L’opposition mauritanienne a profité des débats de cet après-midi à l’Assemblée nationale sur la protection des personnes contre la disparation forcée pour en évoquer, selon elle, des cas qui datent des années quatre-vingt-dix et d’aujourd’hui. Ainsi Saleh Ould Hanana président du parti Hatem a précisé que "les bourreaux pendant et après les années quatre-vingt-dix ont repris service et deviennent de plus en plus féroces". Ces bourreaux impliqués dans des cas de tortures et de crimes contre des personnes devraient être punis ou au moins empêchés d’occuper des postes qui leur facilitent de commettre encore les mêmes crimes. Qui souligne que le retour en force de ces personnes ces deux dernières années sur la scène nationale. Quant au député de l’UFP, Moustapha Ould Bedredine, il a affirmé que la Mauritanie a connu durant les années 1990 plusieurs cas de disparitions forcées. On assiste aussi, depuis deux ans, à la disparition forcée des détenus saléfistes. Et le ministère de la justice esquive tout commentaire sur la question. Bedredine pense que même des étudiants grévistes et des membres du mouvement 25 février sont de temps à autre forcés à disparaitre. ALAKAHBAR |
Directeur de Publication: Sall Abdoulaye Amadou Version du journal la Sirene Hebdo Edité en Français
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