Depuis ce mercredi matin, midi, des dizaines de travailleurs de la société "Pizzorno Environnement" se sont retrouvés devant le siège de leur société a Nouakchott et ont bloqué l’entrée des camions de ramassage des ordures.
Ces travailleurs réclament le paiement en seule fois des arriérés dus au titre de la revalorisation du Smig. Le Salaire minimum garanti (SMIG) mauritanien est passé de 21.000 à 30.000 ouguiyas soit une hausse de 43%, au terme d’un accord survenu entre des représentants du gouvernement, des employeurs et des syndicats.
Compte tenu de l’incidence financière Pizzorno s’était mis d’accord devant l’Inspection du travail, avec les représentants des travailleurs, pour échelonner le paiement des rappels sur trois mensualités.
Dans le procès verbal de cette réunion, il est écrit que les « parties sont parvenus a un accord total » en vertu duquel l’employeur s’engage a effectuer « un rehaussement des minima catégoriels prévus par l’accord signé entre les partenaires sociaux le 22 avril 2011 et l’incidence financière qui en résulte sur certains accessoires de salaire comme la prime d’ancienneté, la prime de panier, l’allocation de congé… »
Les responsables de Pizzorno affirment qu’ils sont déterminés à payer à tous les travailleurs tous leurs droit mais que ce faisant les travailleurs n’ont pas le droit de déclencher une grève sauvage, ce auquel nous assistons depuis cet après midi ce sont bien quelques dizaines qui empêchent des centaines d’aller faire leur travail.
Pizzorno compte tenu de sa trésorerie difficile ne peut pas payer en un seul coup ce que réclament ces travailleurs à savoir une somme de 200 millions d’ouguiyas surtout que d’un autre coté les arriérés de Pizzorno avec l’État mauritanien s’élèvent à environ 1 milliard 500 millions d’ouguiyas.
Les délégués syndicaux ont tenu à se démarquer de cette action et affirment n’avoir donné aucun mot d’ordre de grève ou de manifestation. « Nous n’avons pas appelé à la grève car les négociations avec pizzorno continuent » dit l’ un des délégués. Après avoir longtemps hésité avant de faire appel aux services de l’ordre pour débloquer l’accès du parc les responsables de Pizzorno auraient fini par se résoudre à cette solution extrême.
Il est vrai cette action divise profondément les rangs des travailleurs dont certains accusent les autres de scier la branche sur laquelle ils sont tous assis. Et bien sûr à cette occasion ressurgissent les vieux soupçons d’une main malveillante toujours prompte à créer des difficultés à cette société dont pourtant l’apport à la propreté de Nouakchott est indéniable.
BC
Ces travailleurs réclament le paiement en seule fois des arriérés dus au titre de la revalorisation du Smig. Le Salaire minimum garanti (SMIG) mauritanien est passé de 21.000 à 30.000 ouguiyas soit une hausse de 43%, au terme d’un accord survenu entre des représentants du gouvernement, des employeurs et des syndicats.
Compte tenu de l’incidence financière Pizzorno s’était mis d’accord devant l’Inspection du travail, avec les représentants des travailleurs, pour échelonner le paiement des rappels sur trois mensualités.
Dans le procès verbal de cette réunion, il est écrit que les « parties sont parvenus a un accord total » en vertu duquel l’employeur s’engage a effectuer « un rehaussement des minima catégoriels prévus par l’accord signé entre les partenaires sociaux le 22 avril 2011 et l’incidence financière qui en résulte sur certains accessoires de salaire comme la prime d’ancienneté, la prime de panier, l’allocation de congé… »
Les responsables de Pizzorno affirment qu’ils sont déterminés à payer à tous les travailleurs tous leurs droit mais que ce faisant les travailleurs n’ont pas le droit de déclencher une grève sauvage, ce auquel nous assistons depuis cet après midi ce sont bien quelques dizaines qui empêchent des centaines d’aller faire leur travail.
Pizzorno compte tenu de sa trésorerie difficile ne peut pas payer en un seul coup ce que réclament ces travailleurs à savoir une somme de 200 millions d’ouguiyas surtout que d’un autre coté les arriérés de Pizzorno avec l’État mauritanien s’élèvent à environ 1 milliard 500 millions d’ouguiyas.
Les délégués syndicaux ont tenu à se démarquer de cette action et affirment n’avoir donné aucun mot d’ordre de grève ou de manifestation. « Nous n’avons pas appelé à la grève car les négociations avec pizzorno continuent » dit l’ un des délégués. Après avoir longtemps hésité avant de faire appel aux services de l’ordre pour débloquer l’accès du parc les responsables de Pizzorno auraient fini par se résoudre à cette solution extrême.
Il est vrai cette action divise profondément les rangs des travailleurs dont certains accusent les autres de scier la branche sur laquelle ils sont tous assis. Et bien sûr à cette occasion ressurgissent les vieux soupçons d’une main malveillante toujours prompte à créer des difficultés à cette société dont pourtant l’apport à la propreté de Nouakchott est indéniable.
BC
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