Mady Djigo et Oumoul Kheiry, mari et femme racontent, à Alakhbar, "le calvaire"de leur fillette de 10 mois à l’hôpital Mère et Enfant de Nouakchott. Le couple se dit réveillé dans la nuit du vendredi à samedi, par leur fillette qui respirait «difficilement».
Djigo dit regarder l’heure. «Il faisait 2H passées du matin.» Oumou palpe le ventre de l’enfant et le décrit de «sec». Elle insiste alors qu’on l’amène «vite» à l’hôpital Mère et Enfant où elle l'avait accouchée.
Là commence le calvaire. A la permanence, il y avait des infirmières. Mais «aucune ne se soucie de l’enfant, relate Djigo. J’ai pourtant crié : ‘’c’est urgent, c’est urgent, c’est… J’avais l’impression qu’on s’adressait à des sourdes.»
A l’instant, se rappelle le couple, une autre femme arrive. Elle avait son fils hospitalisé. Elle leur indique une autre salle. « Il y avait quelqu’un, le médecin probablement. Il était en tout cas, ‘’perdu’’ dans son écran de télé. Le seul mot qu’il a eu le temps de lancer c’était : ‘’Retournez chez les infirmières ; elles doivent peser le bébé d’abord’’». Devant les infirmières c’est encore «l’indifférence totale. Une seule a enlevé sa couverture, nous jette un clin d’œil et replonge dans son sommeil».
Oumou était désespérée. «Mon bébé va mourir», pleurait-elle. «Je la consolais, mais au fond j’étais perplexe», se souvient le mari. Tout à coup il lui vint à l’esprit l’idée d’aller au Centre hospitalier national (CHN). Mais par quel moyen? «Nous avons marché jusqu’à laSocogime Ksar avant de croiser un véhicule particulier qui nous dépose au CHN». Ici l’accueil «est différent, constate Djigo. Le médecin a consulté l’enfant, lui a prescrit une ordonnance et nous a rassuré que tout ira bien».
A (04 :33 :06) l’heure mentionnée sur le reçu que le couple a reçu d’une pharmacie devant leCHN, Mady Djigo et Oumou Kheiry retrouvent timidement le sourire. Ils pourront rentrer avec leur fillette à Teyarett. Ils auront même la chance d’y être conduits par une autre voiture particulière d’un militaire.
Djigo dit regarder l’heure. «Il faisait 2H passées du matin.» Oumou palpe le ventre de l’enfant et le décrit de «sec». Elle insiste alors qu’on l’amène «vite» à l’hôpital Mère et Enfant où elle l'avait accouchée.
Là commence le calvaire. A la permanence, il y avait des infirmières. Mais «aucune ne se soucie de l’enfant, relate Djigo. J’ai pourtant crié : ‘’c’est urgent, c’est urgent, c’est… J’avais l’impression qu’on s’adressait à des sourdes.»
A l’instant, se rappelle le couple, une autre femme arrive. Elle avait son fils hospitalisé. Elle leur indique une autre salle. « Il y avait quelqu’un, le médecin probablement. Il était en tout cas, ‘’perdu’’ dans son écran de télé. Le seul mot qu’il a eu le temps de lancer c’était : ‘’Retournez chez les infirmières ; elles doivent peser le bébé d’abord’’». Devant les infirmières c’est encore «l’indifférence totale. Une seule a enlevé sa couverture, nous jette un clin d’œil et replonge dans son sommeil».
Oumou était désespérée. «Mon bébé va mourir», pleurait-elle. «Je la consolais, mais au fond j’étais perplexe», se souvient le mari. Tout à coup il lui vint à l’esprit l’idée d’aller au Centre hospitalier national (CHN). Mais par quel moyen? «Nous avons marché jusqu’à laSocogime Ksar avant de croiser un véhicule particulier qui nous dépose au CHN». Ici l’accueil «est différent, constate Djigo. Le médecin a consulté l’enfant, lui a prescrit une ordonnance et nous a rassuré que tout ira bien».
A (04 :33 :06) l’heure mentionnée sur le reçu que le couple a reçu d’une pharmacie devant leCHN, Mady Djigo et Oumou Kheiry retrouvent timidement le sourire. Ils pourront rentrer avec leur fillette à Teyarett. Ils auront même la chance d’y être conduits par une autre voiture particulière d’un militaire.
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