De l’héritage de nos contes populaires, on apprend qu’un richissime et respecté homme avait trouvé la mort et que ses fils avaient décidé d’espionner et d’écouter les anges pour savoir quelles questions lui seront posées, s’il est reçu parmi les gens du Paradis ou ceux l’Enfer.
Après des mures réflexions, le choix est tombé sur un homme honnête vivant à la force de ses sueurs et ne disposant de moyen de quête de sa nourriture que d’une petite houe (ewejeil). Moyennant une rémunération qui lui sera remise ultérieurement, il a été décidé de l’enterrer avec le défunt, pour noter progressivement ce qui se passera dans la tombe.
Les endeuillés se sont présentés au cimetière, ont creusé une trou dans la tombe de sorte à permettre l’espionnage des envoyés célestes. L’inhumation pris fin et le mort enseveli par le sable alors que le caveau de l’espion fut recouvert avec de la paille (mourikbe).
Quelques instants après la fin des obsèques funéraires et le retrait des endeuillés, deux anges se se présentèrent pour interroger le défunt sur ses actions bonnes et mauvaises au cours de son existence. Mais l’un d’eux s’est adressé à second en disant : « il y a deux hommes dans la tombe, l’un des gens du monde et l’autre de ceux de l’au-delà. L’archange répondit à son collègue : « commençons par l’homme du monde ».
- Quel malheur ! (a murmuré l’espion dans un monologue), Il faisait nuit :
- Question : Quels sont vos biens ?
- Je ne possède qu’une houe (eweijeil)
La binette est composée de bois et d’un bout en fer. On va débuter par la futaie
- Question : L’arbre duquel a été disséqué le bois se trouvait-il sur un sol purifié (taher), un désert ou un terrain confisqué? Y a-t-il eu des massacres sous son ombre. Un péché a été-t-il commis sous ses branches…etc.
Avant que l’espion n’achève ses réponses sur le bois et sur ses dérivés, l’appel du muézin pour la prière de l’aube se fut entendre. Les deux anges décidèrent d’arrêter l’interrogatoire pour revenir ultérieurement pour terminer leur mission, laquelle comprenait naturellement la connaissance de la source du morceau du fer au bout du bois ainsi que le forgeron qui l’avait confectionné.
Immédiatement après leur éclipse, notre homme dégagea la paille et pris ses pieds à ses jambes criant « ya rijal Allah ghaith- ya rijal Allah ghaith » (O hommes au secours, O hommes au secours).
A l’entrée du village, il fut cueilli dans sa peur bleue par les fils du disparu qui l’attendaient, criant à leur visage : « yekhli khaymet edoukoum » (qu’Allah démolisse la maison de votre ennemi), votre père est dans le pétrin.
Depuis votre départ du cimetière, on m’interroge sur un morceau de bois de ma houe et je n’ai pas encore été consulté sur la partie en fer. Quant sera-t-il alors pour votre papa qui a acquis les immenses fortunes que vous connaissez ». Je me suis rappelé de ce conte tout en méditant la célèbre parole d’Al Farough Oumar Ben Khatab « Je crains qu’Allah me punisse si jamais une chèvre est trouvée dans les rues de l’Irak ».
Pourquoi nos dirigeants ne prennent pas conscience qu’il y a des comptes à rendre et des sanctions auxquels personne ne peut échapper, qu’ils seront interrogés sur le sort de chaque enfant qui dort sans manger. Qu’en dire alors des milliers de marginalisés, victimes de la justice et de l’exclusion. N’ont-ils pas entendus que le l’individu le plus châtié le jour du jugement est celui auquel Allah donne l’autorité et il en abuse.
Mon vœu est que l’interlocuteur concerné comprenne et je pense qu’il en sera tel. N’a-t-il pas été demandé un jour au mulet: qui est ton père? Il a répondu mon grand-père est un cheval.
Mohamed Nema Oumar
Traduction : Md O Md Lemine
Après des mures réflexions, le choix est tombé sur un homme honnête vivant à la force de ses sueurs et ne disposant de moyen de quête de sa nourriture que d’une petite houe (ewejeil). Moyennant une rémunération qui lui sera remise ultérieurement, il a été décidé de l’enterrer avec le défunt, pour noter progressivement ce qui se passera dans la tombe.
Les endeuillés se sont présentés au cimetière, ont creusé une trou dans la tombe de sorte à permettre l’espionnage des envoyés célestes. L’inhumation pris fin et le mort enseveli par le sable alors que le caveau de l’espion fut recouvert avec de la paille (mourikbe).
Quelques instants après la fin des obsèques funéraires et le retrait des endeuillés, deux anges se se présentèrent pour interroger le défunt sur ses actions bonnes et mauvaises au cours de son existence. Mais l’un d’eux s’est adressé à second en disant : « il y a deux hommes dans la tombe, l’un des gens du monde et l’autre de ceux de l’au-delà. L’archange répondit à son collègue : « commençons par l’homme du monde ».
- Quel malheur ! (a murmuré l’espion dans un monologue), Il faisait nuit :
- Question : Quels sont vos biens ?
- Je ne possède qu’une houe (eweijeil)
La binette est composée de bois et d’un bout en fer. On va débuter par la futaie
- Question : L’arbre duquel a été disséqué le bois se trouvait-il sur un sol purifié (taher), un désert ou un terrain confisqué? Y a-t-il eu des massacres sous son ombre. Un péché a été-t-il commis sous ses branches…etc.
Avant que l’espion n’achève ses réponses sur le bois et sur ses dérivés, l’appel du muézin pour la prière de l’aube se fut entendre. Les deux anges décidèrent d’arrêter l’interrogatoire pour revenir ultérieurement pour terminer leur mission, laquelle comprenait naturellement la connaissance de la source du morceau du fer au bout du bois ainsi que le forgeron qui l’avait confectionné.
Immédiatement après leur éclipse, notre homme dégagea la paille et pris ses pieds à ses jambes criant « ya rijal Allah ghaith- ya rijal Allah ghaith » (O hommes au secours, O hommes au secours).
A l’entrée du village, il fut cueilli dans sa peur bleue par les fils du disparu qui l’attendaient, criant à leur visage : « yekhli khaymet edoukoum » (qu’Allah démolisse la maison de votre ennemi), votre père est dans le pétrin.
Depuis votre départ du cimetière, on m’interroge sur un morceau de bois de ma houe et je n’ai pas encore été consulté sur la partie en fer. Quant sera-t-il alors pour votre papa qui a acquis les immenses fortunes que vous connaissez ». Je me suis rappelé de ce conte tout en méditant la célèbre parole d’Al Farough Oumar Ben Khatab « Je crains qu’Allah me punisse si jamais une chèvre est trouvée dans les rues de l’Irak ».
Pourquoi nos dirigeants ne prennent pas conscience qu’il y a des comptes à rendre et des sanctions auxquels personne ne peut échapper, qu’ils seront interrogés sur le sort de chaque enfant qui dort sans manger. Qu’en dire alors des milliers de marginalisés, victimes de la justice et de l’exclusion. N’ont-ils pas entendus que le l’individu le plus châtié le jour du jugement est celui auquel Allah donne l’autorité et il en abuse.
Mon vœu est que l’interlocuteur concerné comprenne et je pense qu’il en sera tel. N’a-t-il pas été demandé un jour au mulet: qui est ton père? Il a répondu mon grand-père est un cheval.
Mohamed Nema Oumar
Traduction : Md O Md Lemine
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