La Croix - Incroyable Maurice Freund ! A plus de soixante-dix ans, il est plus que jamais sur le pont.
Fondateur de Point-Afrique voyages, coopérative de voyageurs, ce franc-tireur de l’aérien plus souvent qu’à son tour en bisbille avec les autorités avait ouvert en 1995 une première liaison inédite sur l’axe Paris-Gao, suivie bientôt par d’autres liaisons vers Agadez (Niger), Atar(Mauritanie), Mopti (Mali), Sebha et Ghat en Lybie et aussi Tamanrasset, Djanet et Mimimoun en Algérie, jusqu’à atteindre 72000 voyageurs en 2007.
Las, l’insécurité au Sahel a stoppé cette aventure : après l’assassinat de quatre Français à la frontière mauritano-sénégalaise et les premières prises d’otages par des djihadistes, il n’a plus été question d’envoyer des touristes dans cette zone à partir de 2010.
La plupart de ces endroits jadis très visités restent aujourd’hui interdits à cause de l’islamisme radical. Ils sont d’ailleurs classés en zone rouge dans les « conseils aux voyageurs » du ministère français des affaires étrangères. Une catastrophe pour les chauffeurs, guides, cuisiniers, chameliers de toutes ces régions pour lesquels le tourisme constituait une appréciable source de revenus.
Cependant, depuis trois-quatre ans, la Mauritanie a mis en place un dispositif de lutte contre l’insécurité. Ces efforts ont convaincu le ministère français des affaires étrangères qui a retiré la région de l’Adrar de la zone rouge, celle qui est « formellement déconseillée », autrement dit absolument interdite pour les ressortissants français. La région de l’Adrar est désormais classée en orange, autrement dit, elle reste déconseillée mais il est possible d’y aller, à condition de ne pas tenter d’aventure seul et de prendre de nombreuses précautions.
Tous les nostalgiques du Sahara peuvent donc imaginer retourner, de décembre à avril, lorsque les températures ne sont pas trop élevées, dans la partie occidentale du désert de l’Adrar (la partie orientale reste proscrite, comme toutes les régions de Mauritanie frontalière du Mali).
Pour voir quoi ? Par exemple Chinguetti (c’est l’une des villes les plus anciennes de Mauritanie, elle possède des manuscrits très anciens); ou les dunes de l’erg Ouarane; ou encore les oasis de l’Adrar; ou, enfin, les plateaux gréseux du sud de l’Adrar et les ondulations dunaires de l’erg Tafoujert. Ces lieux magiques se visitent à pied, en 4×4 et à dos de chameau…
Logiquement, le Point Afrique est sur le pont et ses vols semblent avoir du succès. Pour le départ du 24 décembre, il reste aujourd’hui seulement deux places disponibles !
En effet, la plupart des TO d’aventure se sont empressés de remettre la destination à leur catalogue. Parmi eux, Terre d’aventure, Allibert trekking, Nomade aventure, mais aussi La Balaguère…
Paula Boyer
Fondateur de Point-Afrique voyages, coopérative de voyageurs, ce franc-tireur de l’aérien plus souvent qu’à son tour en bisbille avec les autorités avait ouvert en 1995 une première liaison inédite sur l’axe Paris-Gao, suivie bientôt par d’autres liaisons vers Agadez (Niger), Atar(Mauritanie), Mopti (Mali), Sebha et Ghat en Lybie et aussi Tamanrasset, Djanet et Mimimoun en Algérie, jusqu’à atteindre 72000 voyageurs en 2007.
Las, l’insécurité au Sahel a stoppé cette aventure : après l’assassinat de quatre Français à la frontière mauritano-sénégalaise et les premières prises d’otages par des djihadistes, il n’a plus été question d’envoyer des touristes dans cette zone à partir de 2010.
La plupart de ces endroits jadis très visités restent aujourd’hui interdits à cause de l’islamisme radical. Ils sont d’ailleurs classés en zone rouge dans les « conseils aux voyageurs » du ministère français des affaires étrangères. Une catastrophe pour les chauffeurs, guides, cuisiniers, chameliers de toutes ces régions pour lesquels le tourisme constituait une appréciable source de revenus.
Cependant, depuis trois-quatre ans, la Mauritanie a mis en place un dispositif de lutte contre l’insécurité. Ces efforts ont convaincu le ministère français des affaires étrangères qui a retiré la région de l’Adrar de la zone rouge, celle qui est « formellement déconseillée », autrement dit absolument interdite pour les ressortissants français. La région de l’Adrar est désormais classée en orange, autrement dit, elle reste déconseillée mais il est possible d’y aller, à condition de ne pas tenter d’aventure seul et de prendre de nombreuses précautions.
Tous les nostalgiques du Sahara peuvent donc imaginer retourner, de décembre à avril, lorsque les températures ne sont pas trop élevées, dans la partie occidentale du désert de l’Adrar (la partie orientale reste proscrite, comme toutes les régions de Mauritanie frontalière du Mali).
Pour voir quoi ? Par exemple Chinguetti (c’est l’une des villes les plus anciennes de Mauritanie, elle possède des manuscrits très anciens); ou les dunes de l’erg Ouarane; ou encore les oasis de l’Adrar; ou, enfin, les plateaux gréseux du sud de l’Adrar et les ondulations dunaires de l’erg Tafoujert. Ces lieux magiques se visitent à pied, en 4×4 et à dos de chameau…
Logiquement, le Point Afrique est sur le pont et ses vols semblent avoir du succès. Pour le départ du 24 décembre, il reste aujourd’hui seulement deux places disponibles !
En effet, la plupart des TO d’aventure se sont empressés de remettre la destination à leur catalogue. Parmi eux, Terre d’aventure, Allibert trekking, Nomade aventure, mais aussi La Balaguère…
Paula Boyer
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Source : La Croix (France)
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