lundi 11 juin 2012

Bloc-notes : La femme mauritanienne est en danger


Il est plus qu’attristant pour tout homme digne de ce nom d’apprendre que la situation de la femme continue de se dégrader de plus en plus et de jour en jour de par le monde. De même qu’il est excessivement choquant pour tout homme mauritanien de voir des femmes mauritaniennes maltraitées et violentées dans l’indifférence générale de la société voire même de l’Etat et de ses représentants.

Pourtant les analyses et les statistiques sont plus qu’alarmantes. Les violences faites aux femmes en Mauritanie explosent nettement et d’une manière régulière et continue.

Viols, Vols, insultes et tabassages en règle ; désormais rien n’est plus épargné à la Mauritanienne qui jadis jouit d’une situation plus qu’enviable par rapport à ses voisines immédiates et même au-delà. De ce fait, on ne se lassera jamais d’attirer l’attention de nos autorités, législateur et exécutif, sur ce mal sournois qui commence à prendre racine dans une société en pleine métamorphose sociale et culturelle comme la notre.

Dès lors, il est maintenant plus qu’évident que des mesures urgentes doivent-être prises pour contrer cette régression scélérate qui risque d’entraver une marche équitable et équilibrée d’une société encore fragile vers la modernité et le progrès. Unités spécialisées dans les violences faites aux femmes ou une législation plus sévère rendant ses dites violences circonstances aggravantes, tout est le bienvenu sur ce registre-ci toujours léger en mesures et en réglementation.

La chute de Damas est la fin de la Révolution islamique 

En tout temps et en tout lieu, les Perses crurent, dur comme fer, à la Numérologie. De ce fait, il y a bien longtemps, qu’ils ont su que le chiffre III (trois ) ne les réussit pas. Il leur inspire même méfiance et pessimisme. Et pour cause il est apparu durant les deux seules grandes défaites historiques qu’ils ont subies sur trois milles ans d‘histoire.

Face aux Macédoniens d’Alexandre le grand, ils avaient, en effet, comme empereur, Darius III ; de même que, face aux Arabes de Saad, leur roi fut Yazdgard III. Autant dire qu’ils regardent maintenant avec beaucoup de scepticisme le futur Guide de la Révolution islamique. Ce dernier sera de toute logique le troisième guide, autrement dit le Guide III. Et tout laisse à penser qu’il sera le dernier.

Toute superstition mise à part, la République islamique a bel et bien mangé son pain blanc et son futur semble plus que compromis. Car, la marée de la Révolution arabe risque de ne pas porter de l’eau au moulin de sa consœur iranienne.

Et, si étrange que cela puisse l’être, le vrai danger qui, maintenant, guette la République islamique ne vient ni d’Israël, ni de l’Amérique ni, même, de l’Arabie Saoudite mais plutôt de son allié du moment : la Syrie.

En fait, le sort de la Révolution islamique iranienne se joue aujourd’hui à Damas. Et c’est peut-être, là, un signe de la providence du fait que, jadis, c’était aussi la Syrie qui avait fait son succès. C’était, en effet, la Syrie qui, rivalité entre les deux branches Baas aidant, a cassé le cordon sanitaire que les Arabes avaient bâti autour de Khomeiny et dont fut fer de lance l’Irak avec la guerre meurtrière qui a suivi.

Aussi, c’est uniquement grâce à la Syrie que l’Iran a pu se faufiler dans l’aire arabe pour s’y exporter la Révolution islamique, une nécessité vitale pour toute révolution.

Et par conséquent d’y implanter ses satellites chiites et ce, qu’il soit au Liban , au Bahreïn ou, aussi, au Maghreb où, dit-on, la doctrine duodécimaine a su pénétrer un espace très homogène et historiquement de confession sunnite.

La vérité c’est que Damas fut la Capitale utile de la Révolution islamique comme jadis des intellectuels libéraux furent les idiots utiles du bolchevisme et ce, vu la divergence d‘intérêt entre le nationalisme persan, revigoré par la Révolution iranienne, et le nationalisme arabe bien ancré, lui, dans la capitale historique des Omeyyades

Alors avec la chute annoncée de Damas, la République islamique sera forcé de se replier sur ses bases arrières géographiques et confessionnelles. Ce qui, pour n’importe quelle révolution, représente toujours le début de la fin. Dès lors, les marasmes internes politiques, économiques et sociaux s’en chargeront du reste. En attendant, au plus tard, le Guide III et cette fatale malédiction numérologique qui, vraisemblablement, n’a pas fini de poursuivre les Perses.

Cide



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