrutements. Ce sont des troupes qui existent déjà et qui doivent donc être organisées. Je dirais que les 5 000 militaires sont disponibles, mais ils ne sont pas encore à la disposition du commandant de la force conjointe », précise-t-il.
Pendant ce temps, à Sévaré, la montée en puissance se poursuit : 66 cadres sur 92 ont rejoint le PC. Pas toujours par choix, mais les choses avancent.
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Source : RFI
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