Un coup d’Etat. Voilà le changement que prône l’opposition sans le dire éclairement. Selon les politiques (pas seulement ceux de l’opposition), la solution aux problèmes de laMauritanie est le départ d’Aziz du pouvoir. Vision simpliste de la compréhension du degré de la déchéance dans laquelle se trouve le pays. On disait la même chose deMaaouya.
Mais une fois Maaouya parti la Mauritaniene s’en est pas portée bien mieux. Seule la gabegie distributive a changé de concepteur : la gabegie de Taya a laissé place à celle, estimée clanique voire horizontale et très circonscrite, d’Aziz. Si la COD s’emploie pour arriver au pouvoir en précipitant la chute d’Ould Abdel Aziz, le peuple, lui, préférerait de loin l’écroulement total du système.
Le peuple prie pour la fin de l’école qui a engendré Aziz et la plupart de ceux qui sont à laCOD, piaffant, aujourd’hui, d’impatience pour vivre l’éjection de Mohamed Abdel Aziz du pouvoir. Le peuple, lui, prie pour l’extinction de la honte décisionnelle qui prévaut et a prévalu ces trois dernières décennies dans ce pays.
Le peuple est pour une refonte totale de cette Mauritanie qui tangue comme un bateau dans une mer agitée. Le peuple prie pour la libération de la Mauritanie du joug de certains de ces hommes d’affaires, de cette classe politique et ces généraux ennemis d’un Etat nation résolument tourné vers l’avenir, par l’apurement de son lourd passif, l’instauration d’une justice vraie et d’une égalité réelle des citoyens. La résolution de cette équation sonnera le glas de l’amalgame longtemps entretenu entre les communautés de destin de ce pays.
La COD, tout comme Aziz, baigne dans l’incohérence s’agissant de sa vision de la gestion de ce pays. Les élus de la COD continuent à siéger dans des institutions jugées illégitimes par la même opposition. Il nous semble incohérent que des élus prônent la destitution d’un autre élu en suscitant un mécontentement populaire. Pourquoi l’opposition, en attendant, ne fait-elle pas démissionner, collectivement, ses élus, avant de donner des leçons de bonne morale à moindre frais, manière de convaincre de sa bonne foi ce peuple perdu, affamé, meurtri et ahuri ?
C’est connu, Aziz et son pouvoir s’installent de jour en jour dans le déni. Le Président des pauvres foule aux pieds toutes les promesses et recycle les vieilles pièces de musées de l’époque Taya pour l’accompagner dans l’accomplissement de son programme anti-moufcides, ceux là même qu’il considère comme des acteurs du malheur de ce pays. Et Aziz, comme une malédiction, met en pratique les enseignements de son école : l’école qu’il accusait pourtant d’avoir produit pour la Mauritanie des prévaricateurs et autres fossoyeurs de l’économie et l’unité nationale.
Aziz, dont les sorties s’apparentent de plus en plus à celles de Maaouya, ne semble plus être en mesure de comprendre que ce peuple qui a soif et qui a faim n’a pas besoin des visites carnavalesques, mais plutôt d’actions fortes, bien pensées et efficientes. Le peuple n’a pas besoin d’un Président fort qui défie son opposition mais d’un Etat fort, d’un Etat de droit au service des citoyens.
Mais une fois Maaouya parti la Mauritaniene s’en est pas portée bien mieux. Seule la gabegie distributive a changé de concepteur : la gabegie de Taya a laissé place à celle, estimée clanique voire horizontale et très circonscrite, d’Aziz. Si la COD s’emploie pour arriver au pouvoir en précipitant la chute d’Ould Abdel Aziz, le peuple, lui, préférerait de loin l’écroulement total du système.
Le peuple prie pour la fin de l’école qui a engendré Aziz et la plupart de ceux qui sont à laCOD, piaffant, aujourd’hui, d’impatience pour vivre l’éjection de Mohamed Abdel Aziz du pouvoir. Le peuple, lui, prie pour l’extinction de la honte décisionnelle qui prévaut et a prévalu ces trois dernières décennies dans ce pays.
Le peuple est pour une refonte totale de cette Mauritanie qui tangue comme un bateau dans une mer agitée. Le peuple prie pour la libération de la Mauritanie du joug de certains de ces hommes d’affaires, de cette classe politique et ces généraux ennemis d’un Etat nation résolument tourné vers l’avenir, par l’apurement de son lourd passif, l’instauration d’une justice vraie et d’une égalité réelle des citoyens. La résolution de cette équation sonnera le glas de l’amalgame longtemps entretenu entre les communautés de destin de ce pays.
La COD, tout comme Aziz, baigne dans l’incohérence s’agissant de sa vision de la gestion de ce pays. Les élus de la COD continuent à siéger dans des institutions jugées illégitimes par la même opposition. Il nous semble incohérent que des élus prônent la destitution d’un autre élu en suscitant un mécontentement populaire. Pourquoi l’opposition, en attendant, ne fait-elle pas démissionner, collectivement, ses élus, avant de donner des leçons de bonne morale à moindre frais, manière de convaincre de sa bonne foi ce peuple perdu, affamé, meurtri et ahuri ?
C’est connu, Aziz et son pouvoir s’installent de jour en jour dans le déni. Le Président des pauvres foule aux pieds toutes les promesses et recycle les vieilles pièces de musées de l’époque Taya pour l’accompagner dans l’accomplissement de son programme anti-moufcides, ceux là même qu’il considère comme des acteurs du malheur de ce pays. Et Aziz, comme une malédiction, met en pratique les enseignements de son école : l’école qu’il accusait pourtant d’avoir produit pour la Mauritanie des prévaricateurs et autres fossoyeurs de l’économie et l’unité nationale.
Aziz, dont les sorties s’apparentent de plus en plus à celles de Maaouya, ne semble plus être en mesure de comprendre que ce peuple qui a soif et qui a faim n’a pas besoin des visites carnavalesques, mais plutôt d’actions fortes, bien pensées et efficientes. Le peuple n’a pas besoin d’un Président fort qui défie son opposition mais d’un Etat fort, d’un Etat de droit au service des citoyens.
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